ALGERIE FOOT – Ils seront bientôt fixés. La Fédération algérienne de football a assuré dans un message publié sur les réseaux sociaux que : « le recours qu’elle a introduit devant la Commission de discipline de la Fifa…sera discuté le jeudi 21 avril ». L’élimination des hommes de Djamel Belmadi a été vécue comme un drame en Algérie et Charaf-Eddine Amara, le président démissionnaire de la Fédération est déterminé à épuiser tous les recours possibles pour faire rejouer le match suite à « l’arbitrage scandaleux » de l’arbitre gambien. « Les chances de rejouer le match sont faibles », a néanmoins prévenu le dirigeant algérien qui a pris soin de préciser « ne pas vouloir vendre des illusions » aux supporters algériens. Parmi les erreurs d’arbitrage pointées du doigt par le camp algérien, le premier but accordé aux Camerounais malgré une faute qui a entraîné la chute du gardien Raïs M’Bohli, le but refusé à Islam Slimani pour une faute de main peu évidente ou plusieurs situations litigieuses dans la surface avec des fautes supposées sur Rachid Ghezzal ou Youcef Belaïli.
ALGÉRIE – Les autorités ont pris des mesures pour limiter les hausses de prix et approvisionner les magasins et ouvrir des « marchés errahma », la spéculation et l’informel rendent le ramadan plus difficile, rapporte le correspondant du Point à Alger. « Chaque année, c’est la même folie, lâche Ali, retraité. Mais cette fois-ci, la cherté des fruits, des légumes et de la viande bat tous les records? C’est la guerre en Ukraine je crois qui fait exploser les prix. » « Les prix de certains fruits et légumes ont doublé, les denrées dans les épiceries ont augmenté d’au moins 100 à 200 dinars [63 centimes d’euros à 1,27 euro] », précise une dame trimbalant un énorme couffin dans les allées encombrées du marché. D’après les indications de l’Association de protection et d’orientation du consommateur et son environnement (Apoce), la hausse des prix de la viande ovine a atteint jusqu’à 20 % dans différentes régions du pays, alors que le prix de la courgette, très utilisée dans les plats traditionnels, a connu une hausse de plus de 100 % ! « On nous accuse d’être des spéculateurs, mais enfin ! ! ! Ce sont les clients, avec la fièvre des achats qui les prend durant ramadan, qui mettent la pression sur l’offre? Ils ont acheté, le premier jour du ramadan, et dans un seul marché à Alger, un peu plus de 900 bidons d’huile de table de cinq litres. En une journée ! » se défend un vendeur d’herbes aromatiques, très prisées durant ce mois sacré.
MAROC – La police marocaine a placé en garde à vue quatre personnes soupçonnées d’être impliquées dans un réseau «criminel» de trafic international d’organes et de drogue, opérant notamment entre le Maroc et le Turquie, a appris l’AFP mardi de source sécuritaire. L’enquête a été déclenchée à la suite d’une annonce, publiée sur les réseaux sociaux, proposant des prélèvements de reins «dans des cliniques privées à l’étranger contre d’importantes sommes d’argent en devises», a indiqué la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) dans un communiqué. Les quatre suspects, dont trois femmes, servaient d’intermédiaires dans ce trafic en aidant les personnes souhaitant vendre leurs organes à aller à l’étranger, notamment en Turquie, où deux victimes ont été identifiées par les enquêteurs marocains. Ils «exploitaient certaines victimes dans des opérations de réception et de transport de quantité de drogue» au Maroc et ailleurs, précise le communiqué de la DGSN. Ces activités étaient menées en lien avec «un réseau criminel opérant en dehors du Maroc, constitué de ressortissants étrangers impliqués dans le prélèvement et la vente d’organes», ajoute la même source. Déjà en 2020, la presse indiquait que des réseaux criminels turcs de trafic d’organes humains en complicité avec des cliniques achètent le rein de jeunes Marocains démunis pour 50 000 dirhams et que l’opération se déroule en Turquie.
