
ALGÉRIE – Le taux de chômage, déjà élevé avant la Covid-19, s’est aggravé et a accentué la pauvreté ainsi que les inégalités. Selon le rapport “Les Perspectives économiques en Afrique du Nord 2021” publié, récemment, par la Banque africaine de développement (BAD), le taux de chômage en Algérie est passé de 11,4% en 2019 à 13,7% en 2020. Le document indique que la pandémie, à laquelle s’ajoute la baisse importante des exportations d’hydrocarbures, a provoqué un choc pour l’économie algérienne. La croissance du produit intérieur brut (PIB) s’est contractée de 4,6%, relève la BAD. D’autre part, la récente annonce du président Tebboune d’une allocation chômage au début de l’année prochaine pousse les gens à s’inscrire aux agences de l’emploi et les spécialistes s’attendent à une « explosion » du taux de chômage. A noter que selon la BAD, la remontée des prix du pétrole et de la demande va permettre à “la croissance économique de repartir à la hausse pour atteindre 3,9% en 2021 et 4,3% en 2022”.
MAROC – L’armée américaine a indiqué que l’édition 2022 de « African Lion » qui se tiendra au Maroc sera « meilleure et plus grande que la précédente ». Les opérations de planification et de coordination ont démarré à cet effet. D’après le major James Guglielmi, responsable au sein de la direction Europe et Afrique de l’armée américaine, la dix-huitième édition de l’exercice militaire African Lion, « sera le meilleur exercice à ce jour ». Le responsable a précisé que le prochain exercice combiné aura une portée bien supérieure à celui de 2021 qui a connu la participation de 7 000 militaires issus de différents pays et un nombre très important de matériels terrestres, aériens et maritimes. Les ventes militaires des États-Unis au Maroc ont plus que doublé en 2020, passant de 4,01 milliards de dollars à 8,5 milliards de dollars.
LIBAN – Les ventes de panneaux solaires sont de plus en plus importantes à mesure que la crise de l’énergie dure. Alors que les centrales thermiques de la compagnie nationale ne fournissent plus que quelques heures d’électricité par jour, que le prix du fioul pour les groupes électrogènes a explosé, de plus en plus de Libanais tentent de s’équiper en photovoltaïque et la demande a bondi ces derniers mois. Pour le fondateur de la PME Solar Solutions « Il y a beaucoup de surfaces qu’on n’utilise pas et le solaire, c’est une solution qui est 100% viable pour le Liban. Le seul problème, ajoute-t-il cependant, ce sont les politiciens. Ils pensent à des solutions où ils peuvent prendre des commissions. Et quand il y a le mazout, le fioul, chaque jour ils peuvent toucher quelque chose ».
Par ailleurs, Le ministre libanais de l’Information, George Kurdahi, a déclaré, ce vendredi, qu’il ne défiait personne et qu’il était « prêt à démissionner » du gouvernement, s’il y a des garanties d’un changement de la position des pays du Golfe envers son pays.

LIBYE – La conférence de Paris a permis d’« acter » les deux « objectifs principaux » de ses promoteurs, a dit le chef de l’Etat français, lors d’une conférence de presse, à savoir le soutien de la communauté internationale à la tenue d’élections prévues en fin d’année, et un processus de retrait des forces étrangères présentes en Libye. « Il est important que toutes les parties prenantes libyennes se mobilisent résolument en faveur de l’organisation d’élections présidentielles et législatives libres, régulières, inclusives et crédibles le 24 décembre 2021 », ont souligné les participants. Le terme « inclusif » est souvent utilisé au sujet de la Libye pour signifier que toutes les personnalités doivent pouvoir se présenter, y compris les chefs de factions. « Les personnes ou entités à l’intérieur ou à l’extérieur de la Libye qui tenteraient d’entraver, de remettre en cause, de manipuler ou de falsifier le processus électoral et la transition politique devront rendre des comptes et pourront être inscrites sur la liste du Comité des sanctions de l’ONU », ont-ils ajouté dans la déclaration finale. Le premier ministre du gouvernement d’unité nationale de transition libyen, Abdelhamid Dbeibah, a dit avoir insisté sur des changements urgents aux règles électorales sur lesquelles bataillent les divers organes politiques du pays. Le président français a affirmé que « la Turquie, la Russie doivent aussi retirer sans délai leurs mercenaires et leurs forces militaires, dont la présence menace la stabilité et la sécurité du pays et de toute la région ». Ankara, qui se veut « une force de stabilité » et Moscou ne sont pas d’accord.
