L’ancien chef du gouvernement, Hamadi Jebali, a été arrêté hier, dans la localité de Khezema, au niveau du croisement Bora Bora à Sousse par une brigade sécuritaire.
« Son téléphone portable ainsi que celui de son épouse ont été confisqués, et il a été conduit à une destination inconnue, sous prétexte qu’il ne détenait par une carte d’identité nationale », annonce sa page officielle Facebook.
Ses avocats ont annoncé par la suite, « l’avoir joint et rencontré, dès qu’ils ont appris la nouvelle de son enlèvement et qu’il a été conduit à la brigade de lutte contre le terrorisme à el-Gorjani ».
Selon sa défense, « Hamadi Jebali se considère comme avoir été victime d’enlèvement, qui s’est terminé par un état de disparition forcée ».
« Il s’abstient de répondre à toute question dans cette affaire, du fait de ses considérations politiques, et annonce entamer une grève de la faim sauvage jusqu’à sa remise en liberté ».
Sa famille avait « fait assumer, auparavant, la totale responsabilité de son intégrité physique et psychique au chef de l’Etat, appelant la société civile et les organisations des droits de l’homme à faire face à ces pratiques répressives et aux dépassements inhumains contre les droits et libertés inscrits dans la constitution et les traités internationaux ».