Ce dimanche 25 juin, est la journée internationale du Vitiligo, affection cutanée qui se caractérise par une perte localisée de la pigmentation touchant environ de 1% à 2% de la population. Celle-ci se manifeste par des taches blanches sur la peau du visage, des bras, des jambes ou encore des articulations dues à la disparition des mélanocytes, les cellules responsables de la couleur de la peau.
Ni contagieuse ni douloureuse, cette affection cutanée peut apparaître à tout âge mais reste assez rare chez les enfants tandis que la moitié des personnes atteintes le sont avant 20 ans.
Pour la petite histoire, cette journée mondiale en l’honneur des personnes atteintes par le vitiligo, fait suite à l’initiative des fans de Michael Jackson, qui en était atteint.
Outre le caractère notable physiquement du vitiligo, les répercussions psychologiques ne sont pourtant pas à prendre à la légère et les personnes atteintes souffrent souvent du regard des autres.
Longtemps en Tunisie, ceux qui avaient le « Brass », se trouvaient isolés, pointés du doigts suite aux hypothèses bien souvent absurdes sur les origines de ce « mal » et sur sa possible contagion. Comme un vestige du traitement réservé aux lepreux.
Heureusement, le monde de la haute-couture, toujours à la recherche de figures plus originales, a normalisé par le biais notamment, de la mannequin Winnie Harlow- visage pour Desigual, Diesel mais également Victoria Secret’s et plus récemment Volkswagen- le vitiligo, et devient même une qualité esthétique.
Et alors que le vitiligo commençait juste à prendre une place dans les « normes physiques » , l’Agence européenne des médicaments a approuvé en avril dernier la mise sur le marché d’une crème, appelée Opzelura, mise au point par le laboratoire américain « Incyte » et déjà autorisée depuis deux ans aux États-Unis.
Délivrée sur ordonnance, cette crème qui stopperait non seulement la dépigmentation mais permettrait également de guérir du vitiligo, sera commercialisée d’ici à un an dans les pharmacies européennes et pourra être utilisée par les adultes et les adolescents de plus de douze ans. Une lueur d’espoir pour les personnes atteintes et qui souffrent des conséquences évoquées plus tôt.
De notre côté, on espère voir encore un moment, ces nuances de pigmentations, qui embellissent les peaux.