La cinquième édition des Jeux olympiques massaï s’est tenue samedi 10 novembre au Kenya. Depuis 2012, cet événement sportif entend utiliser le sport comme moyen de préserver l’environnement et la faune, face aux anciennes traditions locales, telles que la chasse au lion, par exemple. Plus de 300 participants étaient réunis au village de Kimana ce week-end.
La cinquième édition des Jeux olympiques massaï s’est tenue samedi 10 novembre au Kenya. Depuis 2012, cet événement sportif entend utiliser le sport comme moyen de préserver l’environnement et la faune, face aux anciennes traditions locales, telles que la chasse au lion, par exemple. Plus de 300 participants étaient réunis au village de Kimana ce week-end.
Quelque 160 jeunes massaï, 120 hommes et 40 femmes, participent à la compétition. Aux côtés des épreuves de courses « classiques » qui voient les participants s’affronter sur des distances allant du 100 m aux 5 000 m, certaines compétitions ont été adaptées aux coutumes locales : les « rangus », des massues de bois destinées à se protéger des hyènes, remplacent notamment les disques dans les épreuves de lancer.
Dans une autre discipline revisitée, les participants s’affrontent sur une épreuve de saut en hauteur, où le but est de bondir pour toucher une corde avec le haut de son crâne. Cette épreuve reproduit « l’Adumu », la célèbre danse sautante pratiquée par les Massaï lors de cérémonies.
Depuis ses débuts, l’évènement est parrainé par David Rudisha, double champion olympique kényan du 800 mètres, détenteur du record du monde de la distance et lui-même massaï.