MAROC – Sur la base d’informations fournies par la Direction générale de la surveillance du territoire qui soupçonnait un gendarme de trafic de drogue, la police de Kénitra l’a arrêté au terme d’une course poursuite. Le suspect a forcé un barrage et une course poursuite s’est engagée sur l’autoroute Mnasra-Kénitra. Ses herses ont obligé le gendarme et son complice à s’arrêter. Lors de la fouille de leur véhicule, 400 grammes de drogues dures, des matières plastiques servant à confectionner les doses de cocaïne en capsules, une importante somme d’argent en liquide et une dizaine de smartphones ont été saisis. Lors de la perquisition d’un domicile à Témara utilisé par les deux complices, les enquêteurs ont procédé à la saisie de quelques grammes de drogues dures et d’une balance électronique, outil incontournable des dealers professionnels.
Des ressortissants sénégalais établis au Maroc qui s’apprêtaient à revenir au Sénégal pour la fête de Tabaski (Aïd al Adha) ont été bloqués à la frontière marocaine et d’autres emprisonnés. Ils ont interpellé les autorités sénégalaises pour débloquer la situation. A les en croire, les autorités marocaines leur demandent des autorisations de sortie du territoire venant du Consulat du Sénégal.
MAROC-ISRAËL – La Direction nationale israélienne de la cybersécurité a annoncé jeudi avoir signé un accord de coopération avec le Maroc. Il s’agit du premier accord de cyberdéfense mis en place entre les deux pays depuis le début des relations l’an dernier. L’accord a été signé à Rabat cette semaine en présence de Yigal Unna, le directeur général de la cyber direction israélienne, de son homologue marocain le général El Mostafa Rabii et du ministre marocain de la Défense Abdellatif Loudiyi. Il porte sur la coopération opérationnelle, la recherche et le développement et le partage d’informations et de connaissances, a indiqué la direction.
IRAN – ETATS-UNIS – Les tensions entre Téhéran et Washington sont montées d’un cran. La justice américaine a accusé, mardi 13 juillet, des agents de la République islamique d’Iran d’avoir planifié l’enlèvement aux Etats-Unis de la journaliste et militante irano-américaine Masih Alinejad. Cette dernière est la cible de harcèlement sur la Toile depuis qu’elle a lancé, en 2014, une campagne contre le port du voile obligatoire en Iran. Téhéran a vivement rejeté des accusations « absurdes et sans fondement ». « Ce n’est pas la première fois que les Etats-Unis s’engagent dans la création de ces scénarios hollywoodiens », a déclaré le porte-parole des Affaires étrangères iraniennes Saïd Khatibzadeh. Masih Alinejad, qui a quitté l’Iran en 2009, a expliqué sur CNN avoir reçu il y a huit mois une visite de la police fédérale qui lui a conseillé de quitter son domicile new-yorkais, mais n’avoir pas mesuré l’ampleur du complot. « Les détails sont choquants, je les ai appris hier », a-t-elle dit : « Ils me suivaient et voulaient me mettre sur un bateau en direction du Venezuela ! »
ETATS-UNIS – La justice a condamné plusieurs policiers blancs qui, en 2017, avaient roué de coups un manifestant noir sans savoir qu’il s’agissait en fait d’un collègue travaillant sous couverture. Un juge fédéral a condamné Randy Hays, mardi 13 juillet, à plus de quatre ans de prison. Il avait plaidé coupable « d’usage déraisonnable de la force », d’après des documents judiciaires. En juin dernier, Dustin Boone, un autre agent, avait été reconnu coupable de ces violences par un jury. Sa peine sera prononcée le 15 septembre, quatre ans jour pour jour après l’événement à l’origine de cette affaire emblématique des abus policiers aux États-Unis.
