ALGÉRIE- “À nos fidèles lecteurs : ni aumône ni faveur, mais du respect !” C’est ainsi que le journal El-Watan a choisi de titrer son éditorial du 27 juillet, pour expliquer la délicate situation dans laquelle se trouve le quotidien. “Au bord de l’asphyxie”, le journal né en 1990 affiche un bilan négatif pour la deuxième année consécutive. Le rapport de gestion des comptes “met tous les clignotants au rouge”, explique l’éditorialiste. “Une mise à mort en bonne et due forme” et “un étranglement du journal” ont été programmés, affirme-t-il. Pour le quotidien algérien, il y a un responsable: l’Etat. Le gouvernement a en effet décider de “priver unilatéralement El-Watan de la recette publicitaire si vitale à ses équilibres financiers”, poursuit l’éditorialiste. En Algérie, la “publicité étatique” fait en quelque sorte fonction d’aide publique à la presse. Indispensable à la survie des journaux, elle est un outil de pression financière envers les médias peu enclins à soutenir la politique du régime. Les ventes du journal ne couvrent en effet que le tiers des salaires des 150 employés du journal. Si El-Watan tient encore pour l’instant, sa disparition n’est pas exclue. L’éditorialiste demande un accès équitable au marché de la publicité, pour “continuer à exercer librement le métier de journaliste”.
MAROC – Le taux d’électrification rurale, qui mesure la généralisation de l’accès à l’électricité dans le milieu rural, a enregistré 99,78% à fin 2020, permettant à environ 13 millions de marocains d’avoir accès à l’électricité, selon l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE). Relativement à l’activité « électricité », la demande nationale en électricité a atteint 38 372 GWh à fin 2020, soit une diminution de 1,2% par rapport au réalisé enregistré en 2019, en raison de la pandémie liée au nouveau coronavirus (covid-19) et ses impacts économiques et sociaux sur le Maroc. L’activité « Eau & Assainissement » a réalisé en 2020 1257 Mm3 afin de répondre aux besoins de la population. Au cours de la même année, la pose de plus de 629 Km de conduites d’adduction et de distribution d’eau potable a été réalisée. Ainsi, 13 millions d’habitants ont bénéficié d’eau potable en milieu rural.
A l’occasion de la Fête du Trône, Mohammed VI, que Dieu a accordé sa grâce à 1.243 personnes, dont certaines sont en détention et d’autres en liberté, condamnées par différents tribunaux du Royaume. Demain soir, le roi prononcera un discours solennel.
CÔTE D’IVOIRE – Simone Gbabgo n’est plus poursuivie par la justice internationale : le mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale contre l’ex-Première dame ivoirienne, accusée de crimes contre l’humanité lors de la crise de 2010-2011 a été officiellement levé jeudi soir. L’ancienne première dame, alors très influente, était poursuivie depuis 2012 par la Cour pénale internationale pour quatre chefs de crimes contre l’humanité, à savoir meurtre, viol, autres actes inhumains et persécution, commis pendant la crise post-électorale de 2010-2011. Contrairement à son époux, Simone Gbagbo n’avait jamais été livrée à la CPI. Elle avait en revanche été condamnée en mars 2015 à 20 ans de prison à Abidjan pour atteinte à la sûreté de l’Etat. Elle avait finalement été libérée le 8 août 2018, après une amnistie décrétée par le président Alassane Ouattara afin de favoriser la réconciliation nationale.
Par ailleurs, une enquête de Performance monitoring for action « PMA », un projet conduit par l’École nationale supérieure de statistiques et d’économie appliquée (ENSEA), révèle que plus de 230 000 avortements sont pratiqués chaque année en Côte d’Ivoire. « 4% des femmes en âge de procréer ont recours à l’avortement chaque année et la majorité de ces avortements sont considérés comme les plus à risques car impliquant des méthodes non-recommandées et des sources non-cliniques.
