ALGÉRIE – Face à l’hécatombe constatée du fait de la pandémie du Covid-19, les autorités ont décidé de mettre en œuvre de nouvelles restrictions dont la réimposition d’un couvre feu partiel, mais elles ont annoncé ce lundi la levée de l’obligation pour les voyageurs de s’isoler pendant cinq jours à l’arrivée dans le pays. «Sur instruction du président de la République, […] l’obligation du confinement sanitaire de cinq jours a été levée», indique le Premier ministre Aïmene Benabderrahmane dans une note adressée au gouvernement. La note datée du 25 juillet précise que «les voyageurs doivent présenter un test PCR de moins de 36 heures et se soumettre à un test antigénique à l’arrivée». Si cette décision est susceptible de rasséréner les Algériens de la diaspora désireux de rentrer au pays pour l’été, elle survient le jour même où un nouveau record d’infections a été enregistré, avec 1 505 cas en 24 heures. Lundi, le ministère des Affaires religieuses a décidé de fermer à nouveau les mosquées dans les 35 préfectures (sur 58) les plus affectées, dont Alger, Oran, Constantine et Sétif. Les édifices religieux avaient été rouverts en février après plus d’un an de fermeture.
MAROC – Sous l’effet du covid et des mesures sanitaires, la situation de l’emploi s’est dégradée. Selon l’enquête nationale sur l’emploi du Haut-Commissariat au Plan (HCP), réalisée au terme du premier trimestre de l’année 2021, l’économie nationale a enregistré une perte de 202.000 postes d’emploi au niveau national, alors qu’une année auparavant, entre les premiers trimestres de 2019 et de 2020, pas moins de 77 .00 postes avaient été créés. Le nombre de chômeurs a ainsi augmenté de 19%, passant numériquement de 1.292.000 à 1.534.000 chômeurs recensés par le HCP, entre le premier trimestre de l’année 2020 et celui de 2021. Au cours de cette période, le taux de chômage est, quant à lui, passé de 10,5 % à 12,5%, enregistrant une forte hausse. Pour les femmes, la hausse est encore plus importante, ce taux étant passé de 14,3% à 17.5%. Selon Mehdi El Fakir, économiste et analyste économique,«les raisons de la hausse du taux de chômage des femmes est tributaire de la nature de l’activité exercée. Ce n’est pas une question discriminatoire. Par exemple, les activités à caractère social marchaient très bien avant le Covid-19, ce qui n’est pas le cas actuellement». Le taux de pertes d’emplois des femmes au Maroc est énorme, mais elles ont fait preuve d’une grande capacité d’adaptation en se convertissant dans d’autres secteurs. Par exemple, certaines femmes qui travaillaient dans les hammams, ou dans les centres d’appels, ont travaillé en tant que femmes de ménage pour arrondir leurs fins de mois au cours de cette période post-Covid», nuance l’analyste.
CÔTE D’IVOIRE – Après un premier contact téléphonique au début du mois de juillet, le président Ouattara et l’ex-président Gbagbo vont se rencontrer demain après-midi au palais présidentiel à Abidjan. « Le simple fait de voir Ouattara et Gbagbo ensemble est perçu comme un acte d’apaisement et un image forte offerte aux Ivoiriens dans leur quête de paix et de réconciliation nationale », note ce mardi le journal d’opposition Notre Voie. « Rendez-vous de l’espoir ? » s’interroge le quotidien pro-gouvernement Fraternité Matin qui espère que la rencontre « ouvrira de nouvelles perspectives pour une paix durable ». « Laurent Gbagbo est dans un esprit d’ouverture, de dialogue et de réconciliation. Il ne peut pas exclure quelque rencontre que ce soit avec un acteur majeur de la politique, cela va dans la droite ligne de notre disposition d’esprit que de rencontrer le président Ouattara », affirme Franck Anderson Kouassi, porte-parole du Front populaire ivoirien (FPI), le parti de Laurent Gbagbo. « Il n’y a jamais eu d’interruption du dialogue dans notre pays et il se poursuivra parce que telle est la volonté du gouvernement », estime de son côté, le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly. Leur dernier tête-à-tête remonte au 25 novembre 2010.