MAROC RAMADAN – Le Roi Mohammed VI a lancé , mardi à Rabat, l’opération nationale « Ramadan 1443 », initiée par la Fondation Mohammed V pour la Solidarité à l’occasion du mois de Ramadan. Cette action de générosité. Mobilisant une enveloppe budgétaire de 103 millions de dirhams (1 euro = 10,6 DH), l’opération « Ramadan 1443 » bénéficiera cette année à près de 3 millions de personnes, établies dans 83 provinces et préfectures du Royaume et regroupées au sein de 600.000 ménages, dont 459.500 vivent en milieu rural (77% des familles bénéficiaires). Organisée avec le soutien financier du ministère de l’Intérieur et du ministère des Habous et des Affaires islamiques, cette opération nationale, qui est à sa 23ème édition, est devenue au fil du temps un rendez-vous annuel visant à apporter aide et réconfort aux catégories sociales les plus vulnérables, notamment les veuves, les personnes âgées et les personnes en situation de handicap. Des milliers de personnes sont mobilisés, soutenues par des assistantes sociales et des bénévoles, au niveau de plus de 1.800 points de distribution mis en place à travers le territoire national
SYRIE – «29 civils, dont 12 enfants, sont morts à cause de restes explosifs de guerre» au mois de mars , selon l’Observatoire basé au Royaume-Uni et qui dispose d’un large réseau de sources à travers la Syrie. L’OSDH ajoute que 29 autres personnes ont été blessées par ces engins au cours de la même période. Ce bilan publié aujourd’hui 6 avril porte à 73 le nombre total de personnes tuées par des restes explosifs depuis le début de l’année, selon l’OSDH. Ces engins explosifs, laissés par toutes les parties prenant part au conflit déclenché en 2011, dans les champs, le long des routes ou même dans des bâtiments ont blessé des milliers de civils et tué des centaines d’autres ces dernières années. Dans tout le pays, une collectivité sur trois serait contaminée par des engins explosifs, selon les Nations unies. La Syrie a enregistré en 2020 le plus grand nombre de victimes de mines (2729 morts et blessés), devant l’Afghanistan, selon un rapport annuel de l’Observatoire des mines publié en novembre dernier. En 2021, 241 civils ont été tués et 128 autres blessés par des restes explosifs à travers la Syrie, selon l’OSDH.
IRAN – L’Iran se prépare à enterrer demain jeudi un religieux chiite poignardé mardi par un extrémiste sunnite présumé devant de nombreux pèlerins dans le sanctuaire de l’imam Reza à Machhad (nord-est), le lieu de culte le plus vénéré du pays, a annoncé l’agence officielle Irna. Au lendemain de cet assassinat qui a provoqué de la sidération parmi les pèlerins, le président iranien, Ebrahim Raïssi, a demandé l’ouverture immédiate d’une enquête pointant du doigt des éléments jihadistes. L’agresseur est Abdolatif Moradi, un homme de 21 ans d’origine « ouzbèke », a précisé ce mercredi l’agence de presse Tasnim. Il est entré illégalement en Iran par la frontière pakistanaise il y a un an et s’était installé à Machhad, selon la même source. L’homme était actif sur les réseaux sociaux où il utilisait divers pseudonymes et encourageait à « affronter les chiites », ajoute Tasnim. Il a été arrêté par les services de sécurité « tout juste après l’attaque au couteau, et un quart d’heure plus tard tout était revenu à la normale dans le sanctuaire. Il n’y pas eu de fermeture ni d’interruption », a déclaré à l’AFP le chef des médias du mausolée, M. Rostamzadeh, qui n’a pas voulu communiquer son prénom. Six personnes accusées de collaborer avec l’assaillant, notamment ses deux frères, ont été arrêtées par les forces de sécurité et font l’objet d’une enquête, selon Tasnim. M. Raïssi a déclaré que « cet incident douloureux perpétré par l’un des éléments déviants et influencé par de groupes takfiris américains, avait créé plus d’unité et de cohésion parmi ceux qui aiment l’islam et l’Iran ».
