Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) a établi, jeudi, qu’au moins soixante-huit journalistes avaient été tués depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas. Parmi eux, soixante et un Palestiniens, quatre Israéliens et trois Libanais.
Par ailleurs, le CPJ avance que treize journalistes ont été blessés, trois sont portés disparus et vingt ont été arrêtés. Le comité affirme enfin mener des enquêtes concernant « de nombreux signalements non confirmés de journalistes qui auraient été tués, [seraient portés] disparus, [auraient été] faits prisonniers, [seraient] blessés ou menacés ».
« Le CPJ réaffirme que les journalistes sont des civils effectuant un travail important pendant ces périodes de crise et qu’ils ne doivent pas être pris pour cibles par les parties prenantes », a affirmé le coordinateur du programme du CPJ pour le Moyen-Orient, le Proche-Orient et l’Afrique du Nord, Sherif Mansour, cité dans le communiqué.
Le bureau des médias Palestinien annonce lui, 97 journalistes tués depuis le début de la guerre. Un écart qui s’explique notamment par la prise en compte des « fixeurs », à savoir des professionnels de médias palestiniens ( cameraman, monteur, photographe etc…), souvent relais d’informations pour les journalistes étrangers mais ne bénéficiant pas du statut de journaliste.