Les autorités irakiennes ont annoncé ce jeudi avoir interpellé plusieurs des assaillants ayant participé à l’attaque contre l’ambassade américaine à Bagdad, précisant que parmi les auteurs de ces tirs de roquettes « certains ont des liens avec certains services de sécurité ».
Des salves de roquettes avaient été tirées à l’aube du 8 décembre contre l’ambassade américaine dans la capitale irakienne sans faire de blessés, dans un contexte de tensions régionales accrues alimentées par la guerre entre Israël et le Hamas palestinien.
Jamais revendiquée, cette attaque était la première rapportée contre l’ambassade depuis que des groupes armés pro-Iran ont lancé à la mi-octobre des frappes similaires contre les soldats américains ou les forces de la coalition internationale antijihadiste, en Irak ou en Syrie voisine.
« Selon des informations préliminaires, certains » des assaillants « ont malheureusement des liens avec certains services de sécurité », a indiqué dans un communiqué un porte-parole du Premier ministre irakien, le général Yehia Rasool, évoquant l’attaque contre l’ambassade américaine.
« Les services de sécurité ont arrêté un certain nombre d’entre eux », précise le communiqué, sans fournir leur nombre ni leur identité.
Un responsable sécuritaire à Bagdad, s’exprimant sous le couvert de l’anonymat en raison de la sensibilité du dossier, a fait état de 13 personnes interpellées, dont des membres des forces de sécurité.