SYRIE – Le chef de la diplomatie du Qatar a appelé vendredi à l’arrêt de la normalisation des relations de nouveaux pays avec la Syrie de Bachar al-Assad, après la visite à Damas, mardi, d’un ministre des Émirats arabes unis. « Nous espérons que les pays seront dissuadés de s’engager davantage avec le régime syrien« , a dit Mohammed ben Abderrahmane Al-Thani lors d’une conférence de presse commune avec le secrétaire d’État américain Antony Blinken, qui a quant à lui rappelé l’inquiétude américaine vis-à-vis des efforts visant à réhabiliter Bachar al-Assad. « La position du Qatar restera ce qu’elle est : nous n’avons pas observé de mesures sérieuses prises par le régime Assad pour réparer les dégâts qu’il a infligés à son propre pays et son propre peuple« , a indiqué le ministre qatari des Affaires étrangères.

IRAN –Des centaines d’agriculteurs sont rassemblés depuis plusieurs jours dans la ville d’Ispahan, dans le centre de l’Iran, pour dénoncer l’assèchement de son fleuve et l’impact de la sécheresse, rapportent les médias d’État. Des images diffusées à la télévision d’État ont montré plusieurs centaines de personnes rassemblées dans le lit asséché de la rivière Zayandeh Roud, qui traverse la ville. Les agriculteurs ont scandé : « Raïssi, c’est le dernier avertissement. » Les manifestants ont également scandé : « Nous obtiendrons nos droits sur l’eau même si nous devons sacrifier nos vies », « Aucune nation n’a connu autant d’injustice », « L’eau du Zayandeh Roud est notre droit inaliénable », « Rendez-nous le Zayandeh Roud, laissez Ispahan respirer ». En dehors de brèves périodes, la rivière, traversée par un pont historique qui est une attraction touristique majeure, est à sec depuis 2000. Les habitants d’Ispahan protestent depuis des années contre le détournement de ses eaux vers la province voisine de Yazd.
IRAN NUCLÉAIRE – Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir Abdollahian, a appelé à une approche « sérieuse » des parties prenantes aux prochaines négociations nucléaires pour parvenir à un « bon accord », a rapporté ce samedi l’agence de presse Tasnim. « Je pense que si les parties opposées entrent dans les pourparlers de Vienne avec une approche sérieuse et positive, il sera possible de parvenir à un bon accord en peu de temps », a-t-il déclaré. Amir Abdollahian a également évoqué la récente tournée en Europe du négociateur nucléaire iranien Ali Baqheri Kani, affirmant que celui-ci avait eu des entretiens « explicites et utiles » dans un certain nombre de capitales européennes avant la reprise prévue des pourparlers. Pour sa part, le chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique déplore l’absence de contact «avec ce gouvernement» iranien. Rafael Mariano Grossi souligne par ailleurs que les négociations avec Téhéran sont au point mort «depuis plus de cinq mois», soit depuis l’investiture du président Raïssi.
ISRAËL – Le Premier ministre israélien Naftali Bennett accuse ses rivaux d’exploiter le Mur des Lamentations à des fins politiques pour renverser le gouvernement, une semaine après des échauffourées entre Juifs ultra-orthodoxes et militantes réformistes venues prier sur le lieu saint de Jérusalem. « Le Mur occidental est exploité dans le cadre d’une campagne politique orchestrée, pour laquelle de grosses sommes d’argent ont été collectées afin de renverser le gouvernement », a-t-il déclaré vendredi sur sa page Facebook. D’autre part, il appelle les parents d’enfants de 5 à 11 ans à faire vacciner leur progéniture, alors qu’Israël a décidé d’étendre sa campagne de vaccination à cette tranche d’âge. « Il n’y a aucune raison de laisser nos enfants sans protection », a déclaré le chef du gouvernement.

