ALGÉRIE-LIBYE – Au cours d’un entretien avec la chaîne qatarie Al-Jazeera, le Président Abdelmadjid Tebboune a révélé que son pays était prêt à « intervenir d’une manière ou une autre » en Libye voisine pour stopper l’avancée des forces du maréchal Khalifa Haftar. « Tripoli est une ligne rouge » a-t-il affirmé : « Nous n’acceptons pas que la capitale d’un pays maghrébin et africain soit occupée par des mercenaires. Nous allions intervenir ». « Le message est parvenu », a-t-il ajouté et « Tripoli n’a pas été occupé.
D’autre part, le président Tebboune a laissé entendre que le Maroc veut « faire taire la voix de l’Algérie ». Et il a répété: « Nous n’avons pas de problème avec le Maroc, mais c’est plutôt le Maroc qui a des problèmes avec l’Algérie », rappelant que la position de l’Algérie sur la question du Sahara reste « imprescriptible et immuable ».
SYRIE – Israël a procédé mardi soir à des frappes aériennes visant des positions militaires de l’armée de l’air syrienne dans la banlieue de Homs, a indiqué l’Observatoire syrien des droits de l’Homme. Au moins cinq soldats de l’armée et trois combattants alliés membres de la Défense nationale ont été tués, a indiqué à l’AFP le directeur de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane. « Les huit combattants sont syriens », a-t-il ajouté, faisant état de « plusieurs blessés ». L’agence officielle syrienne Sana a pour sa part fait état d’une « agression israélienne » en Syrie, suivie de représailles de la défense antiaérienne syrienne. Les avions israéliens sont arrivés en provenance de « l’espace aérien libanais », a précisé Sana, qui avait d’abord signalé des explosions à Damas ».
HAMAS – Plus de trois semaines après avoir bombardé un immeuble à Gaza qui abritait les bureaux de l’agence américaine Associated Press (AP) et de la chaîne qatarienne Al-Jazeera, l’Etat hébreu a affirmé, mardi 8 juin, que le mouvement islamiste palestinien cachait un système de brouillage électronique dans cet édifice. L’ambassadeur israélien aux Etats-Unis, Gilad Erdan, a « informé » les dirigeants d’AP que le Hamas « utilisait l’immeuble pour développer de nouveaux équipements susceptibles de compromettre le « Dôme de fer », système de défense antimissile israélien. La tour abritait « le renseignement militaire du Hamas, son département de recherche et développement, et une unité technologique », d’après les autorités israéliennes. Associated Press a déclaré dans un communiqué n’avoir pas reçu de « preuves étayant ces affirmations ».
La Marche des drapeaux prévue jeudi avait été annulée, son parcours n’ayant pas été autorisé par la police. Elle devrait avoir lieu mardi prochain. Selon la presse israélienne, Benjamin Netanyahou était à la manœuvre, soutenu par plusieurs membres de son parti, pour maintenir la manifestation malgré la réprobation des chefs des services de sécurité. Lundi, le Hamas a menacé d’une nouvelle escalade si la marche était maintenue.
CENTRAFRIQUE – Juan Rémy Quignolot, le français interpellé le 10 mai à Bangui, a été «placé sous mandat de dépôt, en détention provisoire» et l’enquête a été confiée à «un juge d’instruction qui a estimé que les charges sont graves». «Les chefs d’accusation sont espionnage, détention illégale d’armes de guerre et de chasse, association de malfaiteurs, atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat et complot», a indiqué Eric Didier Tambo, procureur général près la Cour d’appel de Bangui. Il encourt «les travaux forcés à perpétuité», selon le magistrat. Paris avait dénoncé son arrestation et sa médiatisation comme une “instrumentalisation manifeste (…) par le biais de réseaux de désinformation liés à la promotion d’intérêts bien identifiés qui sont habitués à viser la présence et l’action de la France en République centrafricaine”. Des manifestations populaires anti françaises ont eu lieu dans plusieurs villes du pays, où la France, ancienne puissance coloniale, est intervenue militairement de 2013 à 2016 (opération Sangaris). La France a gelé son aide budgétaire et suspendu sa coopération militaire avec la Centrafrique. Paris justifie cette décision par des engagements non tenus des autorités centrafricaines « tant sur le plan politique envers l’opposition que sur le comportement vis-à-vis de la France ». Il y a malgré tout des signes d’apaisement : la ministre des Affaires étrangères Sylvie Baïpo-Temon a déclaré en fin de semaine dernière que « la République française était un partenaire privilégié » de la Centrafrique. Si le dialogue n’est pas rompu, Paris attend maintenant que Bangui fasse un premier pas.
