
ALGERIE – Depuis quelques jours effectivement, l’âge limite de la retraite des enseignants-chercheurs et chercheurs permanents est fixé à 70 ans par le ministère de l’Enseignement et de la recherche scientifique algérien. Il s’agit de mettre à la retraite d’office des chercheurs et professeurs qui refusent de partir. C’est en Algérie, une des plaies de la haute fonction publique, notamment hospitalière : des centaines de vieux messieurs confortablement installés dans leur mandarinat et qui refusent de lâcher la rampe pour plus jeunes et souvent mieux formés qu’eux. En Algérie, c’est 60 ans pour tout le monde. Mais à force de laisser-aller et de passe-droits, un total de 1236 enseignants universitaires dont 312 enseignants hospitalo-universitaires jouent les prolongations et continuent d’exercer largement au-delà de 70 ans.
La polémique dure depuis des années et pollue le débat sur le remplacement des générations au sein de la recherche algérienne. Il y a ceux – dont les éminents professeurs en question – qui expliquent que l’université et l’hôpital ne peuvent que profiter de leur expérience. Mais le texte de loi prévoit que les universités pourront continuer d’employer des enseignants-chercheurs « émérites » – c’est-à-dire retraités – du moment qu’elles leur proposent des contrats en bonne et due forme. Autrement dit, l’affaire est loin d’être réglée… puisqu’il y aura des exceptions.
Pourtant, il y a urgence à débloquer cette situation devenue insupportable dans au moins un domaine : celui des enseignants-chercheurs en milieu hospitalier. En 20 ans, plus de 20 000 médecins ont préféré l’exil – notamment en France – à une carrière au pays.
Le problème est d’ailleurs plus général : l’Algérie est une gérontocratie avec – à titre d’exemple – un président, Abdelmadjid Tebboune, et un chef d’Etat major de l’armée, Saïd Chengriha, tous deux âgés de 76 ans alors que la moitié des Algériens ont moins de 28 ans.
ALGERIE – La famille d’un détenu d’opinion algérien décédé en prison a engagé une action en justice mercredi 4 mai contre l’État algérien pour «homicide involontaire» et «non-assistance à personne en danger», ont annoncé ses avocats. Hakim Debbazi, 55 ans, arrêté en février pour des publications sur les réseaux sociaux en lien avec le mouvement prodémocratie Hirak, est décédé le 24 avril en prison, selon la Ligue algérienne des droits de l’homme (LADDH). Une plainte a été déposée mercredi au tribunal de Sidi Mhamed d’Alger par l’avocate Heloise Sadeg, tante maternelle du détenu décédé, réclamant «un milliard d’euros de réparation» pour la famille de son neveu, ont indiqué les avocats dans un communiqué. Hakim Debbazi a été «retrouvé mort dans des circonstances troubles dans la prison de Koléa», près d’Alger, a précisé la défense.
Heloise Sadeg considère que «le directeur de la prison de Koléa, le directeur général des prisons, le juge d’instruction, le ministre de la Justice et l’État algérien» sont «responsables de ce drame national qui a ému toute l’Algérie en plein mois de ramadan», a expliqué à l’AFP Me Tarek Mektoub, l’un des avocats de la famille.

MAROC – Le taux de chômage a diminué de 0,4 point entre les premiers trimestres de 2021 et de 2022, passant de 12,5% à 12,1%, selon le Haut-commissariat au plan (HCP). Ce taux a enregistré une baisse aussi bien en milieu rural qu’en milieu urbain de 5,3% à 5,1% et de 17,1% à 16,3%, respectivement, précise le HCP qui vient de publier une note d’information relative à la situation du marché du travail au 1er trimestre 2022. La dite note fait aussi ressortir que le nombre de chômeurs a baissé de 68 000 personnes entre le 1er trimestre de 2021 et celui de 2022, passant de 1 534 000 à 1 466 000 chômeurs. Ce repli est de l’ordre de 52 000 en urbain et de 16 000 en rural. Le taux de chômage a également diminué parmi les femmes de 0,2 point à 17,3%, alors qu’il a augmenté chez les jeunes âgés de 15 à 24 ans de 0,9 point à 33,4%, principalement en milieu urbain (47,7%). S’agissant des diplômés, le taux de chômage a enregistré une baisse de 0,9 point à 18,9%. Par contre, les diplômés de niveau supérieur ont vu leur taux de chômage progresser de 0,5 point à 26,7%. La plus forte hausse a été enregistrée parmi les techniciens spécialisés et supérieurs (+3,2 points à 35%), suivis des titulaires de diplômes supérieurs délivrés par les facultés (+1,2 point à 28,6%) et des diplômes supérieurs délivrés par les écoles et les instituts (+0,8 point à 9%).