LIBAN – À presque quarante jours de la tenue des élections législatives (prévues le 15 mai 2022), les autorités morales et religieuses chrétiennes du pays ont haussé le ton vis-à-vis de la classe politique dirigeante mais aussi vis-à-vis des électeurs, qui devront faire le bon choix lors de l’ouverture des urnes. Les homélies dominicales du patriarche maronite Béchara Raï et du métropolite de Beyrouth Elias Audi ont été aussi virulentes que directes, critiquant ouvertement le mandat du président de la République Michel Aoun et appelant les électeurs à ne pas boycotter les élections et à y participer massivement pour effectuer un changement radical au sein de la Chambre. Le patriarche Raï a déclaré dans ce cadre que « les prochaines législatives seront déterminantes pour le Liban » ; il a mis en garde contre les slogans populistes auxquels ont recours certains candidats pour séduire l’électorat, en scandant que « voter signifie changer ». Quant à Mgr. Audi, il a appelé la population à se soulever contre la classe dirigeante dans les urnes, stigmatisant de la sorte la majorité au pouvoir ; il a exhorté les Libanais à « ne pas se soumettre à l’intimidation ou à baisser les bras à cause des menaces, de la faim et des contraintes croissantes du quotidien ».
D’autre part, la présidence a annoncé que le pape François se rendra au Liban en juin.
ISRAËL – La députée Idit Silman du parti Yamina, présidente de la coalition, a annoncé ce mercredi matin son retrait du gouvernement. Avec cette annonce, le gouvernement dirigé par Naftali Bennett, chef du même parti, perd sa majorité à la Knesset après seulement une dizaine de mois au pouvoir. Mme Silman se retire de la coalition en marge de profonds désaccords idéologiques avec des membres du gouvernement. « Je n’en peux plus! », a-t-elle déclaré aux journalistes. Mardi, la députée de droite avait lancé un avertissement concernant l’introduction d’aliments contenant de la levure dans les hôpitaux – interdits dans la religion lors de la semaine de la Pâque juive – mais le Premier ministre n’avait pas réagi et appelé « à ne pas poser d’ultimatum ». Benjamin Netanyahou a félicité la députée et appelé « tous les représentants ayant été élus grâce aux suffrages du camp national à rejoindre Idit et à revenir chez nous, vous serez accueillis avec tout le respect que nous vous devons et à bras ouverts »
MADAGASCAR – Face à l’envolée des tarifs de certaines denrées, l’Etat malgache vient de fixer des prix plafonds pour la vente de plusieurs produits de première nécessité et des consommables du quotidien. Sucre, farine, riz, huile, gaz ou ciment : ces produits, majoritairement importés, devraient donc désormais être vendus moins cher que ce qu’ils ne le sont aujourd’hui. Une procédure spéciale, permise par la loi 2018-20 régissant la concurrence, qui autorise le gouvernement à intervenir sur les prix en cas de difficultés durables d’approvisionnement du marché. La mesure, prise en concertation avec les acteurs du commerce, devrait se ressentir sur le pouvoir d’achat des ménages. Le savon qui a doublé de prix en l’espace de quelques semaines n’est pas concerné.
INSOLITE – Une soirée tranquille, sans pleurs, ni caprices d’enfants, c’est ce que voulaient ces jeunes Américains pour leur mariage il y a quelques mois aux États-Unis.
Mais malgré les solutions proposées, certains invités n’ont pas respecté la règle. Furieux, les époux ont décidé de les mettre dehors, puis de leur envoyer la facture, comme ils l’expliquent sur le forum Reddit. Car ceci leur a coûté bien plus cher que prévu. « Mon mari et moi avons été clairs sur le fait que notre mariage serait sans enfants. J’ai une cousine qui a huit enfants et des membres de notre famille et des amis ont tous deux ou trois enfants. Ils sont mignons, mais le principal problème, c’est le prix. Notre salle facturait le même prix pour les enfants de plus de 2 ans et les adultes, soit 250 dollars (227 euros) par personne. Cela aurait doublé le tarif et notre salle n’était pas assez grande pour tous les enfants », raconte la mariée. Pour les parents qui n’avaient pas trouvé de mode de garde, les mariés avaient même embauché cinq baby-sitters, relate le site Magic maman. Pourtant, au total, trois couples sont quand même venus avec leur progéniture. Neuf enfants étaient alors présents… dont quelques-uns ont mis le bazar au moment de la cérémonie. « Je suis restée calme, et les employés ont réagi au quart de tour. Ils ont emmené la mère et les enfants dehors », raconte la mariée. Sauf que, plus tard, sur le lieu de réception, ils sont devenus déchaînés, tachant même la robe blanche star du jour avec de la nourriture. C’en était trop pour les époux qui leur ont demandé de s’en aller et ont décidé d’envoyer par la suite la facture aux parents qui n’avaient pas respecté la règle afin qu’ils payent la part de leurs enfants. Sur les trois couples, deux ont accepté en s’excusant, le dernier a refusé de régler la note puisqu’il avait été prié de quitter la soirée avant le gâteau.