MIGRANTS – L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a annoncé qu’au moins 57 migrants cherchant à rejoindre l’Europe sont morts noyés hier lundi dans un naufrage en mer Méditerranée au large de la Libye. Selon l’OIM, le naufrage s’est produit au large de la ville de Khoms, située à 120 kilomètres de la capitale Tripoli sur la côte ouest de la Libye. Selon les témoignages de survivants, au moins 20 femmes et deux enfants font partie de ceux qui ont perdu la vie. Les nationalités des migrants n’ont pas été précisées mais des images diffusées par l’organisation montrent des survivants visiblement épuisés, semblant tous originaires de pays d’Afrique subsaharienne. L’OIM rappelait à la mi-juillet, que presque 900 personnes ont péri dans les eaux de la Méditerranée cette année, soit le double de celui de l’année dernière. Dans le même temps, le HCR (Haut Commissariat de l’ONU pour les Réfugiés) affirme que les garde-côtes libyens ont rapatrié plus de 13.000 migrants en Libye au premier semestre 2021, dépassant déjà le chiffre total pour 2020. Ces renvois en Libye, un pays qui connaît une instabilité depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011 et dont n’ont cessé de profiter les passeurs et les trafiquants, ainsi que les conditions déplorables dans les centres de détention sont régulièrement dénoncés par les ONG et les agences onusiennes.
ÉTHIOPIE – Un grand rassemblement patriotique s’est tenu ce mardi 27 juillet 2021 dans la capitale éthiopienne Addis-Abeba à l’initiative de la mairie qui a appelé les jeunes à se mobiliser pour aller combattre les rebelles tigréens dans le nord du pays. En effet, la guerre qui se déroule au Tigré depuis presque neuf mois a récemment débordé sur les régions voisines, affaiblissant lourdement l’armée nationale. Le gouvernement éthiopien est désormais forcé à militariser rapidement une partie de la société. Dimanche, c’est la région d’Amhara qui avait demandé à « tous les jeunes » de prendre les armes contre les forces de la zone voisine du Tigré, qui ont affirmé avoir pris le contrôle d’une ville d’Amhara pour la première fois depuis le début du conflit dans la pays. Au total, six régions ont annoncé l’envoi de troupes et de forces spéciales pour renforcer l’armée fédérale. Il y a une dizaine de jours, l’Éthiopie et la Russie ont signé un accord de coopération militaire alors qu’Addis Abeba accuse d’ingérence les Etats-Unis qui ont pris des sanctions en raison de la guerre au Tigré.
RDC – Les étudiants tentent de manifester depuis lundi matin après l’assassinat vendredi d’un de leurs camarades par un policier. Deux des agents impliqués ont été arrêtés. Le troisième, le tireur, est en fuite. Mais cela n’a pas suffi à calmer la colère des étudiants. Il y a des affrontements autour de l’université de Kinshasa. Le site Seneweb indique que des affrontements ont d’abord éclaté entre les kulunas, les voyous des quartiers populaires, et les étudiants qui tentaient de sortir de l’enceinte de l’université. Les kulunas ont chargé, jeté des pierres, démonter les barricades de fortune érigées par les étudiants et les ont ramenés du côté de la police, qui restait en arrière. Pour les étudiants, il est clair que kulunas et policiers collaborent. Les voyous se sont ensuite retirés et la police a libéré les étudiants arrêtés. Le calme est revenu dans la soirée. Il y a des blessés des deux côtés.
Sept militaires et quinze rebelles du groupe Forces démocratiques alliées (ADF), présenté par l’État islamique comme sa branche en Afrique centrale, ont été tués en trois jours des combats dans le nord-est de la République démocratique du Congo, selon un bilan donné mardi par l’armée. 150 otages, « qui servaient de bouclier humain aux ADF », lors des combats ont été libérés.