Un policier est mort de ses blessures jeudi (vendredi en Tunisie) après une fusillade dans le Texas au cours de laquelle quatre autres agents ont été blessés. Suite au signalement d’un homme possiblement armé et barricadé dans une maison dans la petite ville texane de Levelland, à 50 kilomètres de Lubbock, dans le sud des États-Unis, une unité d’intervention SWAT a été appelée en renfort aux forces de l’ordre jeudi en début d’après-midi. «Des coups de feu ont été échangés» et le Sergent Josh Bartlett a été blessé, a précisé la police du comté de Lubbock. Il est décédé à l’hôpital. Un homme de 22 ans, Omar Soto-Chavira, s’est rendu à la police jeudi soir et a été arrêté
CUBA – La Haute-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Michèle Bachelet, a demandé vendredi la libération urgente des personnes arrêtées lors de manifestations à Cuba, appelant au dialogue tout en réclamant la levée des sanctions qui frappent le pays. ‘ancienne présidente du Chili a réclamé ’une enquête indépendante, transparente et efficace » et réitéré « son appel à la levée des sanctions sectorielles unilatérales, compte tenu de leur impact négatif sur les droits humains, y compris le droit à la santé ».
A Washington, lors d’une conférence de presse avec Mme Merkel, Joe Biden a assuré envisager « plusieurs choses (…) pour aider le peuple de Cuba », un « État défaillant qui opprime ses citoyens ». Il a annoncé se tenir prêt à y envoyer des « quantités importantes » de vaccins anti-Covid « si, de fait, il était certain qu’une organisation internationale administrerait ces vaccins et le ferait de manière à ce que les citoyens aient accès à ces vaccins », Cuba n’ayant pas adhéré au programme onusien Covax.
ÉTHIOPIE- La guerre civile risque de s’intensifier au Tigré où les forces de défense du Tigré pont repris la semaine dernière leur capitale Mekele et étendu la zone des combats. Ce qui n’est pas du goût des dirigeants amahra, deuxième ethnie, qui ont décidé de déterrer la hache de guerre. La région a appelé en renfort les soldats à la retraite mais aussi des volontaires. Les Amahra veulent passer « à l’attaque » pour reprendre le terrain pris dernièrement par les rebelles Tigréens. « Nous sommes ici pour prendre les mesures nécessaires, pour anéantir et faire des sacrifices. Tous les Amhara, du plus haut au plus bas, se sont mobilisés », affirme un combattant: « les gens ont été très patients avec l’approche du gouvernement jusqu’à présent, mais même si les ordres (d’attaquer) ne viennent pas, nous ne reculerons pas ». Le Premier ministre Abiy Ahmed a promis de « repousser les attaques » des « ennemis » Tigréens.
AFGHANISTAN – Danish Siddiqui, un photographe de Reuters lauréat du prix Pulitzer, a été tué ce vendredi 16 juillet alors qu’ il couvrait des combats entre les forces de sécurité afghanes et les talibans à proximité d’un poste-frontière avec le Pakistan. Les forces de sécurité afghanes tentaient ce vendredi de reprendre la localité stratégique de Spin Boldak (Sud), tombée mercredi aux mains des talibans, quand Danish Siddiqui et un haut gradé afghan ont été tués par des tirs talibans, a indiqué à Reuters un commandant de l’armée afghane. Le photographe avait annoncé un peu plus tôt ce vendredi à Reuters avoir été blessé à un bras. Il était soigné et récupérait quand des combattants talibans qui faisaient retraite de Spin Boldak sont tombés sur le lieu où il se trouvait, selon le commandant cité par Reuters.
Les dirigeants de la province de Badghis, dans l’ouest de l’Afghanistan, dont la capitale Qala-i-Naw est attaquée depuis plusieurs jours par les insurgés, ont conclu un cessez-le-feu avec les talibans, a annoncé jeudi 15 juillet le gouverneur provincial Hessamuddin Shams.
