L’Algérie attache une grande importance à l’intégration économique africaine et aux infrastructures de base. L’engagement a été réitéré ce mardi 13 février par le président Abdelmadjid Tebboune.
Le chef de l’État a annoncé l’ouverture de zones de libre-échange avec certains pays voisins, dont ceux du Sahel, dans un contexte marqué par l’aggravation de la crise dans ces pays et la détérioration des relations avec le Mali.
Après le projet utopique d’accès à l’Atlantique miroité par le Maroc pour amadouer les pays du Sahel, l’Algérie répond par du concret.
M. Tebboune s’exprimait ce mardi en visioconférence à la 41e réunion du Comité directeur des chefs d’État et de gouvernement du NEPAD. « J’annonce à mes collègues présidents qu’en 2024, l’Algérie connaîtra la création de zones de libre-échange avec les pays frères à commencer par la Mauritanie, puis les pays du Sahel, Mali et Niger, en plus de la Tunisie et la Libye », a annoncé le chef de l’Etat, selon un communiqué de la présidence algérienne.