SOUDAN – Les partisans d’un pouvoir civil, réduits à s’organiser par SMS ou graffitis sur les murs avec internet coupé depuis trois semaines, veulent montrer qu’ils pèsent encore, alors que les militaires doivent faire preuve de retenue pour rassurer la communauté internationale qui a condamné le putsch du 25 octobre au Soudan. Ils manifestent aujourd’hui par centaines à Khartoum et à Omdurman, de l’autre côté du Nil, face aux soldats qui tirent des grenades lacrymogènes. Au moins une personne a été tuée. Depuis le coup d’État, 15 personnes ont été tuées et plus de 300 blessées dans la répression des manifestations, selon des médecins. Des centaines d’opposants et des militants ont été arrêtés, d’après les syndicats et autres associations prodémocratie.
ETHIOPIE – Addis Abeba a appelé les Etats-Unis à annuler les sanctions prises vendredi contre l’Erythrée en raison de son appui militaire à Addis Abeba dans la région du Tigré, qui borde sa frontière sud. Les sanctions visent notamment le parti politique du président Issaias Afeworki, le Front populaire pour la démocratie et la justice, seul parti autorisé dans le pays, et l’armée érythréenne, accusée de nombreuses exactions – pillages, viols et meurtres de civils – ainsi que d’avoir bloqué l’accès de l’aide humanitaire au Tigré. Mais pour Asmara, les sanctions américaines, fondées sur de fausses allégations, reflètent une «politique malavisée et hostile». Pour l’instant, Washington ne vise pas directement l’Ethiopie car, a expliqué Antony Blinkn, les Etats-Unis veulent « donner du temps et de l’espace» pour voir si des discussions entre Addis Abeba et le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) «peuvent progresser ».
Les « gens meurent » au Tigré à cause du blocus qui « l’encercle quasiment entièrement », a dénoncé vendredi le patron de l’OMS, lui-même originaire de cette région du nord de l’Ethiopie en guerre contre les autorités fédérales.
YÉMEN – Les Houthis ont annoncé ce samedi avoir abattu un drone de reconnaissance américain dans le gouvernorat de Marib, dans le centre du Yémen. Ils n’ont pas donné plus de précision. « Les défenses aériennes ont réussi à abattre un drone de reconnaissance américain de type »Scan Eagle » alors qu’il menait des actions hostiles dans l’espace aérien de la région de Juba dans le gouvernorat de Marib », a indiqué un communiqué qui indique « l’avion a été abattu et c’est le sixième appareil du même type que nos défenses aériennes ont pu intercepter cette année. » Les Houthis ont déclaré à plusieurs reprises que les drones-espions appartenaient aux forces de la Coalition dirigée par les Saoudiens.
TCHAD – Mahamat Idriss Déby estime que la transition tchadienne est dans le « bon timing » et promet à nouveau des élections « libres démocratiques et crédibles » à son issue. Le président du Conseil militaire de transition du Tchad, s’est exprimé hier soir sur l’antenne de France 24, à l’occasion de sa venue à Paris. Il a défendu son arrivée au pouvoir : il n’est pas un putschiste, il a dû prendre ses responsabilités dans des circonstances exceptionnelles. Il n’a pas été « adoubé » par la France, mais Paris a « compris ce choix ». Pour ce qui est de la lutte contre le terrorisme au Sahel, il l’assure, il ne se désengage pas : « Le Tchad a pris des engagements pour combattre le terrorisme. Et jusqu’à aujourd’hui, nous menons à bien cette lutte. Les forces africaines peuvent faire face au terrorisme. »
D’autre part, le pays pourrait bénéficier d’un troisième rééchelonnement de sa dette en l’espace de six ans, ce qui lui ouvrirait les portes pour des appuis extérieurs, notamment un financement du Fonds monétaire international (FMI) dans le cadre de la Facilité élargie de crédit (FEC).

MALI-FRANCE – Les ministres français des Affaires étrangères et des Armées, Jean-Yves Le Drian et Florence Parly, ont lors d’un entretien à Paris avec leurs homologues Sergueï Lavrov et Sergueï Choïgou « exprimé le caractère inacceptable que revêtirait le déploiement de mercenaires de Wagner dans la bande sahélo-saharienne », alors que la junte au pouvoir à Bamako menace de recourir aux services de cette société privée russe soupçonnée proche du président russe Vladimir Poutine. Les deux ministres français ont « réitéré leurs messages de fermeté quant aux risques de déstabilisation régionale et d’atteinte aux intérêts de la France et de ses partenaires engagés dans la lutte contre le terrorisme au Sahel », insiste le communiqué. Jeudi à Moscou, le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, reçu par Sergueï Lavrov avait déclaré que Bamako pourrait demander l’aide de la Russie pour assurer sa sécurité, tout en indiquant qu’aucun contrat n’avait été signé à ce jour avec une société militaire privée russe.
