Ils se sont donné rendez-vous au Caire, en Egypte, le 12 juin, pour une marche mondiale vers Gaza. Un convoi les emmènera jusqu’à El-Arich, ville du Sinaï située à la frontière de l’enclave palestinienne. De là, ces marcheuses et marcheurs pacifistes parcourront à pied les 50 kilomètres qui les séparent du poste-frontière de Rafah. Trois jours de marche, à l’aube et en soirée – les températures peuvent grimper jusqu’à 50 degrés dans la région – pour faire entendre leur voix face au silence assourdissant et à l’inaction des gouvernements.
L’objectif? Obtenir l’ouverture du terminal de Rafah, en négociant avec les autorités égyptiennes, afin de laisser entrer l’aide humanitaire à Gaza, en coordination avec les organisations non gouvernementales (ONG) présentes sur place.
Face au risque imminent de famine généralisée, aux enfants qui meurent déjà de faim et aux bombardements incessants qui massacrent les civils, un mouvement international, la «Global March to Gaza», a vu le jour. Un collectif citoyen qui se revendique apolitique, pacifiste et indépendant. Aucune affiliation partisane, aucune idéologie ni religion, mais une volonté commune: ne pas rester les bras croisés.
37 pays attendus
Des comités nationaux se sont constitués dans 37 pays. Un périple entièrement financé par les participantes et participants eux-mêmes, mais aussi grâce à une cagnotte en ligne lancée sur la plateforme Happy Pot.