MOZAMBIQUE – L’Afrique du Sud va envoyer 1 495 militaires pour combattre les djihadistes d’Al-Shabab qui terrorisent depuis plus de trois ans le nord-est de ce pays voisin riche en gaz naturel. Le 15 juillet, un accord de coopération avait été conclu entre les autorités mozambicaines et la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), qui prévoit l’envoi de plus de 3 000 militaires pour assister les Forces de défense et de sécurité (FDS) mozambicaines. Le Botswana a envoyé en début de semaine un peu moins de trois cents militaires. Et une équipe de conseillers angolais est annoncée pour début août. Le Rwanda qui ne fait pas partie de la SADC, déploie, depuis le 9 juillet, un millier de soldats au Cabo Delgado qui se trouvent en première ligne des opérations. Aux côtés des forces mozambicaines, ils ont repris le contrôle d’Awasse, carrefour stratégique sur la route de Mocimboa da Praia, cette ville portuaire contrôlée par les insurgés depuis bientôt un an. L’objectif principal est de protéger les alentours du site gazier d’Afungi pour créer les conditions d’une reprise du projet par Total. Le groupe a mis comme condition la création d’une bande de 25 km garantissant la sécurité autour du site.
LIBYE – Seif al-Islam Kadhafi, fils de l’ex-dictateur libyen Mouammar Kadhafi, veut « restaurer l’unité perdue » de la Libye après une décennie de chaos et ouvre la porte à une candidature à la présidence, a-t-il déclaré dans une rare interview accordée au New York Times. Les hommes politiques libyens n’ont apporté que misère. L’heure est au retour dans le passé. Le pays est à genoux (…), il n’y a pas d’argent, pas de sécurité. Il n’y a pas de vie ici », a déclaré Seif al-Islam, 49 ans, réapparu pour la première fois depuis quatre ans. Capturé en novembre 2011 par un groupe armé à Zenten, dans le nord-ouest de la Libye, il a été condamné à mort en 2015 à l’issue d’un procès expéditif. Le groupe le détenant a néanmoins refusé de le livrer aux autorités ou à la Cour pénale internationale (CPI), qui le recherche pour «crimes contre l’humanité», mais l’a libéré en 2017. Dans sa première rencontre avec un journaliste étranger depuis une décennie, Seif al-Islam a affirmé qu’il était désormais un «homme libre» et qu’il organisait un retour politique, sans indiquer précisément comment. «Désenchantés par la révolution», les rebelles qui l’ont capturé ont «finalement réalisé qu’il pouvait être un puissant allié», a-t-il encore dit dans ce long entretien à l’édition magazine du New York Times. Une éventuelle candidature de Seif al-Islam serait confrontée à un problème de taille: sa condamnation par un tribunal libyen et le mandat d’arrêt de la CPI. Lui est «convaincu que ces questions juridiques pourraient être négociées si une majorité du peuple libyen le choisissait comme chef», écrit le New York Times, qui conclut: «Seif semble croire que lui seul peut représenter l’Etat pour tous les Libyens».
LIBAN – Le feu, qui s’est déclaré mercredi après-midi dans la région de Akkar, « se propage rapidement sur de vastes étendues« , a indiqué vendredi le ministre de l’Agriculture Abbas Mortada. « Le feu progresse dans toutes les directions« , en raison de vents forts, atteignant même la Syrie voisine, selon le ministre. L’armée a déployé vendredi dès l’aube deux hélicoptères pour tenter de circonscrire les flammes, selon l’Agence nationale d’information (ANI). Dans la région de Jabal Akroum, des habitants ont été contraints de quitter leur maison dans la nuit. Au sol, des volontaires déroulaient les longs tuyaux depuis les camions de la défense civile, s’approchant autant que possible des flammes malgré le manque d’équipement de protection, certains suffoquant à cause de la fumée. L’État libanais, à court de liquidités, espère l’envoi d’avions bombardiers d’eau depuis l’étranger, notamment la Grèce ou Chypre, selon Abbas Mortada.