INSOLITE – Ça s’est passé le 21 juillet au Texas (États-Unis). Ce jour-là, une femme a observé et filmé une scène qui lui semblait étrange. On y aperçoit un homme abandonnant un husky sibérien sur le bord de la route puis le chien courant après la voiture de son maître. Découvrant cela, la conductrice a aussitôt prévenu les autorités. Le chien a été placé en refuge et la vidéo a beaucoup circulé sur les réseaux sociaux. Après un appel à témoins, l’ex-propriétaire de Nanook a été retrouvé. Il est aujourd’hui accusé de cruauté envers les animaux. Finalement, celui qui semble avoir le plus gagné dans cet épisode, c’est Nanook.
IRAK – Réunis dans le bureau Ovale lundi 26 juillet, le président américain, Joe Biden et le Premier ministre irakien, Mustafa Al-Kadhimi ont signé un accord mettant fin à la mission de combat des troupes américaines en Irak à la fin de l’année 2021. Il ne s’agit pas d’un retrait complet, mais d’une « nouvelle phase »: des soldats resteront pour former et assister les forces irakiennes. « Notre combat commun contre l’organisation État islamique [EI] est essentiel pour la stabilité de la région, et notre coopération en matière de lutte antiterroriste va se poursuivre tandis que nous évoluons vers cette nouvelle phase, dont nous discutons », a ajouté Joe Biden. « La relation va complètement évoluer vers un rôle de formation, de conseil, d’assistance et de partage de renseignements », a précisé le département d’État américain dans un communiqué. Officiellement, les quelques 2 500 militaires américains encore déployés dans le pays ne combattent pas et jouent déjà un rôle de « conseillers » et de « formateurs ».
IRAN-SUÈDE – Un ancien responsable du régime iranien va être jugé en Suède pour son rôle présumé dans une partie des exécutions de masse d’opposants ordonnées par l’ayatollah Khomeini durant l’été 1988, ont annoncé mardi les autorités judiciaires suédoises.Selon l’acte d’accusation, Hamid Noury, 60 ans, qui occupait à l’époque des fonctions d’adjoint au procureur dans une prison iranienne. Les autorités suédoises avaient pris la décision historique d’arrêter le 9 novembre 2019 un Iranien, dont ils n’avaient pas révélé le nom, soupçonné « d’atteinte au droit international en Iran, d’infraction grave et de meurtre, remontant à la période du 28 juillet au 31 août 1988 à Téhéran, en Iran ». Durant cette période, les autorités iraniennes ont soumis à des disparitions forcées plusieurs milliers de dissident·e·s politiques dans des prisons à Téhéran et dans de nombreuses autres villes du pays, avant de les exécuter en secret. Le président élu Ebrahim Raïssi est également accusé d’avoir joué un rôle majeur dans ces massacres de 1988. Le 29 juin, le rapporteur spécial de l’Onu sur la situation des droits de l’homme dans le pays, Javaid Rehman, a demandé l’ouverture d’une enquête internationale afin de déterminer son rôle exact.
CAPITOLE – La commission d’enquête de la Chambre des représentants s’ouvre ce mardi à Washington avec de premières auditions. Une commission qui divise républicains et démocrates. Nancy Pelosi, la présidente démocrate de la Chambre des représentants, a promis que cette commission permettrait de « découvrir la vérité » mais elle a affiché son intention de prendre en considération la responsabilité politique de Donald Trump. Il n’en fallait pas plus pour raviver les tensions entre démocrates et républicains . Le principal point de tension vient du fait que deux élus pro-Trump ont été écartés par la présidente Pelosi au moment de constituer les membres de la commission d’enquête. Seuls deux républicains, directement choisis par Nancy Pelosi, ont accepté de participer : Liz Cheney et Adam Kinzinger, tous deux connus pour être anti-Trump. La commission est « une imposture » dont le « résultat est prédéterminé », a tonné Kevin McCarthy, le leader des Républicains, en accusant ces deux élus d’être au service de Nancy Pelosi. Un commentaire jugé « puéril » par Liz Cheney. Le but de cette commission est de déterminer « qui a organisé cette attaque, qui a payé pour, comment ils ont presque réussi à renverser le résultat d’une élection présidentielle, [et] pourquoi ils l’ont fait ». Selon des révélations du « New York Times », le fait que « des membres du Congrès aient été impliqués dans l’organisation du rassemblement qui a précédé les violences » n’est pas impossible.
