Airbus a signé avec les organisations syndicales en France un accord remettant à plat les différents accords d’entreprise et prévoit par ailleurs d’embaucher 3.500 personnes dans l’Hexagone en 2023, a annoncé lundi l’avionneur européen.
Trois des quatre organisations représentatives (FO, CFE-CGC et CFTC, la CGT n’étant pas signataire) ont paraphé il y a quelques jours un accord refondant en une dizaine de textes communs à tout le groupe les 174 accords en vigueur depuis les années 1970, a affirmé à des journalistes le directeur France des ressources humaines, Mikaël Butterbach.
« On a négocié pendant plus de 19 mois sur les thématiques de la protection sociale, de la durée du travail, des congés, de la rémunération », a-t-il expliqué à propos de ce projet baptisé « Reload ».
Les « mêmes règles » s’appliqueront aux quelque 48.000 salariés du groupe en France, qu’ils travaillent dans la division Avions commerciaux, la Défense et le spatial ou la division Hélicoptères, selon lui.
Elles entreront en vigueur le 1er janvier 2024, correspondant à celle de la nouvelle convention collective de la métallurgie.
Les salariés pourront par exemple bénéficier de cinq jours supplémentaires pour l’arrivée d’un enfant, de « 12 jours pour accompagner les salariés aidants », d’un accord de santé et de prévoyance amélioré, a-t-il détaillé.
En contrepartie, le temps de travail est annualisé, le préavis payé de départ en retraite passe de deux à trois mois.