Mercredi, un volontaire de 15 ans qui s’était engagé pour lutter contre les feux a été tué. En Syrie voisine, le feu qui s’était propagé depuis le territoire libanais vers la région de Iroquoise est « totalement éteint« , selon l’agence de presse syrienne qui cite les autorités locales.
Par ailleurs, Courrier International rapporte que de nombreux Libanais sont en colère après la diffusion par la BBC d’images du mariage fastueux de la fille de Nawar Sahili, membre influent du Hezbollah. En plein crise économique et sociale, on pouvait constater une débauche d’éclairage et d’alcools. La mariée n’était pas voilée et portait une robe qui, non seulement, laissait voir ses épaules, mais semblait « assurément très chère, avec une traîne d’une longueur estimée à sept mètres » et que Nawar Sahili lui-même était vêtu d’un costume avec nœud papillon, très occidental.
ISRAËL – Le président israélien, Isaac Herzog, et sa femme Michal Herzog ont reçu une troisième dose de vaccin contre le Covid-19, lançant ainsi une campagne en Israël en faveur d’une vaccination de rappel destinée aux personnes âgées de 60 ans et plus. Une condition: qu’ils aient reçu la deuxième dose depuis plus de 5 mois. Les responsables de la santé ont également indiqué que les enfants âgés de 5 à 11 ans risquent des complications graves liées au Covid-19 pourront être vaccinés dès le 1er août.
GAZA – Le Hamas et différents groupes palestiniens menacent d’aggraver les tensions avec Israël et même de tirer des roquettes sur l’Etat hébreu, si Jérusalem n’autorise pas le transfert de l’argent qatari et l’ouverture complète des passages frontaliers, a rapporté le journal libanais Al-Akhbar, qui soutient le Hamas. Le journal rapporte que « les factions ont donné à la puissance occupante jusqu’à la fin de cette semaine pour faire entrer les subventions qataries, ouvrir les passages et faire rentrer des matériaux de reconstruction », sans quoi, « les tensions seront intenses le long des frontières, et elles prendront d’autres formes plus grandes et plus larges ». Hier, aucun accord n’avait été trouvé. Depuis trois ans, le Qatar verse régulièrement des millions de dollars à Gaza, avec l’accord d’Israël. Ces fonds servent à payer les salaires des fonctionnaires, mais l’argent est également distribué en liquide directement aux Palestiniens dans le besoin.
Israël livre également du carburant financé par le Qatar dans le territoire palestinien pour la production d’électricité, une mesure visant à desserrer un peu plus l’étau imposé lors du conflit en mai entre l’Etat hébreu et le Hamas.
INSOLITE – Depuis des décennies, mordre sa médaille est un geste devenu commun pour tous les grands gagnants. Mais ils ne devraient pas, alertent les organisateurs de Jeux Olympiques sur leur compte Twitter officiel : « Nous voulons juste confirmer officiellement que les médailles #Tokyo2020 ne sont pas comestibles ! Elles sont fabriquées à partir de matériaux recyclés venant d’appareils électroniques offerts par le public japonais. Donc, vous n’avez pas à les mordre… mais nous savons que vous le ferez quand même », est-il écrit. Historiquement, les sportifs mordaient leur médaille pour vérifier qu’il s’agissait d’or véritable, l’or massif étant plus malléable que les autres métaux. La médaille d’or, qui en contient 6 grammes, vaut quelque 550 euros, celle d’argent 300 et celle de bronze quelques euros…
ESPACE – Dix mois après son dernier vol, Ariane 5 place cette nuit en orbite deux satellites de télécommunications. En fonction des conditions météorologiques, Ariane décollera de Kourou, en Guyane, entre 23 heures et 0 h 30. Le programme de ce voyage consistera à placer en orbite deux satellites de télécommunication, dont le très innovant Eutelsat Quantum, porté par les sociétés françaises, Arianespace et Eutelsat et est en partie financé par l’Agence spatiale européenne (European Space Agency ou ESA). Il s’agit du premier satellite commercial flexible. Doté d’une antenne réseau et placé à 35 000 kilomètres au-dessus de la Terre, c’est « le premier satellite à être en mesure de s’adapter à tout moment aux besoins du client et desservir n’importe quelle région du globe », a expliqué l’ESA. En clair, il pourra être reprogrammé à tout instant depuis le sol., une adaptabilité qui en fait un outil précieux en cas de catastrophe naturelle, par exemple, puisqu’il est repositionnable en quelques minutes. Sa durée de vie est de quinze ans.