INSOLITE – A 41 ans, Faiz Siddiqui est sans emploi depuis 2011. Ancien étudiant d’Oxford, il vit à Londres, dans un appartement situé près de Hyde Park, en plein cœur de Londres ,valant près d’un million d’euros dans lequel le logent ses parents, qui lui versent aussi une somme d’argent hebdomadaire. Le quadragénaire les a pourtant attaqués en justice pour les obliger à lui donner une pension alimentaire à vie. Selon le Daily Mail, un différend entre le père, qui vit à Dubaï, et le fils serait à l’origine de la première procédure, en 2020. Faiz Siddiqui, se plaignant que sa famille lui aurait coupé les vivres, réclame alors une pension alimentaire à vie. Sa demande est rejetée. L’homme porte l’affaire devant la cour d’appel. Selon son avocat, il peut demander une pension en vertu de la loi de 1989 stipulant qu’il est un « adulte vulnérable » avec des problèmes de santé. Le juge qui examine l’appel a concédé que si son cas devait être retenu cela constituerait une « invasion considérable dans le droit des parents au respect de leur vie privée et familiale ». Faiz Siddiqui a été débouté début novembre.
BRITNEY SPEARS – « Leave Britney alone ! » Après des mois de procédures et de rebondissements, un tribunal de Los Angeles a enfin décidé ce vendredi 12 novembre de rendre le contrôle de sa vie à la chanteuse de 39 ans, en levant la mesure de tutelle qui pèse sur elle depuis treize ans et que la star qualifiait d’« abusive ». « La tutelle sur la personne et les biens de Britney Spears cesse à compter d’aujourd’hui. Telle est la décision du tribunal », a déclaré la juge chargée de l’affaire, Brenda Penny. « Je crois que je vais pleurer pour le reste de la journée !!!! C’est le plus beau jour de ma vie… que le Seigneur soit loué », a réagi la star sur son compte Instagram en remerciant ses fans de leur soutien. Devant le tribunal, l’avocat avait indiqué qu’un « filet de sécurité » allait être mis en place pour garantir les finances et le bien-être de Britney Spears. Le comptable choisi par la chanteuse pour remplacer son père en tant que tuteur financier continuera ainsi à superviser la gestion de ses biens, estimés à quelque 60 millions de dollars par les médias américains.

CAPITOLE – Alors que Steve Bannon, qui fut un proche conseiller de l’ex-président Donald Trump, a été inculpé d’« entrave » aux prérogatives d’enquête du Congrès pour avoir refusé de témoigner et de transmettre des documents à la commission spéciale de la Chambre des représentants, Donald Trump a obtenu un moment de répit. Mardi, un juge fédéral lui avait ordonné de transmettre au congrès ses documents au nom de « l’intérêt du public » à comprendre « les événements qui ont mené au 6 janvier ». Mais, saisie par les avocats du milliardaire, une cour d’appel a déclaré, jeudi, avoir accordé une « injonction administrative » et fixé les débats au 30 novembre. La cour, composée de trois juges, a précisé que cette décision « ne doit en aucun cas être interprétée comme une décision sur le fond » de l’affaire. Donald Trump, qui nie toute responsabilité dans le coup de force, invoque le droit de l’exécutif à garder certaines informations secrètes pour bloquer la divulgation des comptes rendus de ses réunions ou la liste de ses appels téléphoniques.
