Des centaines de roquettes ont été tirées depuis la bande de Gaza vers Israël ce samedi matin, mettant fin à une trêve globalement respectée depuis la fin d’une guerre de cinq jours en mai.
Le chef de la branche armée du Hamas a annoncé qu’il s’agit du déclenchement de l’opération « déluge d’Al-Aqsa »
« Nous sommes en guerre », a déclaré samedi le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, dans un message vidéo avertissant que le Hamas paierait « un prix sans précédent » après le déclenchement d’une offensive militaire surprise du Hamas au pouvoir à Gaza. « Nous sommes en guerre, il ne s’agit pas d’une (simple) opération (…). L’ennemi paiera un prix sans précédent », a déclaré Benjamin Netanyahu, « nous sommes en guerre et nous allons gagner ».
En réaction, Israël a lancé sa contre-offensive. L’opération de Tsahal dispose désormais de son nom de code : « Epées de fer ». Les troupes israéliennes sont engagées dans des combats au sol en « plusieurs endroits autour de la bande de Gaza » contre des combattants s’étant infiltrés à « l’aide de parapentes » par la mer et par la terre, selon le porte-parole de l’armée israélienne.
Le Maguen David Adom, l’équivalent israélien de la Croix-Rouge, a constaté à 13 heures (11 heures à Tunis) la mort de vingt-deux personnes. « Ils ont également soigné des centaines d’autres victimes », précise le communiqué.
Réactions de la communauté internationale
Les déclarations fusent depuis l’attaque perpétrée par le Hamas. De nombreux Etats ont condamné les violences , mais également le droit d’Israël à se défendre.
L’Italie « soutient le droit d’Israël à se défendre » contre « l’attaque brutale qui se déroule en Israël », a indiqué le gouvernement dans un communiqué. « L’Ukraine condamne fermement les attaques terroristes en cours contre Israël, y compris les tirs de roquettes contre la population civile à Jérusalem et à Tel Aviv », a déclaré le ministère ukrainien des Affaires étrangères sur un réseau social. « Nous exprimons notre soutien à Israël dans son droit à de défendre lui même et son peuple ».
La Russie et la Turquie, adoptent des réactions plus modérées. « Nous sommes en contact avec tout le monde maintenant. Avec les Israéliens, les Palestiniens et les Arabes », a déclaré Mikhaïl Bogdanov, vice-ministre russe des Affaires étrangères et émissaire du Kremlin pour le Proche-Orient et l’Afrique, cité par l’agence Interfax. « Bien évidemment, nous appelons toujours à la retenue », a-t-il souligné.
Erdogan, exhorte, quant à lui, Israël et les Palestiniens à « agir de manière raisonnable » et appelle à éviter une escalade des violences après les attaques lancées par le Hamas depuis la bande de Gaza. « Nous invitons toutes les parties à agir de manière raisonnable et à s’abstenir d’agir impulsivement ce qui augmenterait les tensions », a déclaré le dirigeant turc.
Enfin, la France, l’Angleterre, l’Espagne, et l’Allemagne condamnent l’attaque du Hamas.