Des bombardements israéliens, selon un journaliste de l’AFP, ont encore visé Khan Younès mercredi, dans le sud du territoire palestinien, et la ville voisine de Rafah, refuge pour des centaines de milliers de déplacés, qui craignent à présent un assaut terrestre.
Selon le ministère de la Santé du Hamas, cent personnes ont été tuées depuis mardi soir à travers la bande de Gaza.
Après avoir fui les combats plus au nord, plus de 1,3 million de déplacés, selon l’ONU, s’entassent à présent à Rafah, soit cinq fois la population initiale de cette ville adossée à la frontière fermée avec l’Egypte.
Netanyahu a annoncé à la télévision, hier mercredi, qu’il avait demandé à son armée de se préparer pour une offensive sur Rafah.
« Une intensification des hostilités à Rafah pourrait entraîner des pertes de vies civiles à grande échelle. Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour l’éviter », a averti à Genève Jens Laerke, un porte-parole du bureau de coordination de l’aide humanitaire de l’ONU (Ocha).