L’Algérie a dénoncé ce mercredi 10 janvier des « actes hostiles » de la part d’un pays arabe. Cette dénonciation a été faite lors d’une réunion du Haut conseil de sécurité (HCS), selon un communiqué de la Présidence de la République.
Présidée par le président de la République Abdelmadjid Tebboune, cette réunion a été consacrée à l’état général de la situation en Algérie, la situation sécuritaire dans les pays voisins et dans la région du Sahel.
Dans ce contexte, le Haut conseil de sécurité a exprimé ses regrets suite aux « actes hostiles enregistrés contre l’Algérie de la part d’un pays arabe frère », sans le citer.
Le communiqué ne précise pas de quel pays arabe il est question, mais tout porte à croire qu’il s’agit des Emirats arabes unis.
Les Emirats ont ces derniers mois étaient pointés du doigt par de nombreux chefs de partis politique dont le leader du mouvement Al Bina Abdelkader Bengrina et récemment Louisa Hanoune, présidente du parti des travailleurs.
Ce pays du Golfe est accusé d’agir contre l’Algérie en étant en collusion avec le Maroc et Israël et d’agir aussi contre la stabilité de l’Algérie dans la région du Sahel.
Cette réunion a vu la participation du général d’armée Said Chengriha, chef d’état-major de l’ANP, des responsables des services de sécurité, du Premier ministre, des ministres de l’Intérieur et des Affaires étrangères ainsi que des conseillers du président de la République.