Le film qui cartonne actuellement au box-office nord-américain ne cesse de déchainer les passions. Des millions d’internautes, geeks, cinéphiles et critiques d’art à travers le monde estiment en effet que plusieurs éléments du film laissent suggérer que le super héros originaire de la planète krypton et dont le nom d’origine est « Kal el » est un fervent défenseur des territoires palestiniens occupés. Il est donc véritablement défenseur de la veuve et de l’orphelin face à l’oppresseur. De fait, le super héros extraterrestre s’inscrit en faux contre la Wonder Woman incarnée quant à elle par l’actrice israélienne Gal Gadot mais surtout contre « Homelander » un anti héros que l’activiste politique égyptien Bassem Youssef compare volontiers à l’entité sioniste.
Dans le film de James Gunn, Superman sauve une Palestine rebaptisée Jarhanpur. C’est un petit pays musulman que sa puissante voisine, la Boravie par ailleurs alliée des Etats-Unis, veut envahir. La Boravie est également soutenue par un milliardaire de la tech aux intentions peu louable et répondant au nom de Lex Luthor, à ne pas confondre avec Elon Musk. Contrairement à de nombreux autres films de super héros (surtout ceux produits par Marvel, filiale de Dsiney), le film questionne aussi bien la place des milliardaires que le traitement des immigrés puisque Superman est un immigré, pour ne pas dire un réfugié politique. Superman, le personnage de fiction que le cinéma hollywoodien attendait ?