• Qui sommes-nous ?
  • Contact
  • S'identifier
mercredi, 2 juillet, 2025
Pas de résultat
Afficher tous les résultats
عربي
TUNISIE DIRECT
  • NATIONAL
    • Politique
    • Nos Régions
  • INTERNATIONAL
  • SANTÉ
    • Infos Covid
  • ÉCONOMIE
  • CULTURE
  • SOCIÉTÉ
  • SPORT
    • foot
  • FEMME
  • IDÉES & DÉBATS
    • Editoriaux
    • soit dit en passant
    • Entretien
  • SCIENCES ET ENVIRONNEMENT
    • High-tec
    • animaux
  • NATIONAL
    • Politique
    • Nos Régions
  • INTERNATIONAL
  • SANTÉ
    • Infos Covid
  • ÉCONOMIE
  • CULTURE
  • SOCIÉTÉ
  • SPORT
    • foot
  • FEMME
  • IDÉES & DÉBATS
    • Editoriaux
    • soit dit en passant
    • Entretien
  • SCIENCES ET ENVIRONNEMENT
    • High-tec
    • animaux
TUNISIE DIRECT
Pas de résultat
Afficher tous les résultats
Page d'accueil INTERNATIONAL

Afrique : camouflets pour Paris

F Farès par F Farès
depuis 7 mois
dans INTERNATIONAL, Les infos du jour, SLIDER
Afrique : camouflets pour Paris
Share on FacebookShare on Twitter

Le 27 février 2023, le président Macron, à la veille d’une tournée en Afrique centrale, assurait que « l’Afrique est devenue une terre de compétition », une manière de répéter, de confirmer que la « françafrique », c’était vraiment terminée,  ce qu’il disait depuis son arrivée à l’Elysée en 2017. Il annonçait une nouvelle stratégie, la cogestion des bases militaires avec les pays où elles se situent. 

Lire aussi

Trump déclare qu’Israël a accepté les conditions d’un cessez-le-feu de 60 jours à Gaza

Pour l’exécution de Palestiniens: Deux snipers franco-israéliens poursuivis pour « crimes contre l’humanité » et « génocide »

En novembre, un rapport présenté à l’Assemblée nationale présentait la France « déstabilisée dans une Afrique en pleine mutation » et concluait qu’il fallait « reconstruire une offre stratégique claire. » Dans la foulée, le 2 février 2024, Emmanuel Macron confiait à l’ancien ministre et maire de Mulhouse, Jean-Marie Bockel, la mission de « refonder » les relations de la France avec les pays d’Afrique où se trouvent encore des bases militaires – le Gabon, le Sénégal, la Côte d’Ivoire et le Tchad, où environ 2 500 militaires sont déployés.

Lundi, il rendait compte au président et insistait sur la nécessité d’une nouvelle approche de la coopération militaire. La fin des bases perçues comme un vestige néocolonialiste, mais un remodelage fondé sur le respect de la souveraineté et la confiance, qui n’incluait pas de départ.

Le nouveau président du Sénégal, Diomaye Faye, élu sur un programme de retour à la souveraineté nationale, qui n’avait pas accueilli Jean-Marie Bockel, en raison de la campagne électorale en cours, n’a pas laissé à son homologue français le temps de s’exprimer sur l’avenir des bases militaires. Fort du triomphe de son parti, le Pastef aux législatives du 17 novembre (130 sièges sur 165), il a demandé ce jeudi à la France de fermer ses bases militaires. 

«Le Sénégal est un pays indépendant et souverain. La souveraineté ne s’accommode pas de la présence de bases militaires dans le pays», a-t-il affirmé. Et il a ajouté : « La France a esclavagisé, colonisé, et est restée. Si vous inversez les rôles, vous concevrez très mal qu’une autre armée puisse avoir une base militaire en France ». « Pas de rupture », a assuré le président sénégalais, simplement la volonté d’un autre partenariat :  «La France reste un partenaire important pour le Sénégal au regard du niveau d’investissements, de la présence de sociétés françaises et même de citoyens français qui sont au Sénégal».

Plus surprenant est, par contre, la décision du Tchad « de mettre fin à l’accord de coopération en matière de défense » signé avec Paris en 1966. Elle survient juste après une visite du ministre français des Affaires étrangères qui semblait s’être déroulée sans incident.  N’Djaména parle d’un « tournant historique » et de «  souveraineté pleine et entière », mais la lutte contre Boko Haram, la situation au Soudan voisin et les trafics de stupéfiants jouent sans doute un rôle dans ce revirement du président 

Mahamat Idriss Déby Itno qui avait été adoubé par Emmanuel Macron.

Quoiqu’il en soit, et même s’il n’y a pas forcément de sentiment anti français, c’est un camouflet de plus pour la France en Afrique, déjà chassée du Mali, du Niger et du Burkina Faso. Une perte d’influence continue dans son ancien « pré carré » qu’elle tente de combler avec de nouveaux partenaires. Paris vient de dérouler le tapis rouge pour le président Bola Tinubu à la tête d’un pays d’avenir, le Nigeria, 223 millions d’habitants et 60% du PIB de la Cedeao.

« Le 21ème siècle pourrait être – et doit être – le siècle de l’Afrique. Nous devons puiser dans la richesse naturelle, humaine et entrepreneuriale du continent pour en faire une réalité » proclamait en février 2023 le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres au sommet de l’Union africaine à Addis Abeba. Le président du Bénin, Patrice Talon, pense, lui, que « pour l’Afrique, le présent, c’est la Chine ».

F Farès

F Farès

  • Qui sommes-nous ?
  • Advertise
  • Contact
  • S’identifier

© 2021 TUNISIE DIRECT.

Pas de résultat
Afficher tous les résultats
  • Home
  • NATIONAL
  • INTERNATIONAL
  • SANTÉ
  • ÉCONOMIE
  • CULTURE
  • SOCIÉTÉ
  • SPORT
  • FEMME
  • SCIENCES ET ENVIRONNEMENT
  • النسخة العربية
  • S'identifier

© 2021 TUNISIE DIRECT.

Bienvenue

Connectez-vous à votre compte ci-dessous

Mot de passe oublié?

Récupérez votre mot de passe

Veuillez saisir votre nom d'utilisateur ou votre adresse e-mail pour réinitialiser votre mot de passe.

S'identifier

Add New Playlist

Tunisie Direct et des tiers selectionnés, notamment des partenaires publicitaires, utilisent des cookies ou des technologies similaires. Les cookies nous permettent d’accéder à, d’analyser et de stocker des informations telles que les caractéristiques de votre terminal ainsi que certaines données personnelles (par exemple : adresses IP, données de navigation, d’utilisation ou de géolocalisation, identifiants uniques). Ces données sont traitées aux fins suivantes : analyse et amélioration de l’expérience utilisateur et/ou de notre offre de contenus, produits et services, mesure et analyse d’audience, interaction avec les réseaux sociaux, affichage de publicités et contenus personnalisés, mesure de performance et d’attractivité des publicités et du contenu. Vous pouvez consentir à l’utilisation de ces technologies en cliquant sur « accepter »