
ALGÉRIE – Le parquet algérien a réclamé jeudi une peine de trois ans de prison ferme contre le journaliste Rabah Karèche détenu depuis 109 jours à la prison de Tamanrasset, notamment pour diffusion de «fausses nouvelles», selon différentes ONG. Rabah Karèche, correspondant à Tamanrasset du quotidien francophone Liberté, est notamment accusé de «diffusion volontaire de fausses informations susceptibles d’attenter à l’ordre public», selon le Comité national pour la libération des détenus (CNLD). Il lui est également reproché la «création d’un compte électronique consacré à la diffusion d’informations susceptibles de provoquer la ségrégation et la haine dans la société» et d’avoir porté «atteinte à la sûreté et l’unité nationale». Le journaliste avait été inculpé et écroué le 19 avril après avoir publié le compte-rendu d’un mouvement de protestation des Touaregs, minorité berbère locale. Il avait rapporté que les habitants historiques de la région de Tamanrasset dénonçaient «l’expropriation de leurs terres au profit» des wilayas de Djanet et d’Illizi, nouvellement créées. Le président Tebboune a qualifié le journaliste de «pyromane», dans un entretien à l’hebdomadaire français Le Point.
L’ancien international français de football Franck Ribéry, très lié à l’Algérie, par son épouse, dont la famille est d’origine algérienne, plus précisément de la ville d’Oran, a fait un nouveau don de 200 000 euros à des hôpitaux d’Oran et a offert 300 bonbonnes d’oxygène. Il y a quelques mois, il avait participé à hauteur de 50.000 euros à une collecte en Italie. La semaine passée, il a aussi participé à une collecte de fonds pour un autre hôpital algérien, qui a cumulé près de 627.000 euros.
MAROC – La justice marocaine a condamné jeudi le journaliste Omar Radi à trois mois de prison avec sursis pour « ivresse publique », alors qu’il purge une peine de six ans dans une double affaire d' »espionnage » et de « viol« , selon sa défense. Un autre journaliste Imad Stitou a écopé de la même peine, « sans qu’aucune des parties ne soit auditionnée » par un juge du tribunal de première instance de Casablanca, a précisé aujourd’hui à l’AFP Me Miloud Kandil. Les deux avaient été interpellés puis relâchés en juillet 2020 après une altercation avec deux journalistes de la web télévision Chouf TV qui les filmaient à la sortie d’un bar de Casablanca. A l’époque, le journaliste et militant Omar Radi se disait « harcelé » par des médias réputés proches des milieux sécuritaires dont Chouf TV. Une centaine de journalistes avaient signé une pétition condamnant les « médias de diffamation » qui calomnient des « voix critiques » comme Omar Radi. Les deux journalistes de Chouf TV ont été condamnés à deux mois de prison avec sursis pour « l’enregistrement de vidéos d’une personne sans son consentement », d’après l’avocat.
Par ailleurs, le Maroc arrive en tête des pays africains ayant administré le plus de dose de vaccins anti-Covid-19 à leurs populations, a indiqué le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique). Jusqu’à ce jeudi 5 août, 70,6 millions des 103 millions de doses de vaccin anti-Covid-19 acquises par les pays africains ont été administrées, a précisé CDC Afrique qui relève de l’Union africaine. Le Maroc, l’Afrique du Sud, l’Egypte, le Nigeria et la Tunisie ont acquis et administré le plus de doses de vaccins anti-Covid-19 à leurs populations respectives, souligne CDC Afrique, notant que le Royaume a jusqu’à présent administré 24,7 millions de doses de vaccins anti-Covid19. A ce jour, 1,58% de la population africaine a été entièrement vaccinée.

