Les terres rares, dont l’Algérie dispose d’importantes réserves, étaient aussi au menu de la récente visite du président français en Algérie, rapporte TSA.
Le président Abdelmadjid Tebboune a ordonné en juillet 2020, d’ « établir immédiatement la carte géologique de tous les gisements exploitables en terres rares, en tungstène, en phosphates, en barite et autres matériaux ».
En France, rappelle le quotidien L’Opinion, la sonnette d’alarme a été tirée en janvier dernier par l’industriel Philippe Varin qui a préconisé dans un rapport au président Macron des mesures pour sécuriser l’approvisionnement de l’industrie française en matières premières minérales.
L’industrie des terres rares dans le monde est actuellement dominée par la Chine». Selon les prévisions reprises par L’Opinion, la France et l’Europe devront importer à l’horizon 2030 entre 70 et 80% de leurs besoins en « métaux de la transition », c’est-à-dire le nickel, le cobalt, le lithium, l’aluminium, le manganèse, le cuivre et les terres rares, dont ne peuvent se passer les industries de pointe dans l’aéronautique, l’automobile, la défense, les télécommunications et les industries spatiales.
L’Algérie dispose de grandes capacités pour couvrir une partie de la demande. Selon la même source, citant des chercheurs, le Sahara algérien abriterait jusqu’à 20% des réserves mondiales de terres rares.
Selon le même journal, l’exploitation des métaux rares a été évoquée à deux reprises par le ministre algérien de l’Energie, Mohamed Arkab, avec des politiques français.