Le taux de sous-emploi a augmenté de 10,2% à 10,5% parmi les hommes et a baissé de 5,6% à 4,8% chez les femmes. En milieu urbain, ce taux est de 8,6% contre 6,9% pour les femmes. En milieu rural, il est presque 6 fois plus élevé parmi les hommes (13,3%) que chez les femmes (2,2%).
LIBYE – Amnesty International a accusé mercredi 4 mai une milice financée par le gouvernement en Libye de commettre des crimes et de graves violations des droits humains en toute impunité. «L’impunité généralisée encourage la milice de l’Autorité de soutien à la stabilité (SSA), financée par l’État, à se livrer à des homicides, des détentions arbitraires, des interceptions suivies par la détention arbitraire de personnes migrantes et réfugiées, des actes de torture, du travail forcé et d’autres violations choquantes des droits humains et crimes relevant du droit international», a affirmé Amnesty dans un communiqué.
Créée par décret de l’ancien chef du gouvernement libyen, Fayez al-Sarraj, en janvier 2021, et placée sous la seule autorité du premier ministre, la SSA est dirigée par «l’un des leaders de milices les plus puissants à Tripoli», Abdel Ghani al-Kikli, aussi appelé Gheniwa, nommé à ce poste «malgré un lourd passé de crimes de droit international et de graves violations», a déploré l’ONG. Amnesty dit avoir écrit en avril aux autorités libyennes au sujet de «plaintes» reçues contre Abdel Ghani al-Kikli et son ancien adjoint, Lotfi al-Harari, «exigeant leur suspension de postes qui leur permettraient de commettre de nouvelles violations, de s’immiscer dans les enquêtes ou de leur accorder l’immunité, dans l’attente des conclusions de l’enquête». Cette requête est restée sans réponse à ce jour.
IRAN – Une femelle guépard asiatique, une espèce en danger d’extinction, a donné naissance à trois petits ce dimanche en Iran. Malheureusement, l’un des bébés est depuis décédé, a indiqué ce mercredi l’agence officielle iranienne Irna. Il s’agissait de la première mise bas en captivité de cette espèce en Iran, survenue par césarienne dans le refuge faunique de Touran, à l’est de Téhéran. « Le bébé était faible dès la naissance et n’avait pas pris de poids pendant quatre jours », a indiqué le bureau d’Ali Salajegheh, un vice-président chargé de l’environnement, dans un communiqué.
« Une malformation congénitale au poumon gauche est la cause du décès », précise le communiqué. Les deux autres petits vont bien et ont pris du poids. Une campagne a été lancée auprès de la population pour trouver des noms à donner aux deux nouveaux guépards.
Selon le vice-président chargé de l’environnement, moins de 20 guépards asiatiques ont été repérés dernièrement en Iran. Le guépard est l’animal le plus rapide du monde, capable d’atteindre une vitesse de 120 km/h. On le trouve encore dans certaines parties d’Afrique australe mais il a pratiquement disparu d’Afrique du Nord et d’Asie.
La sous-espèce Acinonyx jubatus venaticus, ou guépard asiatique, est en danger critique d’extinction, selon l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). L’Iran, l’un des derniers pays au monde où les guépards asiatiques vivent à l’état sauvage, a lancé un programme de protection soutenu par les Nations unies en 2001.
LIBAN – A la veille du vote des expatriés les 6 et 8 mai, le ministre de l’Intérieur Bassam Maoulaoui a affirmé avoir résolu les problèmes relevés par les Libanais de l’étranger concernant le mécanisme du scrutin et de répartition des bureaux de vote. Il a précisé qu’aux Émirats Arabes-unis, le scrutin aura lieu au consulat du Liban, l’espace extérieur ayant été aménagé pour accueillir les 21.000 électeurs. De plus, « certaines modifications ont été apportées pour faciliter le processus de vote des citoyens » dans certains pays occidentaux comme la France. Il a confirmé également qu’en Australie, « le consul général a mis en œuvre les instructions du ministère des Affaires étrangères concernant la répartition des électeurs selon leur adresse résidentielle et leur code postal ».
M. Maoulaoui a annoncé par ailleurs qu’au Liban, un décret sera promulgué pour permettre aux électeurs munis d’un passeport périmé de voter après l’avoir fait valider, en échange d’un versement de 200.000 livres, « comme cela s’est produit pour les expatriés ».
