Les libertés syndicales sont-elles menacées en Algérie ? Depuis quelques jours, les syndicats algériens sont vent debout contre deux projets de loi du gouvernement sur l’exercice de l’activité syndicale, la prévention des conflits sociaux et le droit de grève.
Les syndicats dont l’UGTA en appellent désormais à l’arbitrage du président Tebboune.
La colère des syndicats algériens a éclaté après la circulation de deux projets de loi sur l’exercice de l’activité syndicale et le droit de grève. Dès qu’ils ont découvert les contenus de ces textes qui n’ont pas été soumis au débat, de nombreux syndicats sont montés au créneau pour les dénoncer.
L’Union UGTA de Tizi-Ouzou a publié des communiqués pour rejeter les deux projets de loi du gouvernement qui sont en « contradiction directe avec les aspirations des travailleurs, de leurs représentants et remettent en cause les acquis fondamentaux des travailleurs algériens garantis jusque-là par les lois en vigueur ».
Les syndicats algériens de la Fonction publique sont également montés au créneau pour exprimer dans un communiqué publié samedi soir leur rejet des deux projets de loi qui, selon eux, « contredisent » la Constitution algérienne et les conventions ratifiées par l’Algérie. Ils demandent leur retrait parce qu’ils remettent en cause « dangereusement les libertés syndicales en Algérie ».