L’élargissement de l’Union européenne est « devenue une nécessité géopolitique après la guerre déclenchée par la Russie il y a un an et demi », reconnaissent les dirigeants des 27 États-membres, réunis à Grenade en Espagne. Néanmoins, il semble y avoir des désaccord quant au calendrier et à la méthode à adopter pour inclure de nouveaux pays (dont l’Ukraine).
Courrier International explique notamment que pour le Premier ministre belge Alexander de Croo, l’Europe n’est “pas prête” pour l’élargissement car des réformes sont nécessaires au préalable. “Je pense que nous devrions accélérer (l’élargissement), mais je pense aussi que nous devrions être honnêtes et réalistes avec les gens sur le temps que cela prendra”, a pour sa part déclaré le Premier ministre irlandais Leo Varadkar.
Ursula Von Der Leyen a de son côté rappelé les règles, « il ne peut pas y avoir de raccourcis », selon la présidente de la commission européenne. Si tout le monde s’accorde à dire que l’Ukraine a sa place dans l’UE, les 27 redoutent une nouvelle gouvernance à plus de 30 décideurs et s’interrogent sur les changements institutionnels à mettre en place pour éviter tout risque de paralysie.