PRÉMATURÉ – C’est un miracle de la vie qui fait son entrée dans le Guinness World Records. Venu au monde avec 132 jours d’avance, soit près de 19 semaines, Curtis Means ne pesait que 420 grammes à sa naissance le 5 juillet 2020 à l‘hôpital universitaire de l’Université d’Alabama de Birmingham (États-Unis). Désormais âgé de 16 mois, le petit garçon vient d’être désigné comme étant le bébé le plus prématuré au monde à avoir survécu. Si Curtis a survécu à sa venue au monde après seulement 148 jours, soit 21 semaines et un jour, de grossesse, ce n’est malheureusement pas le cas de sa sœur jumelle C’Asya, décédée un jour après leur naissance. Le petit garçon a quant à lui fait un long séjour en soins intensifs durant lequel il avait besoin de soins 24 heures sur 24. Il a ainsi passé les 275 premiers jours de sa vie à l’hôpital. Sorti de l’hôpital en avril, Curtis a toujours besoin d’oxygène supplémentaire et d’une sonde alimentaire pour vivre mais les médecins assurent que c’est désormais une question de mois, voire de semaines, avant qu’il puisse devenir comme tous les autres enfants de son âge. Le record du plus petit du monde est détenu par Xu Xuan, 212 grammes, née à Singapour en juillet 2020.
AFGHANISTAN – Un minibus a été touché par une explosion près d’un poste de contrôle taliban à Kaboul ce samedi en fin d’après-midi, selon des témoins, qui ont ajouté que des tirs avaient ensuite été entendus. L’explosion a eu lieu dans le quartier de la minorité chiite hazara de Dasht-e-Barchi. Des photos montrant une grande flamme s’échappant d’un véhicule carbonisé et de la fumée noire ont rapidement circulé sur les réseaux sociaux. La minorité hazara, qui représente entre 10 et 20% de la population afghane et a été ciblée dans le passé par les talibans, est aussi particulièrement visée par l’organisation jihadiste Etat islamique.
Il n’y a pas que la famine qui menace : la rougeole touche des dizaines de milliers d’enfants. Les talibans viennent par ailleurs d’autoriser l reprise de la campagne de vaccination contre la polio.

INDE – New Delhi a ordonné ce samedi la fermeture des écoles pour une semaine, en raison de la pollution atmosphérique qui a atteint des niveaux alarmants ces derniers jours. «À partir de lundi, les écoles seront fermées pour que les enfants n’aient pas à respirer de l’air pollué», a déclaré à la presse le ministre en chef de la capitale indienne, Arvind Kejriwal. Ce samedi, les niveaux de particules fines en suspension PM2,5 (les plus dangereuses, au diamètre inférieur à 2,5 microns) dépassaient les 300 microgrammes par mètre cube, soit plus de dix fois la limite quotidienne recommandée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). L’incinération massive de déchets agricoles dans les environs, une pratique pourtant interdite par la justice, et de mauvaises conditions météorologiques expliquent ce pic de pollution qui se traduit chaque hiver par un smog intense dans cette capitale de 20 millions d’habitants.
Selon un rapport publié en 2020 par l’organisation suisse IQAir, 22 des 30 villes les plus polluées du monde se situent en Inde et New Delhi est la capitale la plus polluée de la planète. Et selon la revue médicale The Lancet, la pollution est à l’origine de 1,67 million de décès en Inde en 2019, dont près de 17.500 dans la capitale.
PHILIPPINES – La fille du président sortant Rodrigo Duterte a déclaré, ce samedi 13 novembre, qu’elle était candidate à la vice-présidence du pays. Elle a ainsi mis fin aux spéculations selon lesquelles elle pourrait succéder à son père qui ne peut pas se représenter. La voie est libre pour Ferdinand Marcos Junior qui, lui, brigue la présidence des Philippines en mai 2022. Cette annonce est une surprise car jusqu’à présent, Sara Duterte, 43 ans, était la favorite des électeurs pour l’élection présidentielle. Les sondages l’ont placé devant son rival Ferdinand Marcos Junior, surnommé « Bongbong », le fils de l’ancien dictateur Ferdinand Marcos. Les observateurs pariaient sur un accord entre Duterte et Marcos pour que la première postule pour la présidence et le second pour la vice-présidence, un poste plutôt honorifique. Mais ce serait donc l’inverse qui se produira sachant qu’aux Philippines il y a des élections distinctes pour ces deux mandats.