Le ministre de l’Intérieur a aussi confirmé que les élections législatives se dérouleront à 100% et que tous les préparatifs ont été achevés. Selon lui, les forces de sécurité sont pleinement préparées et n’hésiteront pas à remplir leur rôle. L’argent qui leur est réservé dans le budget leur sera versé. De plus, le courant électrique sera fourni dans tous les locaux sur l’ensemble du territoire national, a-t-il souligné.

SOMALIE – Au moins 45 soldats, et non pas 10, auraient perdu la vie dans l’attaque menée mardi par les islamistes radicaux shebab, contre une base de la force de l’Union africaine en Somalie. Al-Shebab affirme avoir tué 173 soldats, mais le nombre de morts et la prétendue vidéo du groupe terroriste provenant de la scène n’ont pas pu être vérifiés de manière indépendante. « Pour le moment, le bilan provisoire est de 45 soldats tués ou portés disparus (…). Il y a également 25 soldats qui ont été blessés, dont deux grièvement« , a déclaré l’une de ces sources, sous couvert d’anonymat. Jusqu’alors, ni les autorités somaliennes, ni l’Union africaine (UA) n’ont communiqué de bilan, se contentant de condamner l’attaque mardi. L’attaque a visé une base abritant des soldats burundais près du village de Ceel Baraf, à 160 km au nord-est de Mogadiscio. Lancée vers 05H00 du matin, l’assaut « a été menée avec des véhicules piégés, des kamikazes et des hommes lourdement armés« , a détaillé l’Etat-major burundais, évoquant « des combats violents » et des « dégâts des deux côtés« .
Selon la source militaire burundaise, environ 400 combattants jihadistes ont attaqué la base . Les soldats burundais se sont alors repliés sur une colline voisine d’où ils ont continué à se défendre, soutenus par des drones et des hélicoptères.
Présent dans la force militaire de l’UA en Somalie depuis ses débuts en 2007, le Burundi qui fournit environ 4 500 soldats paye un lourd tribut dans le combat contre les shebab.
INSOLITE – C’est une cavale sur fond de romance qui tient l’Amérique en haleine depuis une semaine, avec un incroyable casting : d’un côté une petite fonctionnaire pénitentiaire modèle, proche de la soixantaine et à la démarche chaloupée ; de l’autre, un colosse multirécidiviste de 2,06 m, au crâne rasé, qualifié d’extrêmement dangereux. Vicky White, 56 ans, et Casey White, 38 ans, ont le même nom mais ne sont pas apparentés. La première a aidé le second à s’évader le 29 avril d’une prison de l’Alabama et, depuis, l’improbable duo fait tourner en bourriques les forces de l’ordre américaines.
Leur opération semble avoir été pensée dans les moindres détails. Et l’effet de surprise a été total. Qui aurait pensé à se méfier de Vicky White, qui n’a jamais fait de vagues au sein de l’administration pénitentiaire de Florence, petite ville de cet État du sud des États-Unis ? « Elle n’a jamais rien fait. Je parie qu’elle n’a même jamais eu d’amende pour excès de vitesse », a confié sa mère, incrédule. « Employée modèle » selon le shérif, décrite par le procureur du comté comme « la personne la plus fiable de la prison », celle qui supervisait les transferts de prisonniers pour le shérif du comté de Lauderdale est désormais l’une des personnes les plus recherchées du pays.
Lorsqu’elle se présente vendredi matin à la prison de Florence pour emmener Casey White, sous le faux prétexte d’une évaluation psychologique au tribunal, un véhicule l’attend déjà garé sur le parking d’un centre commercial à proximité, qu’elle a acheté en prévision de la cavale. Sur les images de télésurveillance de la prison, rien ne laisse pourtant penser que le géant tatoué et la responsable pénitentiaire sont de mèche. Elle lui tient la porte mais ne lui adresse pas un regard jusqu’au moment de le faire monter, pieds et mains enchaînés, à bord de sa voiture de police. Puis, elle referme précautionneusement la portière et le véhicule s’éloigne peu après 9 h 30. Leur disparition ne sera découverte que plusieurs heures après, vers 15 h 30. Les enquêteurs lancés à leur poursuite semblent distancés. Les fugitifs ont été aperçus pour la dernière fois vendredi, jour de l’évasion, à une quarantaine de kilomètres de la prison à bord d’un SUV Ford couleur rouille. La traque passionne les internautes de la région, qui sont remontés jusqu’au concessionnaire où Vicky White avait acheté cette voiture. Le vendeur a été assailli de critiques, à tel point que les autorités ont assuré qu’il avait apporté une aide précieuse à l’enquête et que « personne, chez le concessionnaire, (n’était) soupçonné d’avoir aidé » les deux White. Les éléments défavorables à la fonctionnaire se sont accumulés depuis six jours. On a appris qu’elle avait récemment vendu sa maison au rabais, empochant 95 000 dollars. Après 17 ans de bons et loyaux services auprès du shérif, elle avait en outre annoncé prendre sa retraite… et vendredi était justement son dernier jour.