La fin d’une belle amitié sûrement… En tout cas, la mariée a trouvé du réconfort sur le réseau social, beaucoup lui témoignant tout son soutien. « Venir sans enfant veut bien dire venir sans enfant », « On dirait qu’ils l’ont fait exprès pour gâcher le mariage », peut-on lire dans les commentaires.
CHINE – Un record de 20 472 contaminations au Covid-19 au cours des dernières 24 heures a été enregistré dont 80% à Shanghai, la plus grande ville du pays qui s’apprête à ouvrir un hôpital de campagne géant de 40 000 places. Le pays, où le coronavirus a été initialement détecté à la fin de 2019, était parvenu jusqu’en mars 2021 à enrayer largement l’épidémie grâce à des mesures très strictes réunies sous l’expression « Covid zéro ». Mais le variant Omicron a battu en brèche cette stratégie, avec des bilans quotidiens qui dépassent désormais les décomptes officiels de la première vague épidémique à Wuhan (centre de la Chine). Même si l’écrasante majorité des cas détectés à Shanghai sont asymptomatiques, toute personne testée positive, y compris les enfants, est placée à l’isolement dans des centres prévus à cet effet. Cette politique a été contestée sur les réseaux sociaux, les enfants, même nourrissons, étant séparés de leurs parents s’ils ont fait l’objet d’un test positif mais que leurs parents sont négatifs. Tous ceux qui ne respectent pas les mesures sanitaires s’exposent à des sanctions. Et dans certains cas, le pouvoir des autorités locales donne lieu à des dérives. Un homme vient d’en faire les frais dans un village de la province du Shandong (centre-est de la Chine). Sur une vidéo publiée sur les réseaux sociaux chinois, on voit des officiels en train de raser la tête de cet habitant, parce que ce dernier s’était échappé d’un centre de quarantaine.
RUSSIE – Le vétéran ultranationaliste de la vie politique russe Vladimir Jirinovski est mort à 75 ans, a annoncé, mercredi 6 avril, le président de la chambre basse du Parlement, Viatcheslav Volodine. « Sa personnalité est tellement énorme qu’il est difficile d’imaginer le développement du système politique de la Russie moderne sans lui », a-t-il écrit sur sa chaîne Telegram au sujet du défunt trublion, qui avait toujours pris soin de ne pas s’opposer au président Vladimir Poutine. «Il comprenait profondément comment le monde fonctionnait et a prédit beaucoup de choses », a-t-il poursuivi. Vladimir Jirinovski était donné à l’agonie par de nombreux médias russes depuis des semaines après avoir contracté le Covid-19. Viatcheslav Volodine a fait état d’une « longue maladie ». Vladimir Jirinovski appelait de ses vœux une invasion de l’Ukraine et la confrontation finale avec l’Occident. Il rêvait de troisième guerre mondiale, de « brûler Paris », d’« atomiser Berlin ». Fin décembre 2021, lors de l’une de ses dernières sorties publiques, il implorait que l’on « bombarde Kiev » la nuit du 31 décembre…
CALIFORNIE – Deux frères suspectés dans la fusillade qui a fait six morts et douze blessés ce dimanche à Sacramento, la capitale californienne, étaient mardi aux mains de la police. Selon les enquêteurs, les deux jeunes gens étaient notamment en possession d’armes à feu prohibées. L’un des frères, Smiley Martin, faisait partie des douze personnes hospitalisées après avoir été blessées dans la fusillade, survenue tôt dimanche matin dans le centre de Sacramento. Le drame pourrait avoir été déclenché par une bagarre à la fermeture d’une boîte de nuit. Smiley Martin, 27 ans et sous la surveillance de la police à l’hôpital où il est soigné pour des blessures « graves », est soupçonné d’avoir été en possession d’une « mitraillette ». Plus d’une centaine de douilles ont été retrouvées sur les lieux du drame par les enquêteurs. Il s’agit du frère de Dandre Martin, 26 ans, arrêté lundi pour agression et possession illégale d’une arme à feu. Un troisième homme, Daviyonne Dawson, trouvé en possession d’une arme à feu juste après la fusillade, a également été arrêté. Les policiers n’ont à ce stade de l’enquête pas précisé les circonstances dans lesquelles ces violences ont éclaté, notamment si les tirs visaient des individus en particulier ou si les auteurs avaient ouvert le feu au hasard.