CUBA – Le bras de fer entre le régime communiste cubain et l’opposition clandestine se poursuit. Depuis deux mois, il se polarise sur une «marche civique pour le changement», convoquée lundi 15 novembre par Archipiélago (archipel), un groupe Facebook et un compte Twitter de dissidents issus à l’origine des milieux artistiques de l’île. Les autorités, qui avaient pour habitude de passer sous silence les initiatives des opposants, ont changé radicalement de stratégie et menacent depuis des semaines de poursuites pénales toute participation à un rassemblement interdit. Guillermo Farinas, l’un des plus célèbre opposants, prix Sakharov du Parlement européen de 2010, a été arrêté vendredi après-midi à Santa Clara, tout comme deux autre opposants. L’un des mots d’ordre de la marche est la libération de centaines de personnes détenues (612, selon l’ONG Cubalex) depuis les manifestations antigouvernementales du 11 juillet qui avaient pris le régime au dépourvu.
BELARUS-POLOGNE – Le corps d’un jeune Syrien a été découvert près de l frontière entre les deux pays, a annoncé ce samedi la police polonaise. Un communiqué indique que « les causes du décès n’ont pas pu être déterminées sur place ». Ce décès porterait à 11 le nombre de victimes mortelles de la crise migratoire à cette frontière entre l’UE et le Bélarus, selon les estimations des médias. Les policiers ont également signalé une nouvelle tentative nocturne de passage forcé de la frontière par « une centaine de personnes ». Des activistes et des ONG vont saisir la Cour pénale internationale à La Haye. Ils entendent dénoncer des crimes présumés contre l’humanité commis par le gouvernement de Minsk. A Moscou, Vladimir Poutine a rejeté samedi les accusations selon lesquelles Moscou serait à l’origine de la crise migratoire : « Je veux que tout le monde le sache. Nous n’avons rien à voir là-dedans »

COVID EUROPE – C’est l’état d’alerte au moins dans dix pays. En Autriche, la nouvelle mesure prise pour les non-vaccinés est inédite en Europe : ils seront confinés. Le Parlement doit encore donner son accord, mais la règle entrera en vigueur dans deux régions du pays. En Autriche, la nouvelle mesure prise pour les non-vaccinés est inédite en Europe : ils seront confinés. Le Parlement doit encore donner son accord, mais la règle entrera en vigueur dans deux régions du pays. « Nous ne voulons pas attendre. Nous allons agir pour les écoles, les garderies, nous voulons que les vaccinés retrouvent une vie normale », témoigne Thomas Stelzer, gouverneur de Haute-Autriche. L’Allemagne enregistre une cinquantaine de milliers de cas par jour, la Roumanie comme les Pays-Bas affichent aujourd’hui un taux d’incidence supérieur à 500 sur 100 000 habitants »,
Parmi les 27, la Belgique, la Pologne, les Pays-Bas, la Bulgarie, la Croatie, la République Tchèque, l’Estonie, la Grèce, la Hongrie et la Slovénie sont dans la catégorie de préoccupation la plus élevée. Dans les pays figurant dans la catégorie « inquiétante », on trouve l’Allemagne, l’Autriche, le Danemark, la Finlande, l’Irlande, la Lettonie, la Lituanie, le Luxembourg, la Roumanie et la Slovaquie. Trois pays sont dans la catégorie « inquiétude modérée » (France, Portugal, Chypre) tandis que quatre pays sont en inquiétude faible (Italie, Espagne, Suède et Malte).
COP26 – La présidence britannique de la COP26 tentait ce samedi de défendre son projet qui selon elle « fait réellement avancer les choses », alors que plusieurs points controversés notamment sur l’aide aux pays pauvres menaçaient de faire dérailler la conclusion d’un accord destiné à freiner le réchauffement de la planète. Alors que le monde se trouve toujours, selon l’ONU, sur la trajectoire « catastrophique » d’un réchauffement de +2,7°C, le nouveau texte présenté préserve les avancées de cette COP en matière de réductions d’émissions et sur les énergies fossiles, principales sources de gaz à effet de serre. Mais il n’apporte pas de progrès sur le dossier au cœur des tensions de ces derniers jours de négociations, l’enveloppe financière pour aider les pays les plus pauvres –les moins responsables du changement climatique mais en première ligne face à ses impacts. Autre point très controversé, la mention inédite dans un texte à ce niveau des énergies fossiles, principales responsables du réchauffement de la planète et qui ne sont même pas citées dans l’accord de Paris, est préservée dans cette troisième version du projet de déclaration, au grand dam des pays producteurs.