Le chef de l’Union des paysans libyens, Ahmed Bou Halala, a déclaré hier que la sécheresse a endommagé un certain nombre de cultures agricoles et que « l’État doit intervenir d’urgence dans les crises de sécheresse pour sauver la richesse agricole, dans le cadre de la sécurité nationale ». Il a expliqué que « le soutien aux agriculteurs est suspendu depuis 2015 jusqu’à présent, alors que les prix ont doublé, en plus du manque d’intérêt des agriculteurs ». Il s’agit de la situation des agriculteurs en Libye.
À son tour, le conseiller de l’Autorité des céréales du ministère de l’Agriculture, l’ingénieur Ahmed Senoussi, a déclaré que la cessation des subventions sur les céréales depuis cette année a poussé de nombreux agriculteurs à s’abstenir d’exercer leur profession, tandis que les projets agricoles du gouvernement ont arrêté la production depuis 2011 en raison des troubles sécuritaires.
La Libye avait l’habitude d’aider les agriculteurs à importer des engrais et de l’urée, en les leur donnant gratuitement, puis a réduit la subvention de 50 %, jusqu’à ce qu’elle mette fin à la subvention, conformément aux politiques d’austérité adoptées par le gouvernement en 2015.
La superficie de la Libye est de 1,67 million de kilomètres carrés, dont 2% de terres arables, soit 3,6 millions d’hectares, tandis que les terres pastorales représentent 7,5% de la superficie totale, selon les estimations du ministère de l’Agriculture.