Adela et son mari Juan habitent au Texas, où ce dernier travaille comme aide à l’écurie des Tucker, une famille fortunée. Lorsque Juan impressionne le patriarche de la famille, Caleb, la situation suscite la jalousie du fils, Dylan.
Cinq films, une série TV de deux saisons… »The purge » est devenu au fil des ans un véritable phénomène. Le danger aujourd’hui se cache à tous les coins de rue. L’insécurité est omniprésente et la vie en milieu urbain est aussi pénible que si nous étions en zone de combats ou dans la jungle.
Ici, la purge quitte les grandes villes pour se délocaliser à la frontière mexicaine au Texas. Et des clandestins seront les victimes principales d’une purge qui ne s’arrête pas, laissant des mouvements extrémistes et racistes perpétrer le mouvement au-delà du jour fatidique. Opposition entre riches et pauvres, entre nationalistes radicaux et pro-immigration ou entre employés et patrons. Cela rebat les cartes et donne du coffre à un concept usé jusqu’à la corde dans les précédents épisodes. Certaines lignes de dialogues sont même très perspicaces et certaines réflexions pleines d’acuité et en parfaite adéquation avec l’état politique actuel des USA (le spectre de l’invasion du Capitole en début d’année plane sur le film). Celui-ci se dote donc d’un peu plus de fond et de considérations très pertinentes. « American nightmare 5 » est une série B violente et dirigée vers l’action, il ne faut donc pas s’attendre à une étude sociologique non plus, mais cela fait plaisir de voir un film de ce genre assumer son génial concept et de ne pas le laisser en arrière-plan comme un simple prétexte.