TUNISIE-MAROC – Dans la guerre que se livrent les industriels marocains et tunisiens du cahier scolaire, ces derniers viennent de remporter une bataille capitale auprès de l’OMC à quelques semaines précédant la rentrée scolaire, la période où se réalisent les plus gros volumes de vente. L’OMC vient en effet de donner raison à la Tunisie qui contestait les droits antidumping appliqués depuis quatre ans par le Maroc sur les importations des cahiers tunisiens. Le Groupe spécial, l’organe de l’OMC chargé de ce type de requête, a rendu sa décision le 27 juillet dernier. Une semaine après, soit mercredi 4 août, le Maroc a interjeté appel de la décision en mettant en cause plusieurs éléments sur lesquels s’est fondé le Groupe spécial de l’OMC ainsi que sa capacité pour instruire ce type de requête. La Tunisie contestait en premier lieu plusieurs aspects du calcul de la marge de dumping par l’autorité d’enquête marocaine. Le premier aspect concernait la composition de la valeur normale établie par le ministère marocain de l’Industrie et en particulier la question de savoir si l’inclusion de certains coûts de distribution dans la valeur normale était compatible avec l’Accord antidumping. Le deuxième aspect concernait le «montant raisonnable pour les bénéfices» et notamment si le Maroc pouvait exclure certaines ventes domestiques de cahiers de ce montant, au motif que ces modèles n’étaient pas exportés.
MAROC ALGÉRIE – Le général Saïd Chengriha rejette l main tendue par le roi Mohammed VI. La présidence algérienne n’ a pas réagi officiellement mais le chef de l’état-major réaffirme que son pays est visé par des complots, des manœuvres et une campagne intense et acharnée. Profitant de la cérémonie d’installation du nouveau commandant de la gendarmerie algérienne, le général de Corps d’Armée a assuré que ces « complots » ne sont pas « le fruit de l’imagination comme prétendent certains sceptiques » mais plutôt « une réalité évidente et manifeste que l’Armée, appuyée dans cette mission par le vaillant peuple algérien, saura contrecarrer ». Dans son numéro d’août, El Djeich, la revue du ministère de la Défense évoque «le comportement infantile et les attaques récurrentes» du Maroc contre l’Algérie avant d’accuser le «Makhzen» de mener une «stratégie de la tension permanente et de l’escalade». «Un des procédés indignes utilisés par le Makhzen marocain dans sa tentative de saper l’unité nationale et la stabilité de notre pays, est la guerre médiatique et la propagande malveillante qui présentent un sombre tableau de la situation de notre pays». La revue dénonce le recrutement de « traîtres », la « contrefaçon de la monnaie » et bien sûr Pegasus.

LIBAN-ISRAËL – La Force intérimaire des Nations unies (Finul), s’inquiète d’une escalade « très dangereuse » à la frontière entre Israël et le Liban. Mercredi, trois roquettes avaient été tirées du Liban vers Israël : deux projectiles étaient tombés sur le sol israélien en Israël et le troisième n’avait pas traversé la frontière, selon l’armée israélienne. Celle-ci avait d’abord répliqué avec des frappes d’artillerie puis avec des frappes aériennes sur le Liban, les premiers raids depuis des années. Ce vendredi, l’armée a de nouveau mené des frappes, après que « 19 roquettes ont été tirées » du Liban vers Israël, d’après un communiqué militaire, qui ne fait pas état de victime. Si les tirs n’avaient initialement pas été revendiqués, le Hezbollah a déclaré être à l’origine des dizaines de roquettes visant les territoires de la région contestée du Mont Dov ( fermes de Shebaa ) en réponse aux frappes aériennes israéliennes sur le sud du Liban. En 2006, la dernière grande confrontation entre Israël et le Hezbollah avait fait plus de 1.200 morts côté libanais, en majorité des civils, et 160 côté israélien, principalement des militaires. Pour le président libanais Michel Aoun, les raids israéliens constituent « une violation claire et dangereuse de la résolution 1701 de l’ONU et une menace directe de la sécurité et de la stabilité au sud du Liban ». « Nous ne voulons pas d’une escalade en vue d’une véritable guerre, mais bien sûr nous sommes prêts à cela et nous ne permettons pas à ces actes terroristes de continuer », a déclaré à des journalistes Amnon Shefler, un porte-parole de l’armée israélienne. « Nous ferons ce qui est nécessaire », a-il ajouté.
