Aux cris de« Non, c’est non », « Ce n’est pas une présomption, c’est un viol » ou encore « Qu’il brûle », des milliers de femmes ont manifesté vendredi à travers l’Uruguay, après plusieurs cas d’agressions sexuelles révélés ces derniers jours.
Ces manifestations étaient organisées par des collectifs féministes dans plusieurs villes du pays d’Amérique du Sud avec un grand défilé dans la capitale Montevideo.
« La culture du viol, c’est de continuer à dire que les hommes ont des ‘besoins’ ou des ‘pulsions’ sexuelles qu’ils ne peuvent pas contrôler », soulignent les collectifs féministes dans une longue déclaration.« Nous sommes confrontés tous les jours à des discours qui soulignent la peur, le silence et le doute », ajoute le texte qui appelle à une meilleure éducation sexuelle et à des actions concrètes de l’État pour protéger les femmes ».