INSOLITE – C’est une histoire incroyable qu’ont relatée les médias chinois ces derniers jours. Après 24 ans d’un combat acharné, Guo Gangtang a enfin retrouvé son fils, Guo Xinzhen, kidnappé alors qu’il n’était âgé que de deux ans. Ce dernier a été identifié grâce à des tests ADN menés dans le cadre de l’opération « Réunion », menée par le ministère de la Sécurité publique. Guo Xinzhen a été enlevé en 1997 alors qu’il jouait devant chez lui. Les recherches menées alors n’avaient rien donné et avaient poussé son père à se lancer dans un périple à moto à travers la Chine. Il a parcouru près de 500 000 km dans des conditions parfois extrêmes pour tenter de localiser son fils. Son engagement a d’ailleurs fait l’objet d’un film, Lost and Love, sorti en 2015. L’enfant aurait en fait été kidnappé par un couple qui a été placé en garde à vue. L’homme et la femme auraient ensuite vendu le petit garçon à une famille. Devenu enseignant, Guo Xinzhen a décidé de continuer de vivre avec les parents qui l’ont élevé et rendra visite à ses parents biologiques régulièrement. Selon le ministère de la Sécurité publique, les autorités chinoises ont pu retrouver 2.600 enfants kidnappés depuis le lancement d’une base de données ADN, créée en 2016.
POUTINE-TRUMP – Vladimir Poutine aurait lui-même ordonné l’opération visant à faire élire Donald Trump, si on en croit The Guardian. Dans son édition du 15 juillet, le quotidien britannique affirme avoir pu consulter une série de documents classés qui auraient fuité du Kremlin. Selon ceux-ci, le président russe aurait ordonné à ses agences d’espionnage d’utiliser « toute la force possible » pour aider le candidat républicain à remporter la Maison Blanche en novembre 2016. L’’un des documents, dont The Guardian publie un extrait de fac-similé en cyrillique, décrit Donald Trump comme un « individu impulsif, mentalement instable et déséquilibré, souffrant d’un complexe d’infériorité ». En le soutenant, argumente l’auteur, Moscou aura un levier sur la politique américaine à l’égard de la Russie, alors que les sanctions imposées par Washington après l’annexion de la Crimée en 2014 ont causé des tensions dans la société russe. Un passage mentionne du matériel compromettant pour Trump collecté lors des précédentes “visites non officielles de Trump sur le territoire de la Fédération de Russie”. Le Guardian a demandé une réponse au Kremlin. Dmitri Peskov, le porte-parole de Poutine, a déclaré que l’idée selon laquelle les dirigeants russes se seraient rencontrés et auraient accepté de soutenir Trump lors de la réunion de début 2016 était une « pure fiction ». Trump a quant à lui refusé de commenter l’affaire. Les experts appellent à la prudence, les documents « semblent » authentiques, mais cela pourrait être une entreprise de désinformation.
CHINE – La Chine a démarré ce vendredi matin son premier marché carbone en vue de réduire ses émissions de gaz à effet de serre. Premier pollueur mondial, Pékin veut accélérer sa transition énergétique pour atteindre la neutralité carbone. Les premiers échanges ont eu lieu à la Bourse de l’environnement et de l’énergie de Shanghai. La mise en place de ce marché permet aux autorités provinciales de fixer des plafonds de pollution pour les entreprises. Et si elles ne sont pas capables de les respecter, elles devront acheter des « droits à polluer » aux entreprises ayant une empreinte carbone plus faible que leur quota. Concrètement, les autorités délivrent un certificat pour chaque tonne de gaz à effet de serre qu’une entreprise est autorisée à émettre. En cas de non-respect, cette dernière doit payer des amendes. Le but de ce marché est d’obliger des milliers d’entreprises du pays à réduire leurs émissions polluantes, sous peine de subir des pertes économiques. Les centrales thermiques chinoises, qui fonctionnent encore à 60 % au charbon sont pour une grande part dans la pollution du pays. Près de 14 milliards de tonnes de CO2 l’an dernier, soit 29 % du total mondial.