AFGHANISTAN – Dix employés de l’organisation de déminage HALO Trust ont été tués mardi dans la province de Baghlan, au nord de l’Afghanistan, a affirmé ce mercredi le ministère de l’Intérieur, accusant les talibans d’être derrière ces meurtres. « Les talibans sont entrés dans l’enceinte d’un organisme chargé d’opérations de déminage (…) et ont commencé à tirer sur tout le monde », a déclaré à la presse le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Tareq Arian. 16 employés ont été blessés. Selon le porte-parole des talibans Zabihullah Mujahid, les insurgés ne sont pas impliqués dans l’attaque. Le porte-parole du gouverneur de la province de Baghlan, Jawed Basharat, a quant à lui indiqué à l’AFP que les faits se sont produits dans une zone contrôlée par les forces gouvernementales. Les assaillants avaient le visage couvert par des masques, a-t-il précisé. En fin d’après-midi, le groupe État islamique a revendiqué l’attaque.
BIRMANIE – Cinq mois après le putsch militaire contre Aung San Suu Kyi, la résistance s’est militarisée et rend coup pour coup à l’armée. Tous les jours, on signale dans les villes des attaques à l’explosif à répétition, contre des soldats, des bâtiments administratifs, et des écoles, semant la peur. Un diplomate basé à Rangoun, pointe «une guerre civile birmano-bamar» en référence à l’ethnie majoritaire, qui peuple la plaine centrale du pays de 54 millions d’habitants. 577 soldats auraient été tués, et 378 blessés durant le seul mois de mai, avance l’agence Associated Press. «Il est très difficile d’avoir une analyse indépendante de la situation, et d’identifier ces organisations», juge Chong Jia Ian, expert à l’Université nationale de Singapour (NUS). On compte environ 70 groupes, formés parfois d’une poignée d’individus ou de plusieurs dizaines, selon les témoins sur place. Cette escalade dans les villes va de pair avec la reprise de combats d’ampleur avec les groupes ethniques rebelles chans et kayahs dans l’est du pays.
D’autre part, le rapporteur spécial de l’ONU sur la situation des droits de l’homme en Birmanie a averti que la faim et les maladies risquent de provoquer des «morts en masse».
NICARAGUA – La police a arrêté hier mardi 8 juin l’opposant Juan Sebastián Chamorro García, devenu ainsi le quatrième candidat à la présidentielle du 7 novembre emprisonné dans ce pays dirigé par le sandiniste Daniel Ortega. Ce cousin d’une autre candidate détenue, Cristiana Chamorro – a été arrêté entre autres pour «incitation à l’ingérence étrangère dans les affaires intérieures» et «organisation avec le financement de puissances étrangères pour perpétrer des actes de terrorisme», selon un communiqué de la police. Toujours mardi, un troisième candidat à la présidentielle, Felix Maradiaga, a été arrêté. Le parquet a ouvert contre lui une enquête pour agissements contre la souveraineté du pays et incitation à l’ingérence étrangère. Samedi, Arturo Cruz avait été arrêté à son retour des États-Unis » car il y a de forts indices qu’il ait attaqué la société nicaraguayenne et les droits du peuple ». Prêt à tout pour se maintenir au pouvoir, Ortega empêche les opposants qu’il considère les plus gênants de déposer leur candidature pour l’élection du 7 novembre. Pour Washington, ces arrestations sont « arbitraires » et Ortega est un « dictateur ».
