L’armée israélienne continue aujourd’hui à bombarder la bande de Gaza où les craintes d’une famine grandissent en raison du manque d’aide humanitaire vitale pour la population palestinienne après plus de quatre mois de guerre entre Israël et le Hamas.
La situation humanitaire ne cesse d’empirer dans le territoire assiégé où 2,2 millions de personnes, soit l’immense majorité de la population, sont menacées d’une «famine de masse» faute d’approvisionnements suffisants en eau et nourriture, selon l’ONU.
L’aide humanitaire, dont l’entrée par le terminal de Rafah à l’extrême sud de Gaza est soumise au feu vert d’Israël, est toujours insuffisante et son acheminement vers le nord est difficile en raison des destructions et des combats.
Et si les combats les ont jusqu’ici épargnés, « c’est la faim qui nous tue » maintenant, dit Abou Gibril, qui s’est réfugié avec sa famille à Jabaliya (nord) après la destruction de sa maison à quelques kilomètres. Ce paysan palestinien de 60 ans a ainsi dû se résoudre à abattre ses deux chevaux de trait pour nourrir sa famille et ses voisins rapporte l’AFP.