MIGRANTS – Amnesty International dénonce le traitement « atroce » subi par des migrants interceptés en Méditerranée et envoyés de force dans des centres de détention en Libye avec l’aide « honteuse » des Européens, dans un rapport publié jeudi 15 juillet. Dans son rapport, Amnesty International affirme qu’à la fin de 2020 la direction libyenne de lutte contre les migrations illégales (DCIM, dépendant du ministère de l’intérieur) a « légitimé » ces violations des droits humains en prenant le contrôle de deux centres de détention gérés par des milices, où des centaines de réfugiés et de migrants ont fait l’objet de disparitions forcées au cours de ces dernières années. Dans l’un de ces centres, des témoins ont fait état de viols sur des femmes par des gardiens. Ces derniers les forçaient à avoir des relations sexuelles « en échange de nourriture ou de leur liberté », selon l’ONG. Pour Amnesty, les États européens « doivent suspendre leur coopération sur les migrations et les contrôles des frontières avec la Libye », et aider « de façon urgente des milliers de personnes coincées là-bas et ayant besoin d’être protégées ».
TOUR EIFFEL – Après huit mois de fermeture, la Tour Eiffel a rouvert ses portes ce vendredi 16 juillet. Plusieurs nouveautés ont été apportées au monument. De nombreux points de restauration ont ainsi été mis en place à chaque étage de la Dame de fer, avec notamment l’installation d’une terrasse estivale au premier ainsi qu’un bar à champagne au troisième. Même esprit pour la boutique de souvenirs, qui ne propose désormais que des objets 100 % made in France, des boules à neige jusqu’aux tours miniatures. On retrouve le « tour Eiffel kids », un nouveau parcours pour enfants, interactif, pédagogique et gratuit, avait été lancé début octobre 2020, juste avant la fermeture,. Une jauge de 50% a été mise en place dans ses ascenseurs. Le monument pourra accueillir jusqu’à 13.000 personnes par jour, contre 25.000 en été dans l’ère pré-Covid, et fait face à un déficit d’environ 120 millions d’euros sur les deux années de crise cumulées.
FRANCE – Une première pour un ministre de la Justice en exercice: à l’issue de près de six heures d’interrogatoire à la Cour de justice de la République (CJR), Eric Dupond-Moretti a été mis en examen pour prise illégale d’intérêts dans l’enquête sur de possibles conflits d’intérêts avec ses anciennes activités d’avocat. Dans cette affaire, il est soupçonné d’avoir profité de sa fonction de ministre pour régler ses comptes avec des magistrats avec lesquels il avait eu maille à partir quand il était avocat, ce qu’il réfute. Le premier dossier concerne l’enquête administrative ordonnée en septembre par le garde des Sceaux contre trois magistrats du parquet national financier (PNF) qui ont fait éplucher ses relevés téléphoniques détaillés (« fadettes ») quand il était encore une star des prétoires. Dans le second, il lui est reproché d’avoir diligenté des poursuites administratives contre un ancien juge d’instruction détaché à Monaco, Édouard Levrault, qui avait mis en examen un de ses ex-clients et dont il avait critiqué les méthodes de « cow-boy » après que ce magistrat a pris la parole dans un reportage. Eric Dupond-Moretti s’est toujours défendu de toute prise illégale d’intérêts, martelant qu’il n’a fait que « suivre les recommandations » de son administration. Ses avocate vont déposer un recours en nullité.
Le ministre doit-il démissionner? La classe politique est divisée. Eric Dupond-Moretti a la confiance du président de la République et de celui du Sénat, mais la majorité des opposants estime qu’il doit quitter le gouvernement en application de la jurisprudence Balladur selon laquelle un ministre mis en examen démissionne.