INSOLITE – Plus d’une dizaine de drones, des caméras infrarouges, des centaines de véhicules et plusieurs milliers de personnes mobilisés… Le troupeau d’éléphants, une quinzaine avec trois éléphanteaux, qui vadrouille depuis des mois dans le sud-ouest de la Chine, donne du fil à retordre aux autorités locales. Leur périple tourne en boucle sur le site de CCTV, la télévision publique chinoise. De nuit comme de jour, on les voit traverser des axes routiers, emprunter des avenues ou encore forcer les barrières d’une petite boutique. Les dernières images montrent le troupeau en plein sommeil, allongé dans une forêt en périphérie de Kunming, une grande métropole du sud-ouest de la Chine. Ils peuvent être fatigués: ils ont parcouru plus de 500 km depuis qu’ils ont quitté leur réserve de Xishuangbanna, une région frontalière du Laos et de la Birmanie. La raison de leur inhabituelle migration reste un mystère mais les éléphants ont mis à sac sur leur passage des champs de maïs et occasionné de nombreux dégâts matériels dans les localités traversées.
HAÏTI – Le très contesté président Jovenel Moïse comptait sur un référendum réformant la Constitution d’Haïti pour se redonner un peu de légitimité, lui dont le mandat a expiré depuis le 7 février selon l’opposition, et qui gouverne à coups de décrets à la légalité douteuse. Prévu le 27 juin, il n’aura finalement pas lieu. Officiellement, c’est la faute du coronavirus qui n’a pas permis de rassembler et de former le personnel nécessaire, a affirmé le conseil électoral. L’opposition pense cependant que le Covid n’est qu’un prétexte pour annuler un référendum qui risquait de tourner au fiasco. De plus, des centaines d’habitants de Martissant ont fui en hâte ce quartier pauvre et très peuplé de Port-au-Prince pour se réfugier dans des gymnases et des églises. Des gangs rivaux s’y affrontaient violemment, allant jusqu’à couper la route nationale qui y passe, unique accès au sud du pays. Les forces de l’ordre n’entrent que rarement à Martissant, situé à quelques centaines de mètres de la présidence. La protection civile a recensé « 562 déplacés internes », parmi lesquels 69 enfants et 5 femmes enceintes, réfugiés dans une église d’une commune voisine, précise le communiqué de l’institution qui a aidé à leur « distribuer, ces dernières heures, de la nourriture, de l’eau et des kits d’hygiène ».
ONU – Il était seul en lice. Le Conseil de sécurité a approuvé, mardi 8 juin, l’attribution d’un deuxième mandat à Antonio Guterres, 72 ans, pour diriger l’ONU entre 2022 et 2026. Une dizaine de candidatures individuelles n’ont pas été retenues au motif qu’elles n’étaient pas soutenues par l’un des 193 pays membres de l’Organisation des nations unies. L’ex-premier ministre portugais, en poste depuis janvier 2017, devra être officiellement confirmé par l’Assemblée générale de l’ONU. Après un premier mandat consacré à limiter les conséquences potentiellement dramatiques pour l’Organisation de la politique unilatéraliste de Donald Trump, Antonio Guterres devra avoir «un plan de bataille pour toutes les crises brûlantes», juge un diplomate. Dans ce domaine, son bilan est maigre depuis cinq ans, Syrie, Yémen ou Mali restant désespérément en panne d’une solution politique. Au début de mai, Antonio Guterres soulignait que « les éléments clés de ses activités » reposaient sur la discrétion. « Parfois, pour être efficace, il faut le faire discrètement, pour établir des canaux de liaison entre les parties ».
