Après avoir passé près d’un quart de siècle à la tête d’un régime liberticide qui dirigeait la Syrie d’une main de fer, Bachar al-Assad a pris la fuite, face aux groupes rebelles entrés dimanche dans Damas.
Le départ du «tyran» pour une destination inconnue s’est déroulé dans la plus grande discrétion. A bord d’un avion privé qui décollait de l’aéroport international de Damas, le chef de l’Etat syrien a quitté la capitale samedi à 22h (20h en Suisse), selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).
Les scénarios possibles
Si un flou total règne sur la destination d’Assad, trois options s’offrent à lui, selon le directeur de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane:
Il pourrait se rendre en Russie, soutien indéfectible qui a engagé son aviation dans la guerre en Syrie pour remettre en selle le président déchu.
L’Iran, autre allié qui a dépêché conseillers militaires et factions armées pour combattre au côté du pouvoir syrien.
Et enfin les Emirats arabes unis, un des premiers pays du Golfe à avoir rétabli des relations diplomatiques.