Le parti d’extrême droite de Marine Le Pen, le Rassemblement national (RN), est accusé d’avoir été une « courroie de transmission » du pouvoir russe en France, indique le rapport d’une commission d’enquête parlementaire sur les ingérences étrangères.
Ce document, dont des extraits ont fuité ce jeudi, insiste sur « l’alignement » du Front national, l’ancêtre du RN, sur le « discours russe » au moment de « l’annexion illégale » de la Crimée en 2014, quelques mois après l’obtention d’un prêt auprès d’une banque tchéco-russe.
Mme Le Pen a réagi en dénonçant un rapport « malhonnête et tout à fait politisé ».
« Il n’y a rien, en fait », a-t-elle assuré, dénonçant « un procès politique » lors d’une conférence de presse dans le nord de la France.
La leader d’extrême droite avait été auditionnée la semaine dernière par cette commission sur d’éventuelles contreparties politiques en échange d’un prêt russe contracté par l’ex-Front national en 2014.