Abdelmadjid Tebboune a dressé le bilan de ses quatre ans à la tête de l’Algérie dans un discours d’une centaine de minutes devant les deux chambres du Parlement réuni en Congrès, à Club des Pins, à l’ouest de la capitale, lundi 25 décembre.
Le président Tebboune a évoqué des acquis en matière économique avec un taux de croissance de 4,2%, des réserves de change de plus de 70 milliards de dollars et des exportations hors hydrocarbures estimées à 7 milliards de dollars. Ce dernier chiffre n’a jamais été atteint, selon lui, depuis l’indépendance de l’Algérie.
En matière sociale, Abdelmadjid Tebboune a rappelé sa décision d’attribuer une indemnité pour plus de deux millions de chômeurs et la suppression de l’impôt sur les revenus pour les bas salaires.
En politique extérieure, le chef de l’État algérien a estimé qu’Alger continue de soutenir les droits les Palestiniens en refusant tout déplacement des populations de Gaza en dehors de leur territoire.
Le Sahara occidental, selon lui, est une question de décolonisation, telle que mentionnée dans les résolutions des Nations unies.
Malgré la crise diplomatique actuelle entre Alger et Bamako, avec rappel des ambassadeurs, le chef de l’État n’a rien dit sur les relations avec le Mali. Il a juste dit que l’Algérie défendra pleinement l’Afrique en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU.
Le président a également annoncé la récupération de plus de 30 milliards de dollars de fonds détournés, englobant des sommes d’argent, des biens immobiliers et des unités industrielles.
Dimanche, il avait signé la loi de finances, soit le budget le plus important de son histoire, s’élevant à 113 milliards de dollars de dépenses publiques, avec un déficit attendu de 45 milliards de dollars.