En quelques semaines, le prix unitaire d’un œuf est passé de 12 à 20 dinars et celui du plateau de 30 unités, qui n’était que de 360 dinars en septembre, a bondi à près de 600 dinars.
Les prix du poulet, habituellement très fluctuants, sont également repartis à la hausse pour atteindre 450 dinars le kilo. Dans les classes moyennes, pour lesquelles les viandes blanches et les œufs constituent la principale source de protéines depuis que la viande rouge est devenue inaccessible, c’est le dépit et la consternation, rapporte Jeune Afrique
Pour le président de l’Union nationale des producteurs d’œufs (Unpo), Djelloul Boudaoud, cette hausse est justifiée par la flambée du prix des aliments pour volaille qui a par ailleurs poussé bon nombre d’aviculteurs à mettre la clé sous la porte ces dernières années.
Sur les étals des marchés, les fruits et légumes connaissent aussi la même tendance haussière. La pomme de terre, l’oignon et la tomate sont cédés entre 90 et 100 dinars, alors que la mandarine, dont la fameuse clémentine sans pépins, fruit de saison par excellence, se vend entre 300 et 450 dinars.
Les dattes, dont c’est également la période de récolte dans les oasis de Tolga et Biskra, s’écoulent entre 300 et 600 dinars pour atteindre les 900 dinars pour la fameuse Deglet Nour, la star des dattes.
De leur côté, fidèles à leur rhétorique, les pouvoirs publics accusent « les spéculateurs » d’être derrière cette flambée des prix. Le ministre de l’Agriculture, indique JA promet un plafonnement imminent du prix des viandes blanches.