Présent sur le site d’une ancienne centrale à charbon dans le Massachusetts, mercredi 20 juillet, le président américain a fait un parallèle remarqué avec le Delaware, dont il a été le sénateur durant près de 40 ans. S’exprimant sur le réchauffement climatique, il s’est rappelé avoir grandi à côté d’une série de raffineries de pétrole dans son État natal, ajoutant qu’elles étaient responsables de la pollution omniprésente dans la région. Là-bas, « vous deviez mettre vos essuie-glaces pour littéralement enlever une nappe d’huile sur le pare-brise », a-t-il expliqué. « C’est pourquoi moi, et tant d’autres personnes avec qui j’ai grandi, avons un cancer. Et pourquoi, pendant très longtemps, le Delaware avait le taux de cancer le plus élevé du pays », a-t-il lâché, soulignant la nécessité de s’éloigner des combustibles fossiles.
Ces propos ont très vite été repris sur les réseaux sociaux, au point que la Maison Blanche a rapidement dû les démentir, bilan médical à l’appui. Dans le document, il y est écrit que Joe Biden a effectivement subi plusieurs ablations de cancers de la peau « non-mélanomes », et ce, avant le début de sa présidence. Toutefois, le bilan précise que les lésions causées par la maladie sont depuis « parfaitement cicatrisées ». Le chef d’État ne serait d’ailleurs plus concerné par ces ennuis de santé.Le président a, par ailleurs, annoncé de nouvelles mesures pour le climat, prises par décret : des fonds supplémentaires pour aider à protéger les régions confrontées à la chaleur extrême et des mesures pour stimuler la production d’énergie éolienne aux Etats-Unis.