Une vive controverse a éclaté, au sein du gouvernement, au sujet de l’approbation présumée d’un transfert d’armes par Israël aux forces de l’Autorité palestinienne, incluant des armes létales, des blindés et du matériel cybernétique de renseignement. Les débats ont précisément éclaté sur le groupe WhatsApp des ministres mercredi matin, certains d’entre eux fustigeant une initiative dénoncée comme suicidaire pour le pays.
Ces réactions ont poussé le Premier ministre et le ministre de la Défense a prendre la parole pour réfuter l’existence d’un tel accord sur un transfert d’armes, affirmant qu’il ne s’agissait que de rumeurs et de « fake news ». « Il n’y a pas de limite aux fausses nouvelles, alors voici les faits : depuis que ce gouvernement a été établi, il n’a transféré aucune arme, pas même une, à l’Autorité palestinienne. Ce que nous avons fait, c’est mettre en œuvre une décision du ministre de la Défense Benny Gantz prise lors du gouvernement Bennett-Lapid en janvier 2022, qui consiste à transférer un certain nombre de véhicules blindés pour en remplacer d’autres devenus obsolètes. Aucun blindé, char ni Kalachnikov ne seront fournis à l’AP. Il faut savoir dénoncer les mensonges », a dit Benjamin Netanyahou dans une vidéo.
Cette polémique a éclaté au lendemain de l’annonce du transfert par les États-Unis d’une dizaine de véhicules blindés aux forces de sécurité palestiniennes avec l’approbation d’Israël, et suite aux affirmations d’un correspondant de la radio militaire israélienne, selon lesquelles la cargaison américaine contenait aussi 1 500 armes, dont des fusils M-16, pointeurs laser et fusils Kalachnikov.