INTEMPÉRIES – Le bilan est très lourd en Allemagne, au moins 103 morts,des centaines de disparus et il pourrait encore s’aggraver. Près de Cologne, à Erfstadt-Blessem, un important glissement de terrain s’est produit. Il ne reste parfois que des miettes des habitations ; les routes sont désormais au bord de falaises et la population est médusée. Les quartiers sont envahis par les eaux et les sols ne résistent plus. Pour les secours, il est difficile d’intervenir et de porter assistance. Seuls les hélicoptères peuvent être utilisés depuis ce matin. Abasourdis face à l’ampleur de la catastrophe, riverains et secouristes savent qu’il faudra des semaines avant que villes et villages ne retrouvent leur visage d’antan. Chacun nettoie d’abord devant sa porte. Par endroits, l’eau est montée à trois mètres de haut. Il s’agit de la pire catastrophe naturelle dans ce pays depuis la guerre.
La Belgique paie aussi un lourd tribut avec au moins 23 décès. L’armée a été déployée dans quatre des dix provinces du pays pour participer aux secours et notamment aux nombreuses évacuations. À Liège et à Namur, la situation est devenue tellement problématique que les riverains de la Meuse et de la Sambre sont priés d’évacuer leurs habitations. Et les inondations consécutives à des pluies diluviennes ont aussi causé de nombreux dégâts aux Pays-Bas, au Luxembourg ou encore en Suisse. Dans l’Est de la France, la situation revenait à la normale cet après-midi.
BELGIQUE-SYRIE – Dix enfants belges de combattants jihadistes et six mères ont quitté le camp de Roj en Syrie et étaient ce vendredi en cours de rapatriement vers la Belgique, a-t-on appris de source proche du dossier à Bruxelles. L’opération de retour est la plus importante organisée par les autorités belges depuis la chute de l’organisation Etat islamique en 2019. Le 4 mars, au lendemain d’un feu vert des services antiterroristes, le Premier ministre Alexander De Croo avait promis de « tout faire » pour rapatrier les enfants de moins de 12 ans. Il avait évoqué le risque de voir les enfants présents sur place devenir «les terroristes de demain». «Nous ne pouvons pas le tolérer. On doit donc tout faire pour les faire sortir de là». Le Conseil National de Sécurité avait alors confirmé la démarche de rapatriement des enfants, la limite d’âge étant fixée à 12 ans».
SIBÉRIE – Les 18 passagers et membres d’équipage de l’avion russe qui avait disparu des radars en Sibérie, ont été retrouvés ce vendredi vivants et sans blessures graves. L’appareil, un Antonov exploité par la compagnie « Aviation légère sibérienne » (SiLA), reliait la petite ville de Kedrovy à Tomsk quand il a cessé d’émettre. Pendant quelques heures, l’avion reste introuvable. Dès lors, les autorités s’attendaient au pire. Et pour cause : la disparition de l’avion intervient à peine plus d’une semaine après un autre accident impliquant un Antonov. L’avion a été retrouvé à environ 150 kilomètres à l’ouest de Tomsk, où il aurait dû atterrir. Aucune blessure grave n’est à déplorer parmi les survivants, les médecins ayant « enregistré principalement des contusions et des écorchures », selon un communiqué publié par les autorités régionales. « Nous avons tous cru à un miracle. Et grâce au professionnalisme des pilotes, il a eu lieu et tout le monde est en vie », a salué le gouverneur de la région de Tomsk.
CHYPRE – Un navire turc a tiré ce matin des coups de semonce en direction d’un bateau des gardes-côtes chypriotes menant une opération contre l’immigration clandestine depuis la Turquie au large de la côte nord de l’île divisée, sur fonds de tensions croissantes entre Nicosie et Ankara. Cet incident survient à quelques jours de la visite du président turc dans l’autoproclamée République turque de Chypre-Nord (RTCN). Celle-ci doit marquer le 47e anniversaire de l’invasion turc du tiers nord de l’île méditerranéenne en 1974, en réaction à un coup d’État de nationalistes chypriotes-grecs qui souhaitaient la rattacher à la Grèce. Aujourd’hui, Erdogan a annoncé qu’il prendrait la parole devant le Parlement de la RTCN et annoncerait « de bonnes nouvelles ».