CAPITOLE – Ivanka Trump, la fille de l’ancien président américain, a témoigné mardi, devant la commission parlementaire qui cherche à faire la lumière sur le rôle joué par Donald Trump dans l’attaque du 6 janvier 2021 contre le Capitole. « Elle répond aux questions. Sans s’étendre, mais elle répond », a indiqué le président de la commission, Bennie Thompson, ajoutant ignorer si elle avait invoqué à un quelconque moment son droit à garder le silence. « Elle est venue de son propre chef, cela a une valeur significative. » Proche conseillère de son père Donald Trump lorsqu’il était à la Maison Blanche, Ivanka Trump n’était pas assignée à comparaître. Elle avait été invitée en janvier à s’exprimer devant cette commission de la Chambre des représentants, composée en majorité d’élus démocrates. Ils avaient alors affirmé détenir des preuves montrant qu’elle avait tenté de convaincre son père d’appeler à mettre un terme aux violences au moment où une foule de ses partisans s’était violemment introduite au Congrès le 6 janvier 2021, pour empêcher les parlementaires de certifier la victoire de Joe Biden. Les élus s’intéressent à « toute conversation » dont elle aurait été témoin ou à laquelle elle aurait participé, notamment un appel téléphonique de Donald Trump le matin du 6 janvier. Il aurait alors tenté de forcer son vice-président Mike Pence à stopper le comptage des votes des grands électeurs qui devait acter la victoire du démocrate Joe Biden à l’élection de novembre 2020.
OBAMA-BIDEN – Invité par Joe Biden à parler de l’accès à la santé, Barack Obama s’est permis de lancer une petite vanne dont lui seul a le secret .Il n’était pas revenu à la Maison Blanche depuis 2017 et la fin de son deuxième mandat en tant que 44ème président américain. Barack Obama s’est rendu ce mardi chez Joe Biden pour parler d’un sujet qui leur est cher à tous les deux, l’accès à la santé aux États-Unis. Et les deux présidents qui avaient visiblement l’air ravis de se retrouver, ont bien rivalisé de petites blagues. Obama a ainsi commencé son discours par un « merci vice-président Biden », déclenchant l’hilarité de l’assistance par ce faux lapsus. Biden Et le second a, lui, débuté par un « Je m’appelle Joe Biden et je suis le vice-président de Barack Obama », avant d’assurer, nostalgique, que la présence de ce dernier lui rappelait « le bon vieux temps. » Plus sérieusement, Joe Biden cherche à améliorer le système de santé américain et ainsi corriger les inégalités d’accès aux soins dont souffrent de nombreux Américains, et doit donc annoncer une série de mesures pour renforcer l’Obamacare, une des réformes piliers de son ancien président.
ETATS-UNIS – L’armée américaine a annoncé ce mardi avoir testé pour la deuxième fois avec succès un missile hypersonique. Une technologie sur laquelle la Chine et la Russie ont pris de l’avance. Le Darpa, bras scientifique de l’armée américaine, a précisé dans un communiqué que le missile lancé depuis un avion avait parcouru plus de 300 milles nautiques (550 km) à cinq fois la vitesse du son (au moins 6.100 km/h), et atteint une altitude de 20.000 m. Il s’agissait du deuxième test de missile hypersonique HAWC (Hypersonic Air-Breathing Weapon Concept) à propulsion aérobie, c’est-à-dire qu’il utilise l’oxygène présent dans l’atmosphère pour sa combustion. Le précédent test, en septembre, avait été mené avec un lanceur différent, a précisé le Darpa. Selon CNN, l’essai a été mené à la mi-mars et tenu secret jusque-là pour éviter toute escalade après l’invasion de l’Ukraine par la Russie. « Cet essai du HAWC de Lockheed Martin a démontré le succès d’un deuxième modèle qui permettra à nos combattants de sélectionner le meilleur armement pour dominer le champ de bataille », a commenté le directeur du programme HAWC, Andrew Knoedler.
