Le Fonds monétaire international (FMI) a estimé, dans un communiqué publié le vendredi 29 mars 2024, que l’économie algérienne devrait enregistrer une croissance de 3,8% en 2024 et de 3,1% en 2025, grâce notamment aux importantes dépenses budgétaires prévues par le gouvernement.
L’institution financière multilatérale a cependant indiqué, dans son communiqué relatif aux conclusions finales des consultations avec les autorités algériennes au titre de l’article IV des statuts du Fonds, que les perspectives économiques à moyen terme du pays dépendront « des efforts de diversification de l’économie et de la capacité du gouvernement à attirer les investissements privés. »
Ces perspectives sont également soumises à plusieurs risques, note l’institution dont « l’inflation persistante, la volatilité des prix internationaux des hydrocarbures, les risques budgétaires liés aux engagements conditionnels de l’Etat, l’importance des besoins financiers budgétaires et l’augmentation de la dette publique. Des événements climatiques extrêmes pourraient aussi affecter l’économie et le budget, tandis qu’une transition énergétique désordonnée constitue un risque à plus long terme ».
Au rang des facteurs positifs qui pourraient stimuler davantage la croissance et la création d’emplois, le FMI cite les réformes structurelles soutenues, audacieuses et approfondies ainsi que des efforts résolus pour diversifier l’économie, améliorer le climat des affaires, attirer les investissements et exploiter de nouveaux marchés d’exportation.
Il a par ailleurs indiqué que l’économie algérienne a enregistré une croissance de 4,2 % en 2023, grâce notamment au rebond de la production des hydrocarbures et à de solides performances dans les secteurs de l’industrie, de la construction et des services.