Cette année, l’hiver en Algérie est particulièrement sec. La pluviométrie est au plus bas et le taux moyen de remplissage des barrages sur le territoire national atteint à peine 30 %. C’est dire que la menace de stress hydrique se fait de plus en plus grande !
Pour faire face à cette situation climatique critique, le président de la République algérienne , Abdelmadjid Tebboune, a ordonné, dimanche 8 janvier, lors de la réunion du Conseil des ministres, d’« élaborer un plan pour la généralisation des stations de dessalement d’eau de mer tout le long de la bande côtière ».
« Aujourd’hui, nous sommes en mesure de réaliser ces stations avec nos propres moyens », a-t-il indiqué, estimant que « la conjugaison des efforts permettra de libérer l’Algérie des problèmes d’approvisionnement en eau potable ».
Pour concrétiser cet objectif, Tebboune a appelé à « poursuivre le développement de la qualité de la formation à travers des partenariats avec des instituts et des universités de renommée internationale en vue d’échanger les expertises en matière de dessalement de l’eau de mer ».
Il aussi appelé à « relancer et à mettre en service l’ensemble des projets de stations d’épuration des eaux usées à l’arrêt au niveau des wilayas, afin de les exploiter dans l’irrigation au lieu d’utiliser les eaux souterraines ».