Le Pentagone développe également un planeur hypersonique appelé ARRW (prononcer Arrow, ou flèche en anglais), mais son premier test grandeur nature a échoué en avril 2020.
FRANCE – Ces deux dernières semaines, les alertes sanitaires s’enchaînent. Après les pizzas Buitoni et les centaine de tonnes de chocolats Kinder, c’est au tour de six fromages au lait cru vendus en grandes surfaces d’être retirés des rayons mercredi 6 avril. Ils sont soupçonnés de contenir la bactérie listéria. Aujourd’hui, ces rappels de produits alimentaires inquiètent, mais ils sont très fréquents depuis plusieurs années. Sur le site rappel.conso.gouv.fr, 4 377 références alimentaires non-conformes ou dangereuses sont répertoriées depuis mars 2021. Les raisons sont multiples : mauvais étiquetage, suspicion de morceaux de verre, présence de bactérie, etc… Ces cinq dernières années, les contrôles se sont intensifiés. Depuis la crise à la salmonelle dans les produits laitiers infantiles du géant Lactalis, le principe de précaution est appliqué de façon beaucoup plus forte. Les entreprises retirent souvent « volontairement » des produits du marché pour éviter les intoxications alimentaires. On recense tout de même près d’un millier de toxi-infections et neuf décès en France en 2020.
Ce matin, le préfet du Nord a interdit la production de pizzas au sein de l’usine Buitoni à Caudry, après plusieurs cas graves de contamination d’enfants par la bactérie Escherichia coli et des décès, possiblement liés à la consommation de ces produits, a indiqué mercredi la préfecture du Nord. Cette décision « fait suite à deux inspections d’hygiène approfondies » menées les 22 et 29 mars qui « ont mis en évidence un niveau dégradé de la maîtrise de l’hygiène alimentaire ».
MCKINSEY – Le Parquet national financier (PNF) a annoncé, ce mercredi 6 avril, avoir ouvert une enquête préliminaire du chef de « blanchiment aggravé de fraude fiscale », après un rapport du Sénat sur l’influence croissante des cabinets de conseil privés sur les politiques publiques pendant le mandat d’Emmanuel Macron. L’enquête, ouverte le 31 mars, vise le cabinet américain McKinsey « sur la question de son statut fiscal en France », a appris France Télévisions de source judiciaire. Elle a été confiée au Service d’enquêtes judiciaires des finances (SEJF). La commission d’enquête du Sénat avait pointé en mars une « intervention (…) exponentielle » de ces cabinets dans « l’ensemble des politiques de l’Etat », les dépenses des ministères dans ce domaine s’élevant à 894 millions d’euros en 2021. Si l’on prend en compte « les dépenses de conseil de l’Etat au sens large » (en incluant les opérateurs tels que Pôle emploi, la Caisse des dépôts et consignations…), ce montant a « dépassé le milliard d’euros en 2021″. Le cabinet McKinsey, qui conseille le gouvernement sur la stratégie vaccinale, est particulièrement pointé du doigt. Il est accusé par la commission d’enquête de ne pas avoir payé d’impôts en France depuis une dizaine d’années.
AVION – Alors qu’il finalisait son approche sur l’aéroport Roissy-Charles-De-Gaulle, le vol AF011 de la compagnie Air France a subi un « incident grave » mardi matin, comme l’a indiqué le Bureau d’enquête et d’analyse pour la sécurité de l’aviation civile (BEA). En provenance de New York, le Boeing 777 n’a plus réagi aux commandes lors de l’atterrissage. Il se trouvait à seulement 1200 pieds d’altitude (environ 370 mètres). Le crash a finalement été évité, et l’avion a fini par atterrir après que les pilotes ont réussi à remettre les gaz. Alors qu’il se trouvait en approche finale sur la capitale mardi matin, les commandes de l’appareil se sont mises à ne plus répondre, et l’avion a dévié de sa trajectoire initiale, allant vers la gauche.