FLORIDE – « Grâce aux efforts héroïques (des équipes de secours), la dernière personne disparue a été localisée et identifiée », a déclaré lors d’une conférence de presse Daniella Levine Cava, la maire du comté de Miami-Dade. Le bilan est dons de 98 morts. La dernière victime a été identifiée par la police comme étant Estelle Hedaya. Selon le frère de cette dernière, cité par le New York Times, cette femme de 54 ans venait de déménager en Floride depuis New York. L’immeuble Champlain Towers South, donnant sur le front de mer de Surfside, au nord de Miami Beach, s’est partiellement effondré le 24 juin au beau milieu de la nuit. Si, un mois après le sinistre, ses raisons restent encore inconnues, les premiers éléments de l’enquête ont laissé apparaître que la structure du bâtiment semblait par endroits dégradée. La police continue de rechercher des preuves et des restes humains parmi les tonnes de gravats.
GRÈCE – « Le feu est incontrôlable », s’est alarmé cet après-midi, à la radio Skai, Yannis Kalafatelis, le maire de Dionysos, une des localités touchées par l’incendie de forêt qui s’est déclaré ce mardi matin au pied du mont Penteli, dans la banlieue nord d’Athènes. Le sinistre menaçait alors des habitations. Des dizaines de pompiers sont mobilisés, épaulés par cinq hélicoptères et cinq bombardiers d’eau. Le vent qui souffle à 38 km/h complique les opérations, selon les pompiers et les autorités locales. Si la circulation a été interrompue sur plusieurs tronçons d’autoroute, aucun ordre d’évacuation n’a été donné pour l’instant et personne ne serait en danger. Cependant, les autorités ont envoyé des messages d’alerte sur téléphone portable pour prévenir les habitants de la région, leur demandant de « se tenir prêts à suivre les instructions ». Certains ont déjà quitté leurs foyers. En juillet 2018, 102 personnes avaient trouvé la mort dans la ville côtière de Mati, près d’Athènes, le pire bilan provoqué par un incendie dans le pays. Le feu était parti d’une pente du mont Penteli.
LIBYE – Selon les médias libyens cités par l’agence italienne «Nova», Mohammad al Kani, commandant de la milice libyenne Kaniyat liée depuis 2018 à l’Armée nationale libyenne (ANL) autoproclamée du général Khalifa Haftar, aurait été tué à l’aube ce matin lors d’une embuscade à son domicile dans la zone de Bouatni, en périphérie de Benghazi. Il a été tué lors d’un échange de tirs avec des membres de la milice rivale Tariq bin Ziyad, également liée à l’ANL ou, selon une autre source, après avoir « résisté » à des membres de l’armée de l’Est venue l’arrêter munis d’un mandat d’arrêt pour « crimes de guerre », . Avec ses sept frères, Mohammad al Kani a formé la milice Kaniyat, qui jusqu’en 2018 était intégrée aux forces du gouvernement d’accord national (GNA) avant de basculer aux côtés de l’armée nationale libyenne (ANL) autoproclamée du général Khalifa Haftar, ce qui l’a rendu responsable de centaines d’exécutions et de disparitions forcées lors de l’occupation de la ville de Tarhouna, à environ 65 kilomètres au sud-est de Tripoli, par les forces de l’ANL. Depuis 2020, 25 charniers contenant plus de 140 corps ont été découverts dans diverses terres agricoles autour de la ville de Tarhouna. L’ancienne procureure générale de la Cour pénale internationale (CPI), Fatou Bensouda, avait déclaré que la CPI avait rencontré des survivants des massacres, soulignant également que l’équipe était en contact avec les autorités libyennes. En mars dernier, l’Union européenne (UE) a imposé des sanctions à Mohammad et Abdelrahim al Kani, chefs des milices Al Kani, qui contrôlaient la ville de Tarhouna, pour leur implication dans des exécutions extrajudiciaires et des disparitions forcées.
