Le groupe terroriste État islamique (EI) a revendiqué jeudi l’attentat qui a fait 84 morts en Iran la veille, près de la tombe du général Qassem Soleimani, ex-architecte des opérations militaires iraniennes au Moyen-Orient. Mercredi 3 janvier, la République islamique commémorait sa mort, en 2020. Cela vient contredire les nombreuses voix pro-iraniennes, qui avaient accusé Israël et les États-Unis d’être derrière l’attaque.
Via ses chaînes Telegram, le groupe jihadiste a indiqué que deux de ses membres ont « activé leur ceinture explosive » au milieu « d’un grand rassemblement d’apostats, près de la tombe de leur leader « Qassem Soleimani » hier à Kerman, dans le sud de l’Iran ».
Avant la revendication de l’EI, le chef de la force Qods – la branche des opérations extérieures du Corps des gardiens de la révolution islamique -, le général Esmaïl Qaani, avait que les auteurs avaient été « approvisionnés par les États-Unis et le régime sioniste ». Le département d’État à Washington avait déjà rejeté comme « absurde » la suggestion d’une implication des États-Unis ou d’Israël. Le gouvernement israélien, lui, n’a pas commenté l’attentat.