ROYAUME UNI – Les Britanniques se sont rendus aux urnes ce jeudi, pour des élections locales qui auront valeur de test pour le gouvernement conservateur et son Premier ministre Boris Johnson, affaibli par des mois de scandale.
Les résultats de ces milliers de scrutins locaux permettront de jauger le soutien des conservateurs dans le pays, et seront un indicateur de la force ou non de l’opposition travailliste.
Boris Johnson, 57 ans, avait offert en décembre 2019 une victoire historique aux Tories lors des élections générales, en promettant d’en finir avec des années de blocage politique et de boucler le Brexit, la sortie du pays de l’Union européenne. Mais depuis décembre, il est fragilisé par le « partygate », ces fêtes organisées à Downing Street durant les confinements, et par une montée historique de l’inflation qui oblige les Britanniques à se serrer la ceinture.
En Irlande du Nord, le Sinn Féin, un parti nationaliste qui cherche à s’unir à l’Irlande, pourrait devenir le plus grand groupe de l’Assemblée qui compte 90 sièges. Cela donnerait au Sinn Féin le poste de premier ministre du gouvernement de Belfast pour la première fois.

GUINÉE – Le procureur général de Conakry, nommé par la junte au pouvoir en Guinée, a annoncé ce mercredi 4 mai l’inculpation de l’ancien président Alpha Condé et d’une trentaine d’anciens hauts responsables sous sa présidence, notamment pour assassinats, tortures et enlèvements.
Parmi les personnalités visées par l’accusation et figurant sur une liste communiquée aux journalistes par le procureur Alphonse Charles Wright figurent, outre M. Condé, renversé par les militaires le 05 septembre 2021, un ancien président de la Cour constitutionnelle, des anciens présidents de l’Assemblée, un ancien Premier ministre et une foule d’anciens ministres, députés et responsables des services de sécurité.
Selon le document, le magistrat a donné des « instructions aux fins de poursuites judiciaires par voie de dénonciation » contre M. Condé et 26 autres personnalités pour meurtre, assassinat et complicité, disparitions forcées, détentions, enlèvements, actes de torture, coups et blessures volontaires, viols et agressions sexuelles, et actes de pillage. La répression des protestations contre un troisième mandat d’Alpha Condé en octobre 2019, souvent brutale dans ce pays habitué à la violence politique, a fait des dizaines de morts, presque tous des civils.
BANGLADESH – Au moins 450 réfugiés rohingyas ont été arrêtés sur la plage de Cox’s Bazar au Bangladesh où ils étaient venus célébrer la fête musulmane de l’Aïd el-Fitr marquant la fin du ramadan, a-t-on appris ce jeudi auprès des autorités. Ces arrestations, qui illustre le régime de privations croissantes auquel sont soumis les réfugiés rohingyas au Bangladesh selon des défenseurs des droits, ont eu lieu mercredi en fin de journée, au deuxième jour des congés de l’Aïd el-Fitr, a précisé à l’AFP un porte-parole de la police Rafiqul Islam. « Les Rohingyas sont impliqués dans divers crimes. Ce n’est pas sûr pour nos touristes. Nous avons renforcé la sécurité de la ville. Comme les touristes visitent Cox’s Bazar à l’occasion de l’Aïd-el-Fitr, nous avons renforcé les patrouilles pour assurer leur sécurité », a-t-il expliqué.
Quelque 920.000 Rohingyas, majoritairement musulmans, sont réfugiés au Bangladesh avec interdiction de quitter les camps, cernés de barbelés, où ils sont cantonnés depuis qu’ils ont fui la Birmanie. Ces camps ont connu une recrudescence de violence imputée à l’Armée du salut des Rohingyas de l’Arakan (ARSA), un groupe d’insurgés qui lutte contre l’armée birmane mais serait également mêlé à des meurtres et du trafic de drogue.
En mars, les Etats-Unis ont pour la première fois reconnu que des Rohingyas avaient été victimes d’un « génocide » perpétré par l’armée birmane en 2016 et 2017.
