En Algérie, la société chargée des hydrocarbures Sonatrach a lancé, lundi 11 septembre, la plateforme SPEAKUP. Une initiative à travers laquelle l’entreprise d’Etat ambitionne, précise l’agence Ecofin, d’éradiquer les pratiques de corruption qui ont cours dans l’industrie pétrolière locale.
Le projet s’inscrit dans le cadre de la politique déployée par la compagnie pour, entre autres, redorer la réputation et la crédibilité de la compagnie, entachée ces dernières années par des affaires de corruption très médiatisées, dont celles impliquant ENI et SAIPEM.
À travers SPEAKUP, Sonatrach souhaite « faciliter la dénonciation honnête des actes de corruption et des pots-de-vin, et à renforcer la lutte contre la corruption ». Ainsi, les « employés, partenaires, clients et autres parties prenantes » pourront dénoncer sans crainte les actes jugés « graves, illégaux ou illicites », au regard de la législation en vigueur.
L’initiative intègre aussi les infractions à la stratégie de Sonatrach en matière de lutte contre la corruption dans l’industrie pétrolière et plus globalement, au code de conduite de l’entreprise publique.