HONG KONG – La justice a déclaré un homme coupable de terrorisme et de tentative de sécession dans le tout premier procès intenté dans l’ancienne colonie britannique, en vertu de la loi controversée sur la sécurité nationale que Pékin a imposée pour venir à bout de la dissidence. . Tong Ying-kit, 24 ans, a été reconnu coupable par trois juges, et risque désormais la prison à perpétuité. Sa peine sera prononcée ultérieurement. Il avait été arrêté lors d’une manifestation en juillet 2020, le jour de l’entrée en vigueur de la loi, après avoir foncé à moto sur trois policiers et brandi une affiche où il était inscrit «libérez Hong Kong, la révolution de notre temps», principal slogan des militants pro-démocratie. L’accusé avait plaidé non-coupable, mais à l’issue des quinze jours de procès, la justice a considéré que l’utilisation de ce slogan indépendantiste pourrait inciter d’autres citoyens à «commettre des actes de sécession». Le procès qui a duré deux semaines s’est déroulé sans jury, ce qui constitue une vraie rupture avec la tradition juridique hongkongaise. Plus de 60 personnes ont été inculpées en vertu de la loi sur la sécurité nationale.
CHINE – Dunhuang, une ville proche du désert de Gobi dans la province du Gansu, a vécu une scène digne d’un film catastrophe, dimanche 25 juillet. Une immense vague de sable haute d’une centaine de mètres a enveloppé parcs, habitations et immeubles de cette cité située le long de l’ancienne route de la Soie. Un impressionnant nuage de couleur brun-ocre a recouvert la ville en seulement cinq ou six minutes. Un habitant a indiqué au média local Jimu News que la tempête de sable est arrivée subitement. « Je ne voyais plus le soleil », a-t-il déclaré, soulignant que Dunhuang n’avait pas connu pareil phénomène depuis plusieurs années. « Au début, j’ai été entouré par la poussière jaune de la tempête de sable, et ensuite ça a viré au rouge et puis finalement au noir. » Dunhuang est connue pour les Grottes de Mogao, un ensemble de chapelles et fresques bouddhistes, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Les tempêtes de sable sont courantes dans la région au printemps, mais plus rares en été, selon l’agence de presse China News Service.
Aux Etats-Unis, une tempête de sable a provoqué dimanche une série impressionnante d’accidents de la route. Huit personnes sont mortes dans un carambolage de 22 véhicules sur une autoroute de l’Utah, un État de l’Ouest du pays. Le bilan n’est malheureusement que provisoire. « Plusieurs personnes ont été emmenées vers des hôpitaux de la région, dont au moins trois dans un état critique », a précisé lundi le département de la sécurité publique de l’Utah. Des enfants sont également parmi les victimes.
UNESCO – La ville de Nice a été classée ce mardi au Patrimoine mondial de l’Unesco au titre de « ville de la villégiature d’hiver de Riviera » pour son patrimoine architectural, paysager et urbanistique façonné par 200 ans d’histoire cosmopolite à partir de la fin du 18e siècle. Lundi, sept nouveaux sites avaient déjà été ajoutés à la liste. 4 pour leurs attributs naturels. Ce sont les îles Amami Oshima, Tokunoshima, l’île d’Okinawa du nord et d’Iriomote (Japon), la zone côtière coréenne de Getbol, le complexe forestier de Kaeng Krachan (Thaïlande) ainsi que la forêt tropicale et les zones humides de Cortis (Géorgie). 3 pour leur valeur culturelle : le tell d’Arslantepe (Turquie), l’extension de la ligne de défense d’Amsterdam désormais dénommée « lignes d’eau de défense hollandaises » (Pays-Bas), un transfrontalier, les Colonies de bienfaisance (Belgique/Pays-Bas).