TURQUIE – L’inflation s’est envolée à près de 70% (69,97%) sur un an en avril en Turquie, au plus haut depuis février 2002, selon les chiffres officiels publiés ce jeudi. En mars, la hausse des prix à la consommation, conséquence de l’effondrement de la livre turque et de la flambée des cours de l’énergie notamment, avait atteint 61,14% en glissement annuel.
La monnaie a vu sa valeur fondre de 44% face au dollar en 2021, et a encore perdu plus de 11% face au billet vert depuis le 1er janvier.
L’inflation est au cœur des débats, à quinze mois de l’élection présidentielle prévue en juin 2023, l’opposition et nombre d’économistes accusant l’Office national des statistiques (Tüik) de sous-estimer sciemment et largement son ampleur.
Des économistes turcs indépendants du Groupe de recherche sur l’inflation (Enag) ont affirmé jeudi matin que l’inflation atteignait en réalité 156,86% sur un an, plus de deux fois le taux officiel.
Le président Erdogan, qui avait promis en janvier de ramener l’inflation à un chiffre « le plus vite possible », a assuré la semaine dernière que celle-ci « commencera à ralentir après le mois de mai ».

BLINKEN – Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a été testé mercredi positif au Covid-19, avec des « symptômes légers », a annoncé le département d’Etat.
Il va « s’isoler à son domicile » et travailler virtuellement, a ajouté son porte-parole Ned Price dans un communiqué, soulignant qu’il n’avait « pas vu » Joe Biden depuis « plusieurs jours ». Le président des Etats-Unis n’est donc pas considéré comme un contact étroit, a-t-il ajouté.
Interrogé par la presse, Ned Price a ensuite précisé qu’un grand discours sur la politique du gouvernement Biden à l’égard de la Chine qu’Antony Blinken devait prononcer ce jeudi était en conséquence reporté sine die.
Le secrétaire d’Etat devait participer à des réunions internationales la semaine prochaine à l’étranger.
La vice-présidente des Etats-Unis Kamala Harris, qui avait été testée positive au Covid-19 le 26 avril, est, elle, sortie mardi de sa quarantaine.
FRANCE – Une nouvelle plainte a été déposée à Perpignan contre la société Buitoni (groupe Nestlé) par une femme ayant été malade après avoir consommé une pizza d’un modèle différent de celui déjà visé par une enquête, a appris l’AFP auprès de l’avocat de la plaignante ce jeudi. « Il s’agit d’une mère de famille qui a consommé une pizza de la gamme Bella Napoli le 27 mars et a été hospitalisée le 29 pendant six jours », a indiqué Me Pierre Debuisson, confirmant une information de la chaîne BFM TV. « Les résultats d’analyses ont révélé la présence de la bactérie Escherichia Coli », comme pour les contaminations précédentes liées à la gamme Fraîch’Up, et d’une autre bactérie, Shigella. Cette mère de famille de 34 ans résidant à Perpignan, « toujours très fatiguée un mois après », a déposé plainte pour « blessures involontaires ».
« Son mari a contacté Buitoni pour demander le retrait de la pizza sans avoir de réponse et il a contacté le service de sécurité et qualité sanitaire de l’alimentation, qui a simplement dit avoir transmis l’information à l’ARS (agence régionale de santé, ndlr) », explique Me Debuisson, déjà engagé dans la défense de plusieurs familles touchées par E.Coli. La gamme Fraîch’Up de Buitoni, distribuée dans 23 pays, est visée par une enquête.
FRANCE LÉGISLATIVES – Après d’intenses tractations internes en vue des élections législatives, un accord a été trouvé entre la famille politique du président de la République, le parti Horizons d’Edouard Philippe et le MoDem de François Bayrou. Ces trois principales forces vives seront le pilier d’un mouvement aspirant à être la majorité présidentielle à l’Assemblée nationale. Le tout réuni sous une seule et même bannière : « Ensemble ». C’est ce qu’ont annoncé les états-majors de ces divers mouvements, jeudi 5 mai 2022, réunis dans le VIIIe arrondissement de Paris, au siège de La République en Marche. Une appellation qui va elle aussi bientôt disparaître. Stanislas Guérini, le délégué général de LREM, a en effet annoncé à cette occasion que le parti lancé par Emmanuel Macron en 2016 allait désormais s’appeler « Renaissance », un terme déjà utilisé pour le nom de la liste des candidats LREM aux élections européennes de 2019. Horizons a obtenu 58 candidats pour les législatives de juin alors que le MoDem de François Bayrou en aura entre 101 et 110.