ETATS-UNIS – Dans un rare moment d’union entre démocrates et républicains, le Sénat américain a adopté, mardi 8 juin, un projet de loi prévoyant des investissements ambitieux dans la science et les technologies, présenté comme un texte « historique » pour contrer la menace économique de la Chine et son modèle « autoritaire ». Ce plan destiné notamment 190 milliards de dollars (156 milliards d’euros) à la recherche et au développement, et vise aussi à encourager les entreprises à produire aux Etats-Unis des semi-conducteurs, aujourd’hui essentiellement fabriqués en Asie. Le plan américain prévoit aussi 120 milliards de dollars à une agence gouvernementale, la National Science Foundation, pour qu’elle encourage la recherche dans différents domaines jugés clés, comme l’intelligence artificielle. Le projet doit maintenant être adopté par la chambre des représentants. Pour Pékin, ce « projet de loi révèle l’égocentrisme paranoïaque des Etats-Unis »,
D’autre part, les États-Unis vont bientôt commencer à discuter d’un accord commercial avec Taïwan. Un éventuel accord commercial avec Taïpei risque de ne pas plaire à la Chine, qui considère Taïwan comme une de ses provinces et menace de recourir à la force en cas de proclamation formelle d’indépendance ou d’intervention extérieure.
Joe Biden s’est envolé ce matin pour son premier voyage en Europe. Premier arrêt de la tournée: la base de Mildenhall, dans l’est du Royaume-Uni, où le président s’exprimera devant des membres de l’US Air Force. Un tête-à-tête avec le Premier ministre britannique Boris Johnson est prévu aujourd’hui. Dimanche, Joe Biden rendra visite, au château de Windsor, à la reine Elizabeth II, qui règne depuis 69 ans. Il participe notamment au sommet du G7, avant sa première rencontre très attendue avec le président russe Vladimir Poutine à Genève. Avant le décollage d’Air Force One, Joe Biden a assuré sur le tarmac qu’il allait faire savoir «clairement à Poutine et à la Chine que les États-Unis et l’Europe (étaient) soudés». Toujours sur le tarmac de la base militaire d’Andrews, en banlieue de Washington, le président américain a ajouté qu’il comptait dévoiler bientôt une stratégie vaccinale mondiale.
IRLANDE DU NORD – Londres avait demandé à l’Union européenne d’être « flexible » pour résoudre leurs désaccords concernant les dispositions commerciales post-Brexit en Irlande du Nord. En vain. Londres et l4Ue ne sont pas parvenus, aujourd’hui, à se mettre d’accord. Dans un communiqué, le gouvernement britannique a assuré qu’il « continuera à travailler activement pour trouver des solutions », mais a averti qu’il examinera « toutes les options disponibles pour préserver la paix, la prospérité et la stabilité en Irlande du Nord ». Une menace pas du goût de l’UE, qui ripostera « rapidement » et « fermement » en cas d’action « unilatérale » de Londres, a mis en garde Maros Sefcovic, vice-président de la Commission. Depuis le 1er janvier, le protocole nord-irlandais maintient la province britannique d’Irlande du Nord dans le marché unique et l’union douanière européens pour les marchandises, en prévoyant des contrôles douaniers en mer sur les biens arrivant en Irlande du Nord depuis la Grande-Bretagne. Joe Biden a prévenu Boris Johnson qu’une absence de solution risquerait de compromettre les chances de succès de l’accord de libre-échange entre les deux pays, que recherche ardemment le Premier ministre britannique.
