Le Réseau tunisien des droits et libertés a exprimé, dans un communiqué publié dimanche, son refus absolu du huis clos imposé dans le cadre du procès relatif à l’affaire dite du « complot contre la sûreté de l’État ».
Alors que l’audience prévue ce mardi 4 mars se tiendra à distance sur décision du Tribunal de première instance de Tunis, le Réseau appelle à plus de transparence et exige un retour aux procès publics. Il plaide notamment pour une audience ouverte aux médias, aux observateurs et à la société civile, avec une retransmission en direct sur la télévision nationale.
Composé de partis politiques, d’organisations et d’associations, le Réseau réclame le respect des garanties d’un procès équitable, conformément aux normes internationales, en présence des avocats et des familles des détenus.
Pour rappel, cette affaire remonte à février 2023, lorsque les forces de sécurité avaient procédé à l’arrestation de plusieurs figures politiques, militants de la société civile et avocats. Les accusés sont poursuivis pour « formation d’une entente en vue de comploter contre la sécurité intérieure et extérieure de l’État ».
L’évolution du procès est suivie de près par les défenseurs des droits humains et les acteurs politiques.