L’armée israélienne a affirmé qu’une roquette tirée par le Hebzollah depuis le Liban a tué 12 jeunes sur le plateau du Golan annexé par Israël. Le Hezbollah, allié du mouvement islamiste palestinien Hamas, a nié être l’auteur du tir de roquette contre la ville de Majdal Shams.
Dans un communiqué, le mouvement pro-iranien a dit «nier catégoriquement les allégations rapportées par certains médias ennemis et diverses plateformes médiatiques concernant le ciblage de Majdal Shams», et «confirmer que la Résistance islamique n’a aucun lien avec les faits».
Selon un bilan fourni par le contre-amiral Daniel Hagari, porte-parole de l’armée israélienne, l’attaque contre Majdal Shams «a causé la mort de 12 jeunes garçons et filles». Dix-huit autres jeunes ont été blessés, d’après les services d’urgence.
Le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a indiqué qu’Israël ne laisserait «pas cette attaque meurtrière sans réponse» et que le mouvement islamiste en «paierait le prix fort, un prix qu’il n’a jamais payé auparavant», d’après un communiqué de son bureau.
L’ONU a exhorté «les parties à faire preuve de la plus grande retenue», dans un communiqué conjoint de la coordinatrice spéciale des Nations unies pour le Liban, Jeanine Hennis-Plasschaert et le chef de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), Aroldo Lazaro. Une intensification des échanges de tirs «pourrait déclencher une conflagration plus large qui engloutirait toute la région dans une catastrophe inimaginable», ont-ils ajouté.
La Maison-Blanche a réagi en réaffirmant le «soutien indéfectible» des Etats-Unis à Israël et en assurant «soutenir les efforts visant à mettre fin à ces terribles attaques». Le chef de la diplomatie de l’UE Josep Borrell a condamné «ce bain de sang» et réclamé une «enquête internationale indépendante».
Une source sécuritaire libanaise a indiqué à l’AFP qu’un drone israélien avait visé avec deux missiles dans la nuit de samedi à dimanche un hangar et une habitation à Taraiyya, dans l’est du Liban, à une quinzaine de kilomètres de Baalbeck, les détruisant totalement. Cette source n’a pas fait état de victimes.