Les épreuves du baccalauréat ont démarré ce mercredi 5 juin en Tunisie avec l’examen de philosophie dont le sujet a été fuité sur les réseaux sociaux quelques minutes après le début de l’épreuve.
Après l’information selon laquelle le sujet de philosophie a été fuité sur les réseaux sociaux quelques minutes après le début de l’épreuve, la ministre de l’Éducation Saloua Abassi a indiqué, aujourd’hui, dans une déclaration relayée par la radio Diwan FM que ce cas n’était pas considéré comme une fuite mais comme une tricherie, car il a été réalisé après la distribution des épreuves.
Elle a insisté sur le fait que le ministère avait pris toute une série de mesures administratives et techniques nécessaires pour prévenir les fuites des examens nationaux et que ce phénomène avait considérablement diminué ces dernières années.
De son côté, le directeur de la communication du ministère de l’Education, Mondher Afif, a souligné sur les ondes de Mosaïque FM que 148.930 enseignants et responsables avaient été mobilisés pour surveiller les examens.
Le directeur général des examens, Mohamed Mili, a indiqué que le fuitage de l’énoncé de l’une des épreuves du baccalauréat était une forme de fraude et a affirmé que des poursuites judiciaires et que des mesures disciplinaires seront prises à l’encontre des coupables et des élèves complices.