ALLEMAGNE – Un mort, quatre disparus, seize blessés: l’explosion survenue mardi à Leverkusen, dans l’ouest de l’Allemagne, sur un site de traitement de déchets, a ébranlé ce fief de l’industrie chimique où la population a dû se calfeutrer par crainte de vapeurs nocives. L’explosion qui s’est produite vers 09H40 locales (07H40 GMT), est « d’origine inconnue », selon l’entreprise. Le site comprend un centre de stockage des déchets et un incinérateur. Il est situé en bordure d’un parc industriel regroupant des entreprises du secteur de la chimie, l’un des plus grands du genre en Europe. L’important dégagement de fumée noire, visible à plusieurs kilomètres à la ronde, a entraîné un appel des autorités « à se rendre dans des pièces fermées, éteindre la climatisation et, par précaution, garder les fenêtres et les portes closes ». Plusieurs portions d’autoroute ont été fermées. L’événement a été classé dans la catégorie « danger extrême » par l’application nationale d’alerte catastrophe Nina. Les mesures de qualité de l’air montrent qu’il n’y a pour le moment « pas de danger » pour la population de Cologne, assurent sur Twitter les pompiers de cette métropole de plus d’un million d’habitants. Leverkusen compte un peu plus de 160 000 habitants et se situe en périphérie de Cologne.
CORÉES – Pyongyang et Séoul ont opéré ce mardi 27 juillet un rapprochement complètement inattendu et une amélioration surprise de leurs relations. Les deux Corées ont ainsi annoncé qu’elles rétablissent leurs canaux de communication, et ce, plus d’un an après leur suspension. Elles ont également fait savoir que leurs dirigeants ont échangé des lettres. En juin 2020, Pyongyang avait coupé, de façon unilatérale, les canaux officiels militaires et politiques qui lui permettaient de communiquer avec Séoul. Une décision qui intervenait après avoir dénoncé l’envoi, sur son territoire, de tracts de propagande contre le régime nord-coréen par des militants installés en Corée du Sud. Kim Jong-un et le président sud-coréen Moon Jae-in se sont donc parlé au téléphone ce matin pendant trois minutes. Selon la BBC, ils devaient se rappeler dans l’ après-midi, et dorénavant, au moins une fois par jour. «Les deux dirigeants ont décidé de restaurer la confiance mutuelle entre les deux Corées dès que possible et d’avancer à nouveau dans la relation», a indiqué le bureau du président Moon. La prochaine étape serait le rétablissement des relations diplomatiques. Cette annonce coïncide avec le 68e anniversaire de l’armistice qui a mis fin de la guerre de Corée (1950-1953), alors que les deux États sont encore techniquement en état de guerre.
VATICAN – Ce 27 juillet débute au Vatican le jugement de dix personnes pour la gestion opaque des fonds de la secrétairerie d’Etat, à savoir l’organe central de l’Etat le plus petit du monde. Parmi les accusés, à qui l’on reproche notamment des faits de corruption ou de détournements de fonds, se trouve le cardinal Becciu, ancien numéro 3 du Vatican. Il sera jugé par un laïc, ce qui est une première au Saint-Siège. En effet, ce procédé est entré en vigueur il y a peu suite à une réforme décidée par le pape François. Jusqu’alors, les évêques et les cardinaux étaient protégés par le système, ce que le souverain pontife considérait comme des «privilèges datant du passé». L’affaire remonte à 2014. À cette période, le Vatican avait acheté pour 200 millions d’euros un immeuble londonien grâce à des sociétés écrans et le paiement d’intermédiaire