AFGHANISTAN – « Les talibans sont une force politique et militaire cruciale en Afghanistan », a déclaré, mercredi 28 juillet, le ministre chinois des affaires étrangères, Wang Yi, ajoutant qu’il espérait les voir « jouer un rôle important dans le processus de paix, de réconciliation et de reconstruction en Afghanistan ». Cette main tendue de Pékin à des talibans en mal de reconnaissance internationale est un exercice de realpolitik pour la Chine, inquiète de la sécurité de ses frontières, et en particulier du risque que l’Afghanistan puisse servir de refuge à des combattants islamistes ouïghours. Wang Yi a cependant invité les talibans à « brandir haut le drapeau de la paix, et à créer une image et une politique inclusives », d’après l’agence officielle Chine nouvelle.
La Turquie, qui pourrait envoyer ses mercenaires syriens- les «Wagner de la Turquie» – ou encore les «mercenaires d’Erdogan»- pour sécuriser l’aéroport de Kaboul, construit actuellement un mur à sa frontière avec l’Iran pour empêcher le passage des migrants. Alors que les talibans menacent de reprendre le pouvoir en Afghanistan, Ankara craint – et anticipe – une nouvelle vague migratoire d’Afghans sur son sol.Début juillet déjà, entre 500 et 1 000 Afghans – pour la plupart des hommes de 16 à 25 ans – arrivaient illégalement chaque jour en Turquie via l’Iran, selon les informations du média turc T24.
TURQUIE – Le bilan des violents incendies qui sévissent depuis trois jours sur la côte méridionale s’est alourdi à quatre morts, ont annoncé ce vendredi 30 juillet 2021 les autorités. Cette semaine une soixantaine de feux ont été recensées dans 17 provinces des côtes méditerranéenne et égéenne de la Turquie, alimentées par une forte chaleur et des vents violents. La présidence turque a toutefois évoqué des incendies d’origine criminelle. Des feux étaient toujours en cours cet après-midi dans six provinces, notamment dans la région touristique d’Antalya et la province égéenne de Mugla, a précisé le ministre des Forêts, Bekir Pakdemirli. Des dizaines de villages, ainsi que des hôtels, ont dû être évacués au cœur de la saison estivale.
VIETNAM – Barrages routiers, coupons alimentaires, restrictions en tout genre: la flambée de coronavirus rappelle à la vieille génération de Hanoï certaines des pages sombres de l’histoire du Vietnam. La capitale est confinée depuis près d’une semaine. Ses huit millions d’habitants ont reçu l’ordre de rester chez eux, sauf motif particulier, et doivent garder une distance d’au moins deux mètres à l’extérieur afin de tenter d’endiguer la vague épidémique qui frappe le pays. Des centaines de points de contrôle ont été déployés dans la ville pour vérifier les motifs de déplacement. « Cela me rappelle ceux qui existaient à l’époque coloniale », relève à l’AFP Tran Van Toan, 70 ans. Afin d’éviter les rassemblements trop importants, des coupons alimentaires sont distribués, permettant de faire ses courses uniquement dans un marché voisin de son domicile et un jour précis. Pour éviter que le virus ne se répande à l’ensemble du territoire, le Vietnam est désormais coupé en deux. Les vols entre Hanoï et Ho Chi Minh-Ville, le septième itinéraire aérien le plus emprunté au monde, ont été limités à deux par jour, pour un maximum de 400 passagers. Au sud, 19 provinces, lieu de vie de quelque 35 millions de personnes, sont strictement confinées.
