Les autorités algériennes ont officiellement demandé à intégrer les BRICS le 7 novembre. Pour le président algérien, qui avait évoqué cette possibilité en juillet dernier, cela permettrait à son pays de «s’éloigner de l’attraction des deux pôles».
Comme le rapportent plusieurs médias algériens dont le site Echourouk et la radio publique algérienne, les autorités algériennes ont déposé une demande officielle d’adhésion aux BRICS, acronyme des cinq pays qui forment actuellement le groupe : le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud.
Fin juillet, le président algérien Abdelmadjid Tebboune avait évoqué la possibilité d’une telle adhésion aux BRICS qui permettrait à son pays de «s’éloigner de l’attraction des deux pôles».
Il avait alors souligné qu’il ne fallait pas «devancer les événements» mais qu’il y aurait «de bonnes nouvelles».
L’envoyé spécial du président de la Russie pour le Moyen-Orient et les pays africains, vice-ministre des Affaires étrangères, a annoncé que Moscou se félicitait de l’intention de l’Algérie de rejoindre les BRICS.
Selon Sputnik, Mikhaïl Bogdanov a déclaré lors d’une conférence de presse : « Bien sûr, nous saluons l’intention de nos partenaires et des personnes partageant les mêmes idées de rejoindre les coordinations des BRICS et l’Organisation de coopération de Shanghai.
Il a poursuivi : « Nous avons établi un dialogue de confiance avec l’Algérie, et il est soutenu ».
« Mais cette question (adhésion de nouveaux membres aux BRICS) s’inscrit dans le cadre d’une action collective ». Bogdanov a ajouté que le président algérien Abdelmadjid Tebboune pourrait se rendre en Russie.