Les échanges entre les pilotes et la tour de contrôle de l’aéroport Roissy-Charles-De-Gaulle ont été rendus publics dans une vidéo diffusée sur YouTube. Dans le document, on entend d’abord la tour de contrôle leur donner l’autorisation d’atterrir sur la piste 26L. L’instant d’après, on entend l’un des pilotes pousser un râle, alors que résonnent des signaux d’alarme dans le cockpit. Il s’écrie: « Stop! Stop! ». La tour de contrôle tente de recontacter l’avion. Le pilote, visiblement inquiet, déclare: « Je vous rappelle! Je vous rappelle! ». Quelques instants plus tard, les pilotes finissent par indiquer avoir réussi à remettre les gaz. « AF011. On a remis les gaz. Problème de commande de vol. L’avion a fait à peu près n’importe quoi ». Une enquête de sécurité a été ouverte sur ce vol.
MALTE – La Commission européenne a demandé mercredi à Malte de mettre fin à son système controversé de « passeports dorés » octroyés à de riches investisseurs en échange de paiements, menaçant de porter l’affaire devant la Cour de justice de l’UE. Bruxelles avait ouvert en octobre 2020 une procédure d’infraction contre Chypre et Malte pour que ces deux pays membres de l’Union européenne mettent un terme à ces pratiques controversées, soupçonnées de favoriser la corruption et le blanchiment d’argent. Ces Etats ont tiré pendant des années d’importants revenus en monnayant ces passeports qui permettent de circuler et de s’installer librement dans les 27 pays de l’UE. Fin mars, la Commission a de nouveau réclamé la fin des « passeports dorés », qui ont surtout profité à des Russes et Chinois fortunés, invitant « instamment les États membres à abroger immédiatement tout programme de citoyenneté par investissement ».
Le gouvernement maltais a suspendu début mars « jusqu’à nouvel ordre » l’octroi de ce type de passeports aux ressortissants russes et bélarusses, en raison de la guerre menée en Ukraine. Chypre, de son côté, a abrogé son système de « passeports dorés » et n’accorde plus ce type de naturalisations depuis octobre 2021. Bruxelles n’a pas encore stoppé la procédure d’infraction contre Nicosie mais « évalue soigneusement la situation avant de décider des prochaines étapes ».
GRECE – Environ 10.000 personnes ont défilé ce mercredi au centre d’Athènes, selon la police grecque, pour dénoncer « la flambée des prix » et « les bas salaires », lors d’un jour de grève générale à l’appel des syndicats du privé et du public qui paralysait le pays. Les services publics et les transports maritimes, ferroviaires et urbains étaient à l’arrêt. « Les salaires sont miséreux par rapport au coût de la vie. La société est actuellement à genoux », a déclaré dans le cortège athénien Yannis Bitzoulis, un enseignant de 32 ans. « Tout a augmenté, et tout le monde est concerné. Nous ne nous en sortons plus », a renchéri Evangelia, qui travaille pour une collectivité locale.
« Hausse des prix, pauvreté, inégalités: augmentez les salaires », pouvait-on lire sur la banderole du syndicat du privé GSEE, le plus grand du pays.
Les syndicats demandent une hausse du salaire minimum qui a été revalorisé de 2% en janvier, et s’établit à 773,5 euros brut par mois mais reste un des plus faibles de la zone euro. « Il faut se rappeler que le salaire minimum avait été diminué de 22% en 2012 (lors de la crise économique) et que maintenant l’inflation grimpe à près de 8% et qu’elle va continuer les mois prochains », a souligné le syndicat communiste PAME dans un communiqué.
SALVADOR – La diffusion par les médias de messages des « maras », les gangs criminels, sera passible de 15 ans de prison au Salvador, selon une loi adoptée mardi par le parlement du pays. Cette loi, votée à la demande du président Nayib Bukele, punit de 10 à 15 ans de prison quiconque « reproduit ou transmet des messages ou communiqués ayant pour origine, ou pour origine présumée, des groupes de délinquants qui pourraient provoquer l’angoisse ou la panique dans la population ». Les mêmes peines s’appliqueront aux messages et sigles peints sur des immeubles par les gangs pour « marquer leur territoire » ou menacer les habitants.« Quand les Allemands voulaient éradiquer le nazisme, ils ont interdit de par la loi tous les symboles nazis (…) Maintenant nous ferons cela avec les gangs », a tweeté M. Bukele.
