Il y a soixante ans, le 8 février 1962, une manifestation pour la paix en Algérie se soldait par neuf morts – tous syndiqués à la Confédération générale du travail (CGT) et membres du Parti communiste (PCF), à l’exception d’une victime – au métro Charonne à Paris.
Ce mardi, la capitale commémore cet événement, devenu un symbole sanglant de la répression d’Etat. A 17 h 30, la CGT-RATP a rendu hommage aux victimes dans la station de métro. A 18 heures, en surface, un rassemblement devait se tenir, en présence du secrétaire national du PCF et candidat à la présidentielle, Fabien Roussel, du secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, et du président de l’Association nationale pour la protection de la mémoire des victimes de l’OAS, Jean-François Gavoury. « Je rends hommage à la mémoire des victimes et de leurs familles », a pour sa part déclaré M. Macron dans un bref communiqué de l’Elysée.
Le chef de l’Etat est le premier président à rendre hommage aux victimes de cette manifestation pacifique. Une gerbe a été déposée en son nom par le préfet de police de Paris, Didier Lallement, lors d’une cérémonie au cimetière du Père Lachaise.