REINE – Des étudiants de la prestigieuse université d’Oxford, en Angleterre, ont provoqué une polémique mercredi en retirant un portrait de la reine Elizabeth II d’une salle commune en invoquant le colonialisme, une décision qualifiée d' »absurde » par le ministre de l’Éducation. Les membres du comité de la Middle Common room (MCR) du Magdalen College, une association d’étudiants de troisième cycle, ont voté en faveur du retrait de ce portrait car « pour certains étudiants, les représentations de la monarque et de la monarchie britannique représentent l’histoire coloniale récente », rapporte mercredi The Times, citant le compte-rendu d’une réunion de ce comité. Cette action « a été effectuée après une discussion sur le but d’un tel espace, et il a été décidé que la salle devrait être un lieu accueillant et neutre pour tous les membres », a déclaré le président du MCR, Matthew Katzman, auprès du Daily Mail. Et d’ajouter : « Aucune position n’a été prise sur la reine ou la famille royale – la conclusion était simplement qu’il y avait de meilleurs endroits pour accrocher cette image. »
PASS SANITAIRE – Montrer son pass sanitaire, c’est désormais montrer patte blanche. Longtemps annoncé, ce document – au format papier ou numérique – est officiellement mis en place ce mercredi 9 juin 2021 en France, coïncidant avec le lancement de l’avant dernière étape du déconfinement, ouverture des salles de restaurant, des piscines et salles de sport et couvre feu à onze heures. Sa présentation sera obligatoire dans de nombreux lieux et événements regroupant des foules. Trois preuves sont reconnues : l’attestation de vaccination contre le Covid-19, à la condition que les personnes disposent d’un schéma vaccinal complet, le test PCR négatif et le résultat d’un test PCR ou antigénique positif, attestant du rétablissement de la maladie, datant d’au moins 15 jours et de moins de six mois.
Pour leur part, les eurodéputés ont donné le feu vert au certificat numérique Covid européen. Destiné à faciliter les déplacements cet été au sein de l’Union européenne, il sera mis en place à partir du 1er juillet pour 12 mois. Il permettra dès le 1er juillet de se déplacer librement à l’intérieur de l’Europe. À l’instar du pass sanitaire français, il permettra de prouver que vous avez été vaccinés, que vous êtes rétabli du covid ou de présenter un test PCR négatif.
GROENLAND – Dixie Dansercoer, le plus célèbre explorateur belge, a trouvé la mort lundi soir, en pleine expédition au Groenland, alors qu’il tentait avec son collègue canadien Sébastien Audy de trouver un endroit sûr pour y dresser leur bivouac. « » Dixie ouvrait la voie et est soudain passé à travers la glace, pour tomber dans un gouffre. Les hélicoptères de secours sont arrivés sur place après trois heures et demie ce qui est relativement rapide étant donné les circonstances. Tout a été tenté pour descendre dans le gouffre mais celui-ci est incroyablement profond et il n’y avait pas de contact visuel avec le corps ». Après six heures, les recherches ont finalement été suspendues, en raison également du danger encouru par les sauveteurs. En compagnie du Canadien Sébastien Audy et de la Néerlandaise Johanna Adriana Simone Maria. le Belge traversait le pôle Nord de Narsarsuaq à Qaanaaq. Un voyage d’environ 2200 kilomètres, que le trio effectuait à l’aide d’un snowkite, une discipline qui allie skis et snowboard. Au cours de ce voyage, ils ont mené des recherches scientifiques sur le changement climatique.
PÉROU – Le candidat de la gauche radicale, Pedro Castillo, s’estime vainqueur de la présidentielle au Pérou, après le dépouillement de 99,795% des bulletins, où selon le décompte officiel il possède ce mercredi en fin d’après-midi (heure de Tunis) plus de 70.000 voix d’avance. Il a exhorté ses troupes à ne pas céder aux provocations et a remercié « au nom du peuple péruvien » les messages des « ambassades et gouvernements d’Amérique latine et d’autres pays » reçus pour le féliciter de sa « victoire ». Lundi, son adversaire Keiko Fujimori, a dénoncé des « irrégularités », des « indices de fraude » et « une claire intention de saboter la volonté du peuple ». Si elle perd, elle pourrait se retrouver en prison. Le parquet a requis 30 ans à son encontre dans une affaire de pots-de-vin présumés pour laquelle elle a déjà passé 16 mois en détention préventive. Son père, l’ancien président Alberto Fujimori, purge une peine de 25 ans de prison pour corruption et crimes contre l’humanité.