L’auteur présumé de l’attaque meurtrière à la machette mercredi contre deux églises d’Algésiras (sud de l’Espagne) était en instance d’expulsion depuis le mois de juin en raison de sa situation irrégulière, a indiqué ce jeudi le ministère espagnol de l’Intérieur.
Ce Marocain de 25 ans, accusé d’avoir tué un sacristain et gravement blessé un prêtre, n’avait « pas d’antécédents pénaux ou en matière de terrorisme en Espagne ou dans des pays alliés » et n’était pas surveillé par les services espagnols « ni ces derniers jours, ni auparavant », a affirmé le ministère dans un message à la presse.
« Une procédure d’expulsion avait été ouverte en juin pour situation irrégulière », mais « comme il s’agit d’une procédure administrative (…), sa mise en œuvre n’est pas immédiate », a-t-il souligné.
Le ministère a indiqué, par ailleurs, que le domicile du suspect, arrêté immédiatement après l’attaque et qui est toujours en garde à vue, avait été perquisitionné et que « tous les effets saisis étaient analysés » par les enquêteurs. Selon plusieurs médias, il vivait tout près des églises attaquées.
Le parquet a annoncé l’ouverture d’une enquête pour des « faits présumés de terrorisme », qui a été confiée au tribunal madrilène de l’Audience nationale, chargé des affaires les plus sensibles, notamment les dossiers de terrorisme.