BURKINA FASO – Le Conseil d’État français a validé, ce vendredi, l’extradition de François Compaoré vers le Burkina Faso, où ce frère du président déchu Blaise Compaoré est mis en cause dans l’enquête sur l’assassinat, en 1998, d’un journaliste d’investigation. Dans une décision rendue vendredi, le Conseil d’État a rejeté le recours formé par François Compaoré contre le décret d’extradition signé en mars 2020 par Édouard Philippe, le Premier ministre français de l’époque. « La requête de M. Compaoré est rejetée », indique la décision. Ses avocats annoncent avoir saisi la Cour européenne des droits de l’homme, « afin qu’elle fasse échec à l’extradition envisagée ». François Compaoré est le frère cadet de Blaise Compaoré, chassé par la rue en octobre 2014 après 27 ans au pouvoir au Burkina Faso. Journaliste d’investigation reconnu et directeur de l’hebdomadaire « L’Indépendant », Norbert Zongo, 49 ans, avait été assassiné le 13 décembre 1998, alors qu’il enquêtait sur le meurtre du chauffeur de François Compaoré. Sa mort avait provoqué une profonde crise politique au « pays des hommes intègres ». François Compaoré avait été arrêté à l’aéroport parisien de Roissy en octobre 2017, en exécution d’un mandat d’arrêt émis par les autorités de Ouagadougou. Mais à ce jour, il n’est pas inculpé dans son pays, à la différence de trois ex-soldats du Régiment de sécurité présidentielle (RSP), l’ancienne garde prétorienne de Blaise Compaoré.
NICARAGUA – Francisco Aguirre, ancien ministre des Affaires étrangères du Nicaragua et opposant au président Daniel Ortega, a été «détenu indûment», ont annoncé jeudi 29 juillet des militants, alors que le parquet a lancé un mandat d’arrêt contre celui qui serait le 30e opposant arrêté. «Nous dénonçons la séquestration de l’ex-ministre des Affaires étrangères Francisco Aguirre, détenu indûment par la police», a écrit sur Twitter le mouvement d’opposition Unidad Nacional Azul y Blanco (UNAB), sans préciser de date. La veille, le parlement avait dissous 24 organisations non-gouvernementales, leur retirant ainsi leur statut juridique. Ces ONG accusent le gouvernement de représailles à cause des critiques qu’elles ont formulées sur sa gestion de la crise sanitaire. À l’approche de la prochaine élection présidentielle, qui aura lieu en novembre, la répression contre les opposants politiques s’accentue encore. Et s’ils sont arrêtés ces derniers temps ce n’est pas l’effet du hasard, car le dépôt officiel des candidatures pour l’élection présidentielle a lieu entre le 28 juillet et le 2 août, et au Nicaragua, une personne qui fait l’objet d’une enquête ou qui est placée en détention n’a tout simplement pas le droit de se présenter à la moindre élection. Sept candidats ont déjà été arrêtés.
ETATS-UNIS – Sollicitée par des journalistes à la sortie du Capitole à Washington le 28 juillet, Nancy Pelosi, présidente de la Chambre des représentants, a eu des propos sévères envers Kevin McCarthy, qui a déclaré que le port du masque pour les personnes vaccinées était une «décision politique». En montant dans sa voiture, elle a maugréé « c’est un crétin ». Daniella Diaz, journaliste suivant le Congrès pour CNN, n’a pas raté la scène et sa vidéo largement relayée sur Twitter, est un succès. Le chef de cabinet adjoint de Nancy Pelosi, Drew Hammill, n’a pas souhaité confirmer les propos de la présidente de la Chambre des représentants capturés dans la vidéo de CNN, fondés selon lui sur un enregistrement audio inaudible. «Malheureusement, nous ne pouvons pas vérifier cet enregistrement audio en raison de sa mauvaise qualité, mais je peux confirmer que [Nancy Pelosi] estime que dire que l’exigence d’un masque n’est « pas une décision fondée sur la science est une aberration.», a-t-il expliqué dans un tweet.