À l’occasion de la 4e journée algéro-allemande de l’énergie organisée dans le cadre des activités du partenariat énergétique entre les deux pays, le ministre algérien de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab a déclaré que son pays « ne soutient pas l’idée de plafonner les prix ». « Les marchés de l’énergie doivent rester libres pour pouvoir poursuivre les réalisations et les investissements dans l’amont. L’Algérie est considérée comme un fournisseur fiable et sûr pour l’Europe et nous sommes parfaitement d’accord avec nos partenaires européens pour ce qui est des prix à long terme », a poursuivi le ministre.
Le 19 décembre, après un mois d’âpres négociations, les États membres de l’UE, rappelle Jeune Afrique, ont approuvé un mécanisme temporaire pour plafonner les prix de gros du gaz.
Assorti de strictes conditions, le dispositif doit entrer en vigueur le 15 février, et pour un an. Il s’enclenchera automatiquement dès que le prix du contrat mensuel (pour livraison le mois suivant) atteindra 180 euros/mégawatt-heure pendant trois jours consécutifs. Autre condition pour l’activation : un prix supérieur d’au moins 35 euros au prix international du gaz naturel liquéfié (GNL).
L’Algérie est le premier exportateur africain de gaz naturel et le 7e mondial.