Un haut responsable de l’ONU a souligné ce vendredi que les bilans des morts publiés par les autorités de la bande de Gaza n’avaient « jamais été contestés » lors des conflits précédents, alors que Washington a mis en doute leur crédibilité pour la guerre en cours contre Israël.
Vendredi, le ministère de la Santé du Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, a annoncé un nouveau bilan de plus de 7.300 personnes tuées dans le territoire palestinien en trois semaines de guerre, dont une immense majorité de civils parmi lesquels plus de 3.000 enfants.
« Dans le passé, les cinq, six cycles de conflit dans la bande de Gaza, ces chiffres étaient considérés comme crédibles. Personne n’a jamais vraiment contesté ces chiffres », a déclaré lors d’une conférence de presse à Jérusalem le patron de l’Agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini.
Il a d’autre part confirmé qu’« au moins 57 collègues » parmi les employés de l’UNRWA avaient été tués dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre le 7 octobre.
Les Etats-Unis et l’Allemagne doutent des chiffres fournis par le Hamas