Les services de secours continuaient de rechercher des survivants une semaine après les séismes meurtriers qui ont frappé le sud-est de la Turquie et le nord de la Syrie et fait plus de 35.000 morts.
La phase de sauvetage touche toutefois à sa fin alors que les espoirs de retrouver des survivants sont minces, même si des personnes continuent d’être secourues.
La chaîne télévisée CNN Türk a ainsi rapporté qu’une femme de 40 ans, Sibel Kaya, a été secourue dans la province méridionale de Gaziantep, quelque 170 heures après le premier des deux séismes majeurs qui ont frappé la région.
Les secouristes de Kahramanmaras ont également pris contact avec trois survivants, qui seraient une mère, une fille et un bébé, dans les ruines d’un immeuble, a rapporté CNN Türk.
Le secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et coordonnateur des secours d’urgence de l’Onu, Martin Griffiths, a déclaré que la phase de sauvetage était bientôt terminée, l’urgence étant désormais à la fourniture d’abris, de nourriture et de soins psychosociaux.
Le responsable de l’Onu, en déplacement à Alep, en Syrie, a également mentionné que les Nations Unies feront passer de l’aide des régions tenues par le gouvernement vers le nord-ouest du pays contrôlé par les rebelles.
Plus de 4.300 personnes ont été tuées en Syrie et plus de 7.600 autres ont été blessées, a indiqué lundi le bureau des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA).
En Turquie, le dernier bilan fourni par l’autorité de gestion des catastrophes fait état de 31.643 décès.
Dans un quartier central d’Antioche, l’une des villes les plus touchées dans le sud de la Turquie, les propriétaires d’entreprises ont vidé dimanche leurs magasins pour éviter les vols.
Les résidents et les travailleurs humanitaires venus d’autres villes ont cité la détérioration des conditions de sécurité, avec de nombreux récits d’entreprises et de maisons effondrées pillées.
En réaction aux inquiétudes concernant l’hygiène dans la région, le ministre turc de la Santé, Fahrettin Koca, a déclaré ce week-end que des vaccins contre la rage et le tétanos avaient été envoyés dans la zone du séisme et que des pharmacies mobiles ont été ouvertes.