L’Association des journalistes du Salvador (APES) a dénoncé dans un communiqué un « nouvel outil pour criminaliser le travail journalistique ». Cette loi constitue un « bâillon » pour « menacer de prison les médias et les journalistes qui rendent compte d’une réalité », a ajouté l’APES.
UKRAINE – Kiev a appelé les habitants de l’est de l’Ukraine à évacuer la région. Les autorités régionales « appellent la population à quitter ces territoires et font tout pour que les évacuations se déroulent de façon organisée », a déclaré la vice-première ministre Iryna Verechtchouk, citée par le ministère de l’intégration sur Telegram. Il faut évacuer « maintenant », a-t-elle ajouté. Si l’armée russe lançait une attaque d’importance dans la région, « nous ne pourrions plus aider » les habitants « car il serait pratiquement impossible de stopper les combats », a-t-elle alerté. « Il faut évacuer tant que cette possibilité existe. Pour l’instant, elle existe encore », a insisté Mme Verechtchouk, qui coordonne l’organisation des couloirs humanitaires depuis le début de l’invasion russe, le 24 février.
Mardi, le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a prévenu que la Russie se renforçait pour « prendre le contrôle de l’ensemble du Donbass », désormais cible prioritaire du Kremlin. « Nous sommes dans une phase cruciale de la guerre », a-t-il averti.
Aujourd’hui, des obus et des roquettes s’abattaient à intervalles réguliers sur Severodonetsk, la ville la plus à l’est tenue par l’armée ukrainienne, ont constaté à la mi-journée des journalistes de l’AFP. L’AFP a vu un bâtiment en feu, tandis que de très rares civils étaient visibles dans les rues. Les habitants de Severodonetsk se risquent à sortir quand les bombardements s’interrompent quelques minutes, avant de courir se mettre à couvert quand les frappes reprennent, selon des journalistes de l’AFP. Plus tard dans la journée, Serguiï Gaïdaï, le gouverneur de la région de Lougansk, où se trouve Severodonetsk, a annoncé sur Telegram que ces frappes avaient au total touché dix immeubles, un centre commercial et des garages avoisinants, provoquant un vaste incendie. Mardi, un convoi humanitaire de l’ONU composé de huit camions avait pu atteindre Severodonetsk, apportant des rations alimentaires, de la farine et des couvertures pour quelque 17.000 personnes, ainsi que quatre générateurs électriques pour les hôpitaux.
Cet après-midi, un convoi de sept autobus et d’environ quarante véhicules privés sous protection du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) est arrivé à Zaporojia, a constaté une journaliste de l’Agence France-Presse. « Notre équipe a mené un convoi de bus et de voitures privées avec plus de 500 personnes vers Zaporijia », a précisé sur Twitter le CICR. « Ceux qui faisaient partie du convoi avaient réussi à fuir Marioupol », explique la Croix-Rouge, dont l’une des équipes chargée d’aider à évacuer les civils avait été « retenue » lundi par la police dans une localité sous contrôle russe, contrainte ensuite de rebrousser chemin.
De nouvelles sanctions ont ét éprises par les Etats-Unis. Elles touchent notamment les « enfants adultes » de Vladimir Poutine. Un haut responsable américain a précisé qu’il s’agissait des deux filles du président russe, soumises donc désormais à un gel de leurs avoirs aux Etats-Unis et coupées du système financier américain. Ces filles de Vladimir Poutine sont connues dans les médias russes sous les noms de « Maria Vorontsova et Katerina Tikhonov ». Le même traitement sera appliqué à la femme et à la fille du ministre des affaires étrangères, Sergueï Lavrov, ainsi qu’aux membres du Conseil de sécurité russe, dont fait partie notamment l’ancien président et premier ministre, Dmitri Medvedev. Sanctions européenne également, mais l’UE se fissure, la Hongrie étant prête à payer son gaz en roubles.Ce jeudi, l’assemblée générale de l’ONU votera à la demande de Washington sur la suspension de la Russie du Conseil des droits de l’Homme. « La Russie ne devrait pas occuper une position d’autorité dans cet organe, et nous ne devrions pas non plus permettre à la Russie d’utiliser son rôle au sein du Conseil comme un outil de propagande pour suggérer qu’elle a une préoccupation légitime concernant les droits de l’Homme », avait indiqué lundi l’ambassadrice américaine à l’ ONU, Linda Thomas-Greenfield.