ÉTHIOPIE – Des rebelles tigréens se sont emparés jeudi 5 août de Lalibela, dans la région voisine de l’Amhara, un site célèbre pour ses églises taillées dans le roc et classé par l’Unesco au patrimoine mondial, selon des habitants. « Ils sont arrivés dans l’après-midi et il n’y a pas eu de combats. Il n’y avait pas de forces de sécurité dans les environs. Les forces du TPLF [Front de libération du peuple du Tigré] sont dans la ville maintenant », a déclaré l’un d’eux à l’AFP. Les Etats-Unis ont appelé les rebelles à « protéger cet héritage culturel », soulignant que Lalibela était « un testament de la civilisation éthiopienne ». Les autorités n’ont pas pour l’instant confirmé la prise de Lalibela par les rebelles. La ville Amhara de Kobo, à environ 100 km de Lalibela, est aussi sous le contrôle du TPLF à l’issue de plusieurs jours d’intenses combats, a déclaré cette semaine à l’AFP un combattant local. «Il y a eu des tirs d’artillerie lourde. On avait des kalachnikovs mais ils tiraient des roquettes de mortier et utilisaient des snipers». Le TPLF a assuré ne pas avoir l’intention d’étendre son contrôle territorial au-delà du Tigré, mais vouloir « libérer » le sud et l’ouest du Tigré. Les forces de l’Amhara, qui borde le sud du Tigré, ont profité du conflit pour annexer des zones fertiles de l’ouest tigréen. Les Amhara estiment que le TPLF s’en est emparé illégalement au début des années 1990.

TANZANIE – Trois jeunes enfants ont été tués lundi par des lions près de la réserve naturelle du Ngorongoro, en Tanzanie, alors qu’ils essayaient de retrouver du bétail perdu, a déclaré jeudi la police. Âgés de 9 à 11 ans, des enfants venaient de rentrer de l’école et s’étaient introduits dans une forêt proche de la zone de conservation du Ngorongoro pour y chercher les animaux, a déclaré Justine Masejo, le chef de la police d’Arusha. «C’est là que les lions ont attaqué et tué trois enfants, en blessant un (autre)», a-t-il ajouté.Situé au nord de la Tanzanie, le Ngorongoro, un cratère mondialement connu pour ses paysages et sa faune sauvage, est classé au patrimoine mondial de l’Unesco. La Tanzanie autorise les éleveurs à vivre dans les parcs nationaux et à faire paître leur bétail aux côtés de la faune sauvage. Mais les conflits entre humains et animaux, nomment avec les lions et les éléphants, sont fréquents, ces derniers attaquant parfois les habitants, le bétail ou bien détruisent les cultures. L’année dernière, la Tanzanie a extrait 36 lions du parc national du Serengeti, proche du Ngorongoro, après des attaques sur les humains et le bétail.
La police anti-émeute tanzanienne a interpellé jeudi plusieurs partisans du leader de l’opposition Freedom Mbowe devant un tribunal de Dar es Salaam où une audience pour « terrorisme » contre lui a été reportée à ce vendredi. Président du principal parti d’opposition, le Chadema, Freeman Mbowe, a été arrêté fin juillet avec d’autres figures de cette formation à Mwanza, une ville du nord-ouest où ils prévoyaient un rassemblement pour demander des réformes constitutionnelles. Fin juillet, un tribunal tanzanien a décidé de poursuivre Freeman Mbowe, âgé de 59 ans, pour « financement du terrorisme » et « complot terroriste » – des infractions qui ne permettent pas de libération sous caution. Le raid de la police et les accusations de « terrorisme » contre M. Mbowe, rappelant les méthodes musclées de l’ancien président John Magufuli, décédé en mars.
AFRIQUE DU SUD – Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a annoncé, jeudi 5 août, un important remaniement gouvernemental : dix nouveaux ministres ont été nommés, notamment à la défense, aux finances et à la santé. Si l’ampleur de ces changements surprend, le départ de Zweli Mkhize à la santé, suspendu depuis le début de juin, était attendu. Des critiques croissantes reprochaient au président son inertie ou son impuissance, alors qu’il avait promis au début de son mandat, en 2018, qu’il ne serait pas tendre avec les corrompus. La semaine dernière, l’Unité des enquêtes spéciales a saisi la justice pour récupérer l’équivalent de près de 9 millions d’euros provenant d’un contrat irrégulier avec la société de communication Digital Vibes, qui aurait bénéficié à M. Mkhize et à son fils. D’importants changements concernent les portefeuilles en lien avec la sécurité. Si le ministre de la police, allié de poids de Cyril Ramaphosa, reste à son poste, la ministre de la Défense fait quant à elle les frais des émeutes. Elle est remplacée par l’actuelle présidente du Parlement. Le ministère dédié à la Sécurité nationale, qui a été fortement critiqué pour son manque d’action lors des pillages, est désormais directement rattaché à la présidence, pour davantage de contrôle.

