Le quotidien libanais Al Akhbar rapporte que les négociations en vue d’un cessez-le-feu à Gaza et d’un accord sur les otages ont progressé en ce qui concerne la réouverture du poste frontière de Rafah entre Gaza et l’Égypte.
L’Égypte et les Palestiniens gèreront ce passage clé, selon l’accord non définitif qui a été conclu, mais avec la présence d’Israéliens. Le média indique que, dans un premier temps, les habitants de Gaza malades seront autorisés à quitter la bande pour recevoir un traitement médical. Israël a exigé le contrôle du point de passage afin d’empêcher le Hamas de se réarmer.
Des sources proches des négociations révèlent que les négociateurs israéliens et égyptiens discutent actuellement de la mise en place d’un système de surveillance électronique le long de la frontière entre Gaza et l’Égypte. Cette proposition s’accompagnerait d’un retrait des forces israéliennes de la zone en cas d’accord de cessez-le-feu.
Cependant, Israël exige de conserver le contrôle d’une zone de la bande de Gaza frontalière de l’Égypte conquise début mai afin d’empêcher la « contrebande d’armes » à destination du Hamas palestinien à partir de l’Égypte. C’est ce qu’a déclaré ce jeudi 11 juillet le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
Cette exigence de conserver le « couloir de Philadelphie et le point de passage de Rafah » fait partie des « quatre principes » posés par Israël dans le cadre des négociations en vue d’un accord de cessez-le-feu à Gaza et de libération des otages. C’est ce qu’a expliqué le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, alors que le mouvement radical palestinien Hamas exige de son côté l’évacuation de cette zone par l’armée israélienne.