Ce mardi 20 mars, ce n’est pas que la fête de l’Indépendance, c’est également la Journée internationale du bonheur! Cette année comme en 2024, la Tunisie se classe à 113 place… sur 147 pays classés.
Il faut dire que la Tunisie a connu des jours plus radieux: elle a déjà atteint la 87éme place, mais elle a également fait pire à la 124e place.

Les pays nordiques, rois du bonheur
La Finlande, éternelle championne, décroche la première place pour la huitième année consécutive. Juste derrière, le Danemark et l’Islande complètent le podium. La Suède, s’invite en 4e position. Bref, là-haut, il fait peut-être froid, mais ça respire le bonheur!
Pendant ce temps, le Costa Rica et le Mexique créent la surprise en intégrant le top 10 pour la première fois, en 6e et 10e position. A l’autre bout du classement, l’Afghanistan reste le pays le plus malheureux du monde, durement touché par la crise humanitaire et la reprise du pouvoir par les talibans en 2021.

Et la France dans tout ça? 33e seulement, loin derrière la Belgique (14e) et le Canada (18e). Comme chaque année, ce classement du bonheur est établi en fonction de plusieurs critères: évaluations personnelles de la satisfaction dans la vie, PIB par habitant, soutien social, espérance de vie en bonne santé, liberté, générosité et niveau de corruption.
Les Américains, moins heureux
Les Etats-Unis enregistrent leur pire score historique, chutant à la 24e place. Pourtant, au sommet de leur bonheur, ils avaient atteint la 11e position. Une époque révolue…
Mais alors, qu’est-ce qui mine autant le moral des Américains? Selon le rapport, partager ses repas est fortement lié au bien-être. Or, le nombre d’Américains dînant seuls a explosé, augmentant de 53% en vingt ans. En 2023, un Américain sur quatre a déclaré avoir pris tous ses repas seul la veille.
Les auteurs du rapport sont formels: le nombre croissant de repas solitaires est l’une des raisons du déclin du bien-être aux Etats-Unis. Alors, si vous voulez être plus heureux, trouvez-vous un bon copain de table!
Les Etats-Unis sont également l’un des rares pays à connaître une augmentation des «décès par désespoir» (suicide ou consécutif à l’absorption excessive d’alcool, de drogues…) à un moment où ces décès sont en baisse dans la majorité des pays. Le rapport analyse le comportement de populations dans le monde entier en 2022-2024, et n’est donc pas lié aux bouleversements dus au retour de Donald Trump à la Maison Blanche.