HIROSHIMA – Le Japon commémore vendredi le bombardement atomique du 6 août 1945 à Hiroshima par les Etats-Unis, avec une controverse cette année face au refus du Comité international olympique (CIO) d’appeler à une minute de silence aux JO de Tokyo en cours. Des survivants, des proches et une poignée seulement de dignitaires étrangers ont assisté à la cérémonie matinale à Hiroshima (ouest du Japon) pour honorer les victimes et appeler à la paix dans le monde. En raison de la persistance de la pandémie de la Covid-19, le grand public a été exclu de la cérémonie, comme en 2020, mais a pu la suivre sur internet. Le maire de la ville Kazumi Matsui a demandé aux leaders du monde un engagement envers le désarmement nucléaire aussi sérieux que celui dont ils font preuve pour combattre la pandémie qui menace l’humanité. «Les armes nucléaires, qui ont été développées pour gagner des guerres, sont une menace d’extermination que nous pouvons certainement éliminer, si tous les pays collaborent», a dit M. Matsui. Le Premier ministre Yoshihide Suga s’est excusé d’avoir accidentellement sauté des passages d’un discours prononcé à Hiroshima lors des commémorations.
La bombe atomique américaine à Hiroshima a fait 140.000 morts entre août et fin 1945, et celle larguée à Nagasaki le 9 août 1945 a fait 74.000 morts sur la même période.
VENEZUELA – L’inflation n’en finit pas: elle avait atteint 400 000 % en 2018, près de 10 000 % en 2019 et 3 000 % en 2020. De janvier à mai, elle s’élève à 250%. Ceux qui n’ont pas de dollars ont besoin de beaucoup de gros billets. Pour lutter contre cette hyperinflation, le Venezuela va enlever six zéros à sa monnaie, le bolivar, à partir du 1er octobre. En treize ans, le bolivar aura perdu quatorze zéros. L’ancien président Hugo Chavez (1999-2013) en avait supprimé trois en 2008. Son successeur et actuel président, Nicolas Maduro, en avait supprimé cinq en août 2018. Le pays va imprimer de nouveaux billets pour accompagner la mesure alors que ceux-ci ont presque disparu de la circulation dans le pays. La plupart des échanges qui ne sont pas réalisés en dollars se font de manière numérique (paiements par carte, virement ou transfert).
D’autre part, le président mexicain, Andrés Manuel Lopez Obrador, a confirmé jeudi 5 août que son pays accueillera des pourparlers entre le gouvernement du président vénézuélien Nicolas Maduro et l’opposition, avec la médiation de la Norvège.

ALLEMAGNE – Après un premier examen de l’affaire, le parquet de Coblence a annoncé dans un communiqué, ce vendredi 6 août, avoir « confirmé les soupçons initiaux d’homicide par négligence et de lésions corporelles par négligence » et avoir ouvert une enquête à propos des inondations du mois dernier. La justice reproche au chef de l’arrondissement, Jürgen Pföhler, membre de l’Union chrétienne-démocrate, le parti de la chancelière, Angela Merkel, ainsi qu’à une autre personne non identifiée de l’équipe chargée des crises locales de ne pas avoir pris les mesures nécessaires avant les fortes précipitations et les crues dramatiques qui ont suivi pour prévenir les populations. Ces pluies torrentielles avaient provoqué des inondations dévastatrices autour des rivières de Rhénanie-du-Nord-Westphalie et de Rhénanie-Palatinat, dévastant de nombreuses communes, notamment dans la vallée de l’Ahr. Le parquet note qu’après les alertes, l’ évacuation des zones non encore touchées « n’a manifestement pas été réalisée, n’a pas été réalisée avec la clarté requise ou n’a été réalisée qu’avec retard, d’une manière qui pourrait être accusée de négligence ».
GUANTÁNAMO – Des élus démocrates pressent le président américain Joe Biden de fermer la prison militaire de Guantanamo et de libérer ou juger les 39 derniers détenus présumés complices d’Al-Qaïda. A l’approche du 20ème anniversaire des attentats du 11-Septembre, 75 élus de la Chambre des représentants ont invoqué dans une lettre ouverte au président le coût excessif de ce centre de détention controversé. « Selon des informations de presse, la prison coûte plus de 500 millions de dollars par an, soit un coût annuel exorbitant de 13 millions de dollars par prisonnier », ajoutent-ils. Le fait qu’elle n’ait toujours pas été fermée 20 ans plus tard « entache notre réputation à l’étranger et sape notre capacité à défendre les droits humains et l’Etat de droit », notent les élus. « Nous reconnaissons que fermer la prison va prendre du temps, mais nous pensons qu’il est temps que vous preniez des décisions », écrivent les élus démocrates à Joe Biden.
Ils proposent que certains des détenus soient jugés par des tribunaux fédéraux, que d’autres soient rapatriés dans leur pays et que les derniers soient envoyés dans des pays tiers qui s’engagent à ce qu’ils soient bien traités et qu’ils ne représentent pas une menace pour les Etats-Unis.

JO-BIELORUSSIE – L’organisation olympique biélorusse a fait savoir sur Telegram qu’elle continuerait de « protéger les intérêts de tous les athlètes et entraîneurs contre toutes les formes de discrimination », après que le Comité international olympique a retiré les accréditations de deux entraîneurs pour les JO en raison de leur rôle dans l’affaire Krystsina Tsimanouskaya. Le Comité biélorusse, qui est dirigé par l’un des fils de l’autoritaire président Alexandre Loukachenko, note que la sanction du CIO est « provisoire » et que « le procédure se poursuit ». Les deux responsables sanctionnés rentrent à Minsk et se « réservent le droit de faire appel ». La Biélorussie est le théâtre depuis un an d’une vaste répression d’un mouvement de contestation d’ampleur historique contre la réélection en août dernier d’Alexandre Loukachenko, au pouvoir depuis 1994. Des milliers d’opposants, dissidents ou simple manifestants ont été arrêtés ou contraints à l’exil.
MEXIQUE – La pandémie de Covid-19 a poussé des millions de Mexicains dans la pauvreté, selon des données officielles publiées jeudi 5 août. Ces nouveaux pauvres habitent dans des régions où le tourisme, principale source de revenus, est en berne depuis le début de la crise sanitaire. Le nombre de personnes vivant dans la pauvreté a augmenté de 3,8 millions entre 2018 et 2020, pour atteindre 55,7 millions – 43,9% de la population, selon le Conseil national pour l’évaluation de la politique de développement social. Le nombre de personnes vivant dans l’extrême pauvreté a augmenté de 2,1 millions, pour atteindre 10,8 millions, soit 8,5% de la population, a indiqué le conseil. La plus forte augmentation a été observée dans l’Etat de Quintana Roo, au sud-est du pays, où se trouvent de nombreuses stations balnéaires des Caraïbes. Le pays de 126 millions d’habitants a un bilan officiel de plus de 242 000 décès dus au coronavirus – le quatrième plus élevé au monde – et est maintenant confronté à une troisième vague de contamination.
MESSI – le président du FC Barcelone, Joan Laporta, a justifié la non-prolongation du contrat de Lionel Messi par le « risque » financier qu’elle aurait représenté pour le club. Il a répété que Messi, 34 ans, « voulait rester » à Barcelone et qu’un accord pour la prolongation de son contrat avait été trouvé. La presse sportive espagnole, qui suivait quotidiennement ce feuilleton footbalistico-financier, l’avait rapporté : Messi et Barcelone étaient tombés d’accord sur un nouveau contrat de cinq ans avec un salaire annuel divisé par deux, estimé à 74,9 millions d’euros net. La situation financière catastrophique du club, avec des pertes de 497 millions d’euros pour la saison 2020-2021 et des dettes à hauteur de 1,173 milliard d’euros ainsi les règles imposées par la ligue espagnole de football, ont eu raison de la signature . La Liga a en effet exigé que le club réduise sa masse salariale de 187 millions d’euros, une somme incompatible avec le salaire de l’Argentin. Certains, en Espagne, se demandent s’il ne s' »agit pas d’un coup de bluff, d’un coup de pression sur la Liga pour qu’elle revienne sur ses décisions de fair-play financier. Lionel Messi qui n’a jamais joué ailleurs qu’au Barça aurait déjà reçu des propositions. Manchester City n’est pas intéressé, le PSG le serait, mais le montage financier serait compliqué. A son arrivée à entraînement, Antoine Griezmann a été accueilli par des cris « Messi part à cause de toi » et des supporters ont demandé aux joueurs de baisser leu salaire pour que l’Argentin reste. Une question: vaut-il les 110 millions d’euros annuels -salaire et primes- que lui versait le Barça?