«Ceux qui sont derrière ces terroristes seront punis» et «n’auront pas un destin enviable», a assuré le président russe. Il a également dénoncé un acte «terroriste barbare» et déclaré un jour de deuil national dimanche. Le Kremlin avait annoncé plus tôt «l’arrestation de 11 personnes, dont quatre terroristes impliqués dans l’attentat». Ces quatre auteurs présumés de l’attaque, tous «citoyens étrangers», ont été arrêtés dans la région de Briansk, frontalière de l’Ukraine et du Bélarus, selon les autorités.
Poutine a assuré que les assaillants ont été arrêtés en chemin vers l’Ukraine. Il ne mentionne pas la revendication du groupe jihadiste Etat islamique (EI). Le FSB a affirmé que les suspects avaient des «contacts appropriés du côté ukrainien» et comptaient fuir dans ce pays, sans fournir d’autres détails sur la nature de ces liens ni de preuve de leur existence.
«L’Ukraine n’a pas le moindre lien avec l’incident», a martelé le conseiller de la présidence ukrainienne, Mykhaïlo Podoliak, rejetant des accusations «absurdes». Le Premier ministre polonais Donald Tusk dit samedi espérer que cette attaque ne deviendrait pas «un prétexte» à une «escalade